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2006
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29.03.06 21h
Prélude. Le décompte avance. L'ambulance est arrivée à 16 h 45. J'ai sacrifié au dernier rituel Resto du Coeur, avec Christophe, après le kiné. C'était vraiment la liquidation. Cela commençait à ressembler à un magazin soviétique, approvisionné. On liquide? Bien content d'avoir cela. Petit virou chez la mairesse pour mes arbustes, et coup de fil à Marchioni. Quand ils viendront pour l'abduction d'eau des pavillons, le tracto arrachera les arbustes. Christophe ne va pas se ruiner la santé. J'ai bouclé mon sac après déjeuné, puis j'ai emmené la choupinette à la médiathèque. Avant déjeuner, j'avais planté mes dernières boutures. Puis repos. Attente. Agathe était très calinette, Sophie plus sobre, Christophe, cordial. J'avais un peu l'impression d'assister à mes obsèques. En y réfléchissant, j'utilise beaucoup l'auto-hypnose. Une façon de me centrer sur une trajectoire. C'est peut être une séquelle de la sophro. Je suis calme. Profondément. Je suis chambre 101. Joseph est passé me dire que ce cher François, tout comme sa clinique était aux abonnés absents. Donc, il n'a pas pu avoir de renseignements sur mes pièces détachées. Il espère que la bille n'est pas rayée, parce qu'il ne pourrait pas la changer. Un souvenir de moins. Ce sera difficile de demander des domages. J'ai vidé mon sac et j'ai rangé mon "armoire" et mon meuble de chevet. Pyjama. Douche. Champoing et sur champoing. Je sens que j'ai le cheveux pauvre. Je retrouve des têtes. Anne Lyse, au prise avec un électrocardiographe aléatoire, rasage. Fauteuil. Lecture. Souper léger. Les tomates ne me disent pas grand chose. J'ai gardé la crême dessert pour Agathe. Et puis coucher. Pas facile d'écrire, même avec un lit réglable, sur une tablette inclinable qui est montée sur roulette et recule au faire et à mesure que j'écris, par la simple pression du stylo. Il faut la cramponner de l'autre main. Comme la main droite ne peut pas vraiment appuyer sur la table, j'ai très vite mal à l'épaule. Il faudra peut être trouver mieux. A partir de 11 h, diète totale, même hydrique. Ouverture probable vers 8h30. Il fait chaud ici, moi qui ai l'habitude de dormir à poil dans une pièce sans chauffage. Avec une couette quand même. Il y a un vieux cathareux dans la chambre d'à coté. Et un braillard plus loin, qui n'a pas l'air en bon état, vu son "discours."Les filles doivent lui demander de la fermer. Là ! il a du s'endormir !. L'hôpital, la nuit. Pas vraiment silencieux. Calme. La garde a pris la relève. "Doucement, doucement, doucement s'en va le jour, à pas de velours."La cathare crache ses éponges. Il y en a trois qui se retrouvent tout seuls. La cohabitation de Christophe avec Sophie et Agathe ? Je ne peux pas dire que je prend des vacances, mais je me tire. Il était temps. J'étais au bout du rouleau. Demain sera un autre jours. Pour l'Humanité. J'ai choisi l'AG plutôt que la péridurale. Je prefere partir complètement. Le réveil sera plus cotonneux, mais ce sera un réveil sur une nouvelle trajectoire. J'en aurais eu des vies ! Allez, on tire le rideau. Fin de l'acte. Retour en coulisses, préparer le cinquième acte. Bonne nuit. Jean Loup 01.04.06 Retour C'est fait. A 8h30, piquouze. Je ne me suis même pas senti partir. Il faisait froid, comme d'habitude dans le bloc. Il semble que Joseph ait du bagarrer pour arracher les clous. Au burin et au marteau. J'ai bien fait de choisir l'AG. C'était torché à 12h30. Le réveil, évidement, n'était pas flambard. L'impression d'avoir un morceau de bidoche mort à gauche. Mais très douloureux. Surtout qu'en position couchée sur le dos, cette saleté de sciatique me ravage la jambe. Impression d'être cloué dans le lit, impuissant. Dos en feu. Fesses brûlantes. La joie. Pas pire que les autres fois, mais là, sans la morphine. La pompe est débranchée. Alors cette nuit, ce fut explosif ! La douleur plus le manque, plus le manque de tabac, j'ai fait des bonds toute la nuit. Et comme j'avais des perfs à gauche et à droite, je pissais toutes les heures. Les infirmières n'avaient pas le temps de s'ennuyer. Il y avait quand même un calmant en perf. Qui n'avait pas l'air de calmer grand chose. J'ai du sombrer quand les filles sont venues ouvrir le volet et apporter le petit déj. Vu que je ne peux pas me redresser à plus de 45?, le jus est passé à la paille. Il ne faut pas qu'il soit trop chaud. Joseph est passé, avec son staff. Exit l'atelle. Mais les muscles sont toujours sidérés. Il pleut tout le temps. Jean Marc va bientôt venir pour me masser et me faire bouger. Petite toilette, face avant. Pas facile d'écrire. Radio: Je n'ai pas la force dans les bras pour me glisser une cassette radio sous le cul. Bonne prise. Fin de toilette, face arrière, par l'aide soignante. J'ai droit aux bandes de contention. Je peux remonter les jambes, ce qui diminue la douleur dans la jambe. Et puis morphine. Cela va mieux d'un coup. L'anesthésiste l'a un peu raconté : La tête était complètement sortie, en luxation permanante, et était en appuis sur le bourrelet du cotyle. La cupule, elle, avait complètement basculé. Cela s'est levé, et il y a du soleil. Pendant la toilette, il me faisait de l'oeil, et j'avais une très belle permanence phosphénique. Encore pipi ! J'ai eu droit au bassin, après plus de 24 heures. Dur de pousser quand cela fait mal ! Très longue crotte, mais pour 24 heures, c'est normal. Je peux à peine bouger. Ma jambe est comme morte. Je suis complètement dépendant, où presque. Ca, c'est dur. J'ai du mal à imaginer que je vais pouvoir me lever et aller au fauteuil. Et pourtant, je le sais par expérience. Mais je sais aussi le potentiel de douleur que je vais affronter. Je ne sais ce que ressentent les bébés, mais ils doivent avoir ce sentiment d'impuissance, d'étrangeté par rapport à leur corps. J'attend toujours Jean Marc. Repas. Pas faim, cela ne passe pas. Agathe en profitera. Joseph m'a annoncé qu'il n'avait pas le droit de me donner mes pièces détachées. Pour cause de sécurité ! Pas de souvenir. Sieste. L'intubation est à l'origine de l'irritation de la gorge que j'attribuais à l'arrêt du tabac. On vient de me frictionner le dos et les fesses. Et dans la foulée, changement de draps. Donc, rebascule sur le côté droit, avec le coussin entre les genoux. La gauche fait toujours grève, et je n'y arrive pas tout seul Mais cela fait très mal. Je me cramponne à la barre, mais je gueule quand même. Après, je n'ai pas voulu de morphine, mais ce n'était pas l'envie qui manquait. J'ai bien un antalgique,du paracétamol, mais ce n'est pas pareil. On dit aux femmes qu'il faut souffrir pour être belle, mais je me trouve moche, et je souffre quand même ! Il y en a pour plusieurs jours, après, cela ira mieux. Mais en attendant, c'est vraiment pénible. En forçant, j'arrive à ramener le talon de 10 cm, en serrant les dents. Se sentir impuissant comme cela, je crois que c'est ce qu'il y a de pire. ?tre souffrant et dépendant. Une bouffée de chaleur. La troisième aujourd'hui. Avec une belle suée. J'attend toujours Jean Marc. Il est tout seul pour tout l'hôpital ! Ils étaient trois ! Je ne sais pas quand il pourra me lever. Je n'arrive pas à visualiser. Avec mon morceau de bidoche morte, cela me semble irréaliste. Il fait bon dehors : 20?, un peu couvert. Le vieux à côté gueule toujours. Ca y est les démangeaisons me reprennent. Comme il y a trois ans ! L'impression d'être électrique. Cela fait bien rigoler l'infirmière, mais pas moi. J'ai des soubresauts, des mouvements parasites. Des tics aléatoires. D'un seul coups. J'ai l'impression d'être parasité. Je suis agité. Manque ? Et en plus, le pâté de midi n'est pas passé, et j'ai des brûlures d'estomac, avec des remontées acides. Quelle nuit ! Samedi 23h30 Renseignement pris, c'est bien le manque. J'étais camé, je le savais, mais j'ignorais à quel point. La matinée fut rude. Je n'étais pas flambard quand les filles sont arrivées avec Christophe. Agathe m'avait acheté un croissant. Je ne l'ai pas fini. Les futurs nouveaux voisins veulent un budléïa. Agathe a eu trois très bonnes notes, et Christophe a été chez le coiffeur. A part cela, il semble que le partage des tâches marche bien. Christophe bêche comme un fou, quand il ne pleut pas. Agathe viendra lundi après midi. Je n'avais pas vraiment la tête en face des trous. Comme elle m'avaient amené mon sac de drogues, l'infirmiére a statué : Actiskénan 10,comme à l'accoutumée + Diantalvic. J'ai eu droit de me lever cet après midi, et à rester 3 heures dans le fauteuil, les jambes sur le tabouret. Un calvaire tellement j'avais mal au cul. Puis recouché. Rien pu avaler au diner. Et, oh ! Miracle, je me suis e,dormi après ! Sans parasitage. C'était trop brutal. Où alors, il aurait fallu me refiler quelque chose pour me calmer et dormir. Je n'ai pissé qu'une fois depuis souper, et je me sens nettement mieux. L'infirmière dit que j'ai meilleure mine. Et j'ai effectivement roupillé. J'ai eu le temps de lire deux BD, et le CI. J'ai l'impression que tout cela est si loin. Trois jours sans télé, on ne réalise pas ! Tout le monde s'agite, mais personne ne voit l'ensemble. J'ai aimé un article d'Ecco sur la régression, l'action-réaction. Lucide. Mais même lui me semble en retrait, sans doute du fait de son implication anti Berlusconi ; Trop prenant. Face à la montée de la bêtise, et face à la transgression énergétique, je continue de penser que l'Arche et le Transducteur sont une occasion unique d'agir dans le temps. Entre Pascal et Napoléon, je choisis Pascal. On a vu ce qui est arrivé à l'empire de celui qui était préssé. je me trompe peut être, n'ayant pas une vision vraiment globale. L'Asie est loin, et a des ressources propres que je méconnais. Bon, j'arrête. 02.04.06 16h30 Nuit sans agitation. Mais pas de sommeil. Suées. Je n'arrive pas à trouver de position. Changement de service Question de volet. Il ne pleut pas, cela va peut être se dégager. Petit plongeon. Petit déj. Je n'ai vraiment pas envie de manger.Cinq bonne minutes pour manger un croissant. Je ne ressens rien. Impression de bouffer du carton pâte. Une gorgée par bouchée, pour faire passer, après 1 minute de mastication. Sensation de brûlure quand cela arrive en bas. Le thé passe difficilement. Je me sens sans force. Joseph m'ordonne un Stylnox pour dormir. Il est très content : Je progresse. Toilette. je procéde par étapes, pour récupérer. Je suis vraiment raplapla. Je me rase : C'est Dimanche. Bassin. Pas moyen de me torcher. Les filles font vraiment un boulot de merde. Et vu ce qu'elles sont payées, c'est de l'apostolat. Je retrouve plein d'anciennes têtes. On ne dira jamais assez ce qu'on leur doit. Merci. j'en ai la larme à l'oeil. Je n'ai vraiment plus de défense ! Si je gagnais au Loto, j'aiderais l'hôpital. Fin de toilette. Pyjama.. J'ai un peu plus l'air d'un humain. Et hop, fauteuil . Plateau repas. Je n'ai vraiment pas envie de manger. Rien que de regarder la macédoine, cela bloque. Queue de Lotte, pommes vapeur. Je me force, mais là, je ne fini pas la queue. Cela sent le poisson ! Mais là, c'est péjoratif. Le fromage bloque. Il n'y a que l'éclair au chocolat qui passe. Quel gaspillage. A ce train là, je vais passer derrière les affiches sans les décoller. Je présume que je mobilise mes ressources internes. De ce côté là, il y a pléthore. Même boire me demande un effort ! Il ne faut pas que je me déshydrate pour éliminer. Je pisse moins. Je commence à avoir mal au cul. Les anciens fauteuils sont vraiment déplorables. En ruine. Ceux de médecine sont nettement mieux. Faut pas gaspiller les fonds. J'aimerais être multimillionaire. Hélas ! Ce n'est pas le cas ! Il y a tant de choses que j'aimerais faire pour les autres. Et pour moi par ricochet. Il faudra un hôpital sérieux quand la transgression va frapper. là, il y aura du monde. beaucoup de monde. Peut être trente mille. Et il faudra loger, nourrir, vêtir, occuper tous ces gens. Ils auront faim, eux ! Dire qu'à cause de principes stupides, tous les restes seront détruits ! Alors qu'ils pourraient nourrir des cochons, au moins. Société de gaspillage. L'économie n'est pas ce que croient les économistes. Et cela gargouille allègrement. Il n'y a pourtant pas grand chose. Allez, on va lire un peu. J'ai refusé le café. Deux heures de dodo ! Je me sens mieux. J'arrive à comprendre les articles d'Esprit. Re fauteuil. Les filles me trouvent détendu. Un "miracle !"Faut pas pousser. J'émerge doucement. Et cela devient conscient. Agathe et Sophie sont passées un coups de fil. Les voisins sont ravis du budléïa. Je disais que je renaissais à une nouvelle vie. Je crois même ce que cela va profondément. J'ai tout juste réussi à avaler mon bl de soupe, et deux bouchées de blanc de dinde, sec, élastique et fade. Dire que l'on produit cela et qu'on le vend ! L'industrie agroalimentaire est vraiment une hérésie. Mais, à y regarder de près, ce que j'ai réussi à ingurgiter, représente l'équivalent d'un biberon. J'ai régressé à ce point ! Est-ce qu'un bébé trouve la nourriture dégueulasse à ce point ? Je m'étais donné beaucoup de mal pour la choupette, pour lui donner le gout. Là, je trouve que rien n'a de gout. Ce n'est pas appétissant. De la nourriture de régime, industrielle.. Et encore, je pressens que le chef fait des efforts. Le pauvre ! S'il lit cela un jour ! Lundi 3 14h15 Petit déj léger. Toilette. Fauteuil. Repas. 1\2 poireau, avec trois morceaux de frisée, avec une sauce un peu relevée. Cela passe ! Après, cela ressemblait à du boeuf-carottes, champignons en sus, avec du goût ! Faut pas abuser : 4 bouchées, le riz exit. Le fromage ressemblait à du roblochon, j'en ai mangé la moitié. Pas de déssert, je le garde pour Agathe. J'attend toujours Jean Marc (Godot). Petite sieste, en attendant Agathe. Je lis "Devant la guerre ,"de Castoriadis. Il n'avait pas prévu que l'IDS+ crise pétroliére allait faire imploser l'URSS. Dèjà, en 1986, avec Tchernobyl, la semonce avait sonné. La stratocratie soviétique s'est dévorée toute seule. Et l'occident a tenu. Maintenant, ce sont les étasunis qui sont au moyen orient, en Asie centrale, et c'est la stratocratie chinoise qui cause problème, ainsi que la terreur islamiste. Tout cela en quinze ans ! Et les étasunis rament de plus en plus. Car le marché n'est pas roi. L'idéologie anglo-saxonne patine, et elle va reculer. Il se pourrait même qu'elle subisse le sort des sassanides où des wisigoths. Sauf que là, ce ne sera pas militaire. Plutôt environnemental, énergétique. Comment utiliser l'énergie, pour faire quoi ? Au fait ! J'ai fait un rêve étrange, à Trôo. Il y avait une porte à côté de celle des toilettes, sur la terrasse. Avec un escalier. Cela donnait accés à un véritable complexe souterrain, avec une bibliothèque (?!?!) 1880-1914. Inutilisée. Mais très bien conservée. Un rêve. Plus cela va, et plus il m'apparaît qu'il faudra qu'une bonne partie de l'Arche soit souterraine. Pour des raisons de conservation et de climatisation. Ce qui se recoupe. Une cite semi-troglodyte solaire, croisée avec Précipice ! Les rêves sont intéressants par ce qu'ils dévoilent. Ah ! Si j'avais des sous ! Tiens, j'embaucherais Connes, avec une équipe, et je lui offrirais un labo. Pour préparer 'après. Mais je parle dans le désert. Enfin ! Jean Marc est passé ! Intéressant après . Et Agathe est arrivée. Elle a fait ses devoirs, embarqué le ravitaillement, puis est repartie à 17h15. Lecture de Libé de Samedi. je suis en décalage complet. Cela donne du recul. J'ai lu un truc interessant sur Lovelock. Je suis un peu moins pessimiste, quand même. Refauteuil. C'est là que je vois l'effet du massage. Il m'avait trouvé reès contracté, et a eu l'air étonné que j'ai pu avoir une luxation "stable"pendant un an. Et puis diner. 1\2 bol de soupe, 1\2 tranche de jambon, car il était goûteux, bien que un peu sec ; la salade, qui accompagnait, n'avait pas du tout apprécié la chaleur. Et puis, une barquette, petite de fromage battu(c'est bizarre, on semble oublier que le fromage blanc n'est pas battu à l'origine ! ), et puis, un fond de barquette (plastique) de cubes de fruits, dont la présence d'un pépin semble indiquer qu'il s'agit de poire, baignant dans un sirop rougeâtre, qui ne facilitait pas l'identification. Le tout, sur une bonne demi heure. Un verre d'eau. Je devrais peut être boire plus,mais sitôt que je bois, je pisse ! Pas déféqué aujourd'hui, mais bien pêté. Ils pensent que demain, j'aurai droit à la toilette aux toilettes : Debout ! Quelle progression ! J'arriverai peut être même à chier sur le réhausseur. Enfin, dans le trou. Mais vu le volume ingéré, cela prendra peut être plusieurs jours. D'ici là, je marcherai peut être. Mon stylo a des fuites, je sens que je vais me remettre au stylo à pompe, et à la bouteille d'encre. C'est moins susceptible. A la maison, on mange. Ivan passe demain, manger du poulet, et amènera tout le monde. 5h40 Réveillé depuis 1 heure. Pêts en série. Cela va venir plus vite que prévu. Je tente le saut. Infirmières. Je leurs demande de m'aider à me lever pour aller aux toilettes. Ce qui fut fait. Le trône a changé ! Il y a des accoudoirs, maintenant. Bien plus pratique. Il y en a qui cogitent. Par contre, un peu étroit. Il faut s'asseoir très en arrière, por ne pas pisser à coté. Gros problèmes pour me torcher, car je ne peux m'appuyer sur le côté gauche, et cette main n'est pas à droite. Trois essais. Bien débrouillé, dixit l'infirmière. Et puis, debout, et là, essais, je me suis recouché en appuyant ma jambe gauche sur la droite. Comme expérimenté en 2003. Et cela a marché. Les poubelles passent. Une nouvelle journée commence. Quand les filles du matin vont me proposer d'aller aux toilettes, j'aurai une surprise pour elles. Le voisin commence à vaticiner. Il est 6 heure. Je n'ai plus sommeil. Et je suis content, en plus. Mardi 9h25 Petit déj à 4 tartines ! Visite du plateau. Joseph est très content. Le pansement n'a pas perlé. Et puis debout, bandage. Toilette au lavabo. Le genre héron ! Cela fait 6 jours que je ne m'étais pas regardé ! Un peu émacié, il me semble. J'ai bien tout rincé et rangé. Et j'ai été m'asseoir dans le fauteuil. Tout seul. J'ai pris " La République Moderne ,"de Mendes France, et je profite du soleil. Le ciel est bleu. les oiseaux gazouillent. C'est bien. Les verts éclatent. S'il n'y avait le bruit de la chaudière, ce serait champêtre. Allez, on profite ! 13h Salade de fayots, avec hachis d'oignons, et oeuf dur (1\2), poisson, de haute mer, et on s'étonne que la ressource s'épuise, pas touché aux légumes, fromage(1\2), j'ai gardé le yaourt pour la gâtée. Voila une alimentation par trop riche. Le poisson, c'est bon, mais il ne faut pas pousser. Là encore, l'industrialisation et la pléthore vont se payer très cher. Comment justifier cela auprès des générations à venir ? Le manque, et je sais de quoi je parle, sera effroyable. Bon; Sieste, avant l'arrivée des autres. Je me suis recouché tout seul . Jean Marc m'a embarqué une heure. Massage, mobilisation, mouvements. Puis j'ai été faire 8 aller et retour sue le tapis,peut être dix, entre les barres, en semi appuis. J'étais attendu quand je suis redescendu, à 3 heures. on a papoté. Devisé. Sophie a été chercher la gratoune. Christophe et Ivan ont été faire un tour sur la tour, pendant qu'on me faisait ma piquouze. Tout le monde est revenu. Et Ivan a ramené tout le monde. La gratte m'a téléphoné pour me demander conseil, pour deux tiques sur Cachou. Il faut juste empêcher l'infection. Soit il fallait faire très vite, soit lui refiler de l'éther. L'organisme finira par rejeter les crochets. Donc, en attendant empêcher l'infection. Au menu, potage poulet vermicelle. Plus de vermicelle que de poulet, façon une alouette un cheval. Rôti (bouilli ?), de veau. J'ai gardé la mousse au choco. Le gratin de courgettes n'était pas mauvais. Mais, les courgettes, début Avril, cela sent l'hérésie énergétique. j'aime les sciences. Mais, là, je ne sait pas si c'est de la viande avec des légumes, en sauce, où de la sauce, avec de la viande et des légumes ! Mais je suis partial. Après, je me suis allongé. Ca y est, la mécanique est relancée. Il va falloir que cela sorte du désert pour devenir opératif. Vais-je en être capable ? En ai-je la compétence ? Si mon surendettement passe, je vais passer sur la toile. J'aurais besoin d'aides, d'appuis. Mais si cela marche, le diois va passer dans le troisième millénaire. Pourquoi pas un faisceau TNT recevable en 180 langues (n d t, 80 ne seraient déjà pas mal !) ! De quoi pousser très fort. De la puissance des mots opposée à la puissance des bras, de la force brute(animale n d t). J'avance. Et je vais sortir dans la lumière. Nous sortons de la grotte. La matrice. Vous apprendrez à faire ensembles, à l'harmoniser. posé au trait Cela bouche, c'est vivant, il y a ligne mélodique, harmonie. Et nous nous retrouverons tous, à devoir exercer un panneau(?) venu du fond des âges, qui fera chanter, tout l'Amérique à l'unisson. On verra bien ce qu'ils sont capables de transmettre. La pression est très forte. Qui prendra le pas ? D'ici, nous jouons les petites mains radieuses et fidèles, car, à un moment, quelque chose va émerger qui va allumer ce qui était. Et un nouveau son sourdra, puis prendra de la puissance. il assurera la ligne mélodique principale, et nos esprits découvriront une celeste vibration. J'avais l'impression d'écrire dans un support en trois dimensions repliées, avec de la dentelle et des fleurs. Et je visitais. J'étais sous influence, parce qu'il fallait que je respecte les formes des autres de leurs bourrelets nuageux qui s'installent. Cela aurait pu être l'estuaire du Danube, ou tout change tout le temps. L'impermanance ! L'incréé ! Ils feraient bien de ce soucier de ce qui se crée. De ce qui s'incarne. Le Permien. Le Crétacé, 500.000 ans, l'Eémien, ils en font quoi ? Nous allons voir ce qu'ils vont faire bientôt. Bonne nuit. Jean loup Note : J'avoue que là, je ne sais pas ce qui s'est produit. Je ne me souviens pas de précédent correspondant. j'admet que, écrire semi allongé, en appuis sur la cuisse repliée, sur une revue, c'est déjà limite. Mais, en y repensant, je n'étais vraiment pas en état de perception ordinaire. C'est impossible autrement ! Voir tant de choses sur une feuille de papier, en en entendant de telles, c'est quasi de l'halu ! Plus de 3 heures après le repas. C'est le papier qui guidait, enfin, les formes, mon stylo. Même après 11 heures, ce ne pouvait pas encore être un manque. J'ai vraiment déraillé; Cela me rappelle, que, hiers, en discutant avec Yvan, mon expérience me permettait une place unique dans le réseau, d'avoir l'expérience de la toxicomanie lourde, et du sevrage. En lui rappelant au passage, la surprise de Christophe, en face de cela. 16h Jean Marc m' a bien massé, puis on est montés, avec le déhambulateur, au 3 éme. Exercices sur le tapis de franchissements de planches. je ne m'y attendais pas si vite. Le plus dur, c'est de décomposer le mouvement pour monter la jambe, pour éviter, avancer le pied pour poser, en synchronisant avec le déséquilibre du transfert d'appuis de l'autre côté. Cela tire sacrement côté plaie et muscles autour de la prothése. Au bout de 5 A R, je me suis assis, sur conseil de J M qui en a profité pour s'occuper d'une autre cliente dans l'autre salle. Puis encore 3 A R. Et retour et puis je descend m'allonger, position allongée, les jambes surélevées. 1 Heure. On m'a changé mon oreiller. j'ai hérité de l'épais, dur et bruyant, pour me coller entre les genoux quand je bascule latéralement. J'ai opéré la redistribution. Là, je me cale le dos dans le fauteuil. J 'ai fait un drôle de rêve, pendant la sieste. Je revenais à la maison, après une absence de plus de 48 h. Ce n(était pas l'actuelle, dans la géométrie. On sentait l'absence prolongée. Déboulait Cachou, tenant un rat dans sa gueule. Lequel tentait une fuite, mais je lui marchais sur la queue, et un coup de pied permettait à Cachou de le reprendre et de commencer à le croquer. Mais ce n'était plus Cachou. C'était un petit singe, familier et plein de poils, qui avait chassé pour ne pas crever de faim à cause de l'absence. Lourde sensation de culpabilité. Apparaissait alors Maurice, notre fidéle Oran Outang . Nous tombons dans les bras l'un de l'autre et nous faisons l'accolade. Comme il semblait heureux de mon retour. Il avait fait son nid dans un coin avec des meubles et des cartons. Là encore, sensation de culpabilité d'avoir laissé. Tristesse. C'est à peu près tout. Allo, Sigmund ! 05.04.06 12h15 Encore une fin de nuit gratinée. A un moment, j'ai essayé d'écrire. En essayant de relire, et en faisant remonter les sensations, je ne sais plus très bien dans quel état j'errais. Je me souviens que ma feuille avait un curieux relief. Tourmenté. Comme du bouti brodé ! Il faudra que je retranscrive pour traduire. C'était quasi de l'écriture automatique, évoluant autour des motif du bouti. Comme par hasard, cela va beaucoup mieux après le petit déj. Et l'Actiskénan. Je vais donc passer au Skenan L.P. Cela sera moins en dents de scies, etla dose sera moins forte. D'ailleurs l'anesthésiste croisée hiers après midi en allant en kiné disait que cela lui semblait logique. Bref, je me sens détendu. Changement de pansement. Anne Lyse est vraiment une merveille. Prière de changer de slip et de pyjama. J'ai craint un peu, parce que ces trucs là, c'est un peu comme les chaussettes, quand on vient d'être prothésé. J'y suis quand même arrivé, en m'accrochant, évidement, aux orteils. J'en ai profité pour nettoyer un peu le réhausseur, suite à la visite matinale de 7 heures. La routine s'installe. Christophe est arrivé quand je sortais des toilettes. Je lui ai tout mis dans un sac pour la lessive. Il a décidé de passer à deux séances par semaine et ce n'est pas moi qui le blamerais. Il va finir par être motivé ! Il m'a pété un second manche de bêche. Fauteuil. J'ai cru, à travers le couvercle, que c'était poulet frites. C'était bien le poulet, mais avec des macaronis qui avaient pris un coup de chaud prolongé au four. Il n'y avait même plus de sauce ! Mais, on ne va pas gâcher le plaisir. Je n'ai pas pu tout manger. La salade-oeuf mimosa manquait un peu d'assaisonnement, mais c'était frais et croquant. Pas fini non plus. Après, bleu. Trop salé, comme la plus part des fromages industriels. Fini. Puis trois pruneaux, sans noyaux,,gonflés avec 1\2 de 1\4 de tranche de citron. Agréable. Fini. Je ne prend plus de café. J'expectore encore. J'ai encore du papier en réserve, mais au train ou je vais, il va falloir réapprovisionner vite. Comme il y a trois ans, il y a le déroulement, et l'inspiration. En douze heures, sela fait beaucoup. Mon esprit devient bien bavard ! Nous devions avoir de la pluie, des trombes, toute la journée. Il y a juste eu du vent qui souffle dans les pins en dessus. En parlant d'eau, ils sont attaqués par des processionnaires, que c'en est pitié (pour eux). Un(e) siamois(e) sur le toit. Il y a toujours autant de pies; Dommage que la 101 soit orientée ainsi. J'ai surtout vue sur la gériatrie. C'est moins aérien et moins gracieux. J'aime bien les pies. Ce sont de très beaux oiseaux. très sociaux. Changement d'équipe. Elles ont eu deux jours de repos. Elles voient très vite la différence. Cela reste très formel. Mais c'est quand même agréable. Il y a des moments, par exemple, quand je pense au boulot qu'elles se cognent, ou des bouffées d'émotion me submergent, à tel point que j'en ai la larme à l'oeil. J'aurais envie de leur dire des tas de choses gentilles, fleuries, chaudes, tendres. Mais je ne peux pas, car je sais que cela serait mal pris. j'en ai fait l'expérience. Le retour est immédiat et sec. Ce n'était qu'une façon fleurie de témoigner que ce qu'elles faisaient me touchait. Sincèrement. Pan ! Le mur ! La géne ! Après, je me sens comme un con. Comme si un vieux machin de presque 59 balais, dans mon état, pouvait penser à badiner avec une jeunesse. je n'ai jamais été doué pour exprimer mes sentiments, alors j'ai toujours du "habiller."Là, c'est raté ! "Non de Dieu" est parti, mais Astérix est toujours là. Ce n'est pas Urgences, mais cela vaut quand même l'étude. Et je me remets à pleurer. Cela travaille dur dans les émotions. Je sais que je suis littéralement handicapé de ce côté là. Et c'est très lourd. Très handicapant. Pas étonnant si physiologiquement, je suis tout rafistolé ! Il y a correspondance, je le sais bien. Je sais aussi que c'est beaucoup plus compliqué que cela. Et que d'autres paramètres interviennent. Ha ! Papa ! Ce que ta mére a pu faire comme dégâts. Un siècle après. Quand je pense à ce demeuré de Miller qui nie avec véhémence l'analyse généalogique familiale ! Être Lacanien n'a jamais rendu intelligent un intellectuel de gauche. Asseoir et poser, sans doute. Et encore ? Il y a des moments ou le stalinien et la chasse aux sorcières n'est pas loin. Passons. 06.04.06 Le souper fut bon. Bol de soupe. Il me plait bien, ce bol de soupe. Cela redonne sens au souper. Bonne hydratation, faible volume calorique, des sucres, des oses. Cela cale bien, avec pas grand chose. Quenelles avec brocolis et choux fleur. Quand je prépare ce genre de crucifères, j'épluche bouquet par bouquet. Là, on a tranché dans le vif, et les branches sont fibreuses. C'est mangeable, mais le goût est plus fort. Eternelle sauce maronnasse. j'ai gardé le fromage préféré des gastronomes en culotte courte. Salade de fruit. Pasteurisée. Peut on attendre quelque chose de non pasteurisé dans un hôpital. C'est fade. Les pommes, les abricots, les cerises ont le même gout ! On parlait, jadis, de régime de malade. C'est encore pire. Et c'est vraiment une tendance lourde dans la restauration collective. Qu'y a-t-il encore de frais ? J'exclue ce qui a séjourné dans la chambre froide pendant des mois, et qui a crapahuté pendant des milliers de kilomètres. Pas grand chose. L'agro-alimentaire ne nous sert que du mort. Faut vraiment avoir la santé pour ingurgiter cela ! Cela devra changer, et pour cela il faudra reconsidérer tout notre mode énergétique. Mais les filles sont merveilleuses ! J'ai attaqué "Terre des Hommes."J'ai encore chialé ! Il y a des moments ou cela devient gênant. Je sens comme une énorme boule dans le ventre, prête à se déchirer, à se répandre; Un amoncellement d'émotions qui ne sont pas sorties et qui n'attendent que cela. Est-ce que cela fait prendre du ventre ? Hypothése pas si déplacée ! Les émotions, leurs produits de dégradation, font sans doute partie de tous ces restes qui m'encombrent, me surchargent. Libère toi, vieux sicambre ! (ou vieux si courbe !) Comme prévu, la fin de nuit fut plus calme. Je tournais moins. Mais de 5 à 7, c'est long. Ce matin, il fait soleil, et la lumière éblouit la chambre. La fenêtre est ouverte, et je profite du chant des piafs. Petit déj : 3 tartines. Lecture. Bandes. Toilette. La fille me refile un jetable, et je me rase de près. C'est doux. Voilà que je me soucie de mon paraître ! Le plateau est passé. Très vite. Je vais trop bien. Le hic, c'est qu'il n'y a pas de place pour moi en SSR, et qu'à moins de faire un croche pied à quelqu'un dans l'escalier, j'ai des chances d'aller à Briançon ! C'est beaucoup plus loin, et inutile d'espérer que Sophie vienne à pied me rendre visite. Et puis, il faudra plus de linge. Pour combien de temps ? Cela me trouble. J'espérais faire cela tranquillement ici. je ne connais pas Briançon. Il parait que c'est une belle ville, travaillée par Vauban. cela peut valoir l'étude,et le déplacement pour cela. Mais, c'est dans un autre département. Est-ce que la CMU prendra cela en charge ? Et le transport ? Samedi,Sophie aura Héléne et Francine. Elle ne pourra donc venir. Ce sera une bonne journée pour elle. Surtout si la gamine s'y joint. Christophe fera un saut à mobylette pour m'apporter mon linge. Mais, à Briançon ? Cela jacasse ferme dans les pins. Le chant de la vie. Il y a des trilles derrière, des appels et des réponds. Des envolées lyriques, des chants d'amour, peut-être, autant que de bornages obstinés. C'est tout cela. C'est tellement simple, vrai. Et c'est gratuit. Et j'emmerde tous ceux qui voudraient tout nous faire payer. est-ce que la nature nous pique du blé pour ce qu'elle nous offre ? Le capitalisme est vraiment une sordide perversion. Imaginez que l'on puisse s'approprier quelque chose et qu'on l'exploite comme bon vous semble est un non sens. Je ne vois , pour l'instant, pas d'autre issue. La réponse viendra dans la façon de faire, d'être. Elle viendra de l'alliance. Là sera l'enchantement ! Je rigole en pensant aux insanités du genre: " Appropriation collective ! ", et même :"la terre est à ceux qui la travaille." Quel usage est fait du bien ? Us où abus ? Parce que, le paysan qui abandonne sa terre, épuisée, au bout de cinq ans, a-t-il fait mieux ? Il en a vécu, certes. Mai, sa descendance sera-t-elle encore à même de survivre ? Le problème, ce n'est pas la propriété. C'est le rapport à ! Un système ou le cultivateur bénéficierait d'un bail reconductible, voir de carrière, après 2 reconduction, serait moins lourd. A lui de dynamiser le biome pour qu'il prospère. Il y a de la recherche à faire de ce coté là. Vu la situation de l'Arche, il faudra une structure médicale, 20 places de SSr, avec ce qui va avec, matériel comme personnel. Cela pourrait, en plus, constituer une source d'échange enrichissante. Une structure de retraite d'une quarantaine de places, pourrait s'y allier. Sans que cela ne tourne à la concentration-réserve. Plutôt une structure villageoise, humaine. Pas une lubie de technocrate, matinée d'une hérésie technocratique. Constellée de maison d'enfants, intégrée au milieu de tous les autres : Une entité complexe et vivante. Pourquoi s'acharner à séparer, cloisonner les humains ? Pour les traiter comme des bestiaux ! La bureaucratie et la technocratie nous ont trop séparés pour nous manipuler. Et asseoir leur pouvoir. On en voit, avec effarement, le résultat. On a beaucoup fantasmé sur le progrès, la tecnologie. Les orgueilleux, confits dans leur supériorité injustifiée, ont oublié qu'ils étaient eux même des humains ! C'est en retissant, ou du moins en leur permettant de le faire, des liens entre les hommes, comme les synapses entre les neurones, que se fera l'échange fertile qui nous permettre de vivre ensemble, en phase avec notre environnement. Ce qui implique l'imbrication de nos lieux dans l'environnement, tant que l'inverse. Il fut un temps ou on parlait de mettre les villes à la campagne ! Qu'elle foûtaise ! La ville repose trop sur une conception mirmillonne, hyménoptérienne. Il faut dynamiter ces concepts pithécanthropiques qui opposent la ville et la campagne. Il peut y avoir une colonie humaine quelque part, même importante. Cela ne doit pas devenir une ville, au sens actuel. Remémorons nous ce qu'étaient les villes, voici trois siècles. En fait, avant l'industrialisation. Cela ne signifie nullement qu'il faille bannir tout avancée technique, sanitaire, énergétique. Cela ne doit pas prendre le pas sur l'humain ! On peut imaginer une colonie humaine sans centrale thermique à energie fossile, sans incinérateur, quelque chose d'organique. Sans monstruosité bétonnée de plus de 4 étages ? Qui échappe à la fureur spéculatrice ? A l'âpreté du gain ? Céleri remoulade. Cru, pas noyé dans une sauce qui masque tout : Une agréable surprise. Avec une demi tranche d'orange, pour le plaisir de l'oeil. De la langue de boeuf ! Bien cuite, avec juste ce qu'il faut de sauce avec des lamelles de cornichons, une portion de carottes vichy pour travailleur de force. j'ai laissé des carottes. Tomme. Je ne saurais trop dire la base du déssert ! Sans doute un laitage gélifié à la vanille (? !? !)praline, peut être, soyons galant, disons du flan, avec une rondelle de kiwi (avec la peau et les poils), avec grains de groseille, saupoudré de copeaux de chocolat. Esthétiquement recherché. Plutôt agréable en bouche, malgré les poils du kiwi, mais en fait, cela ajoute une petite note âpre au goût. On peut regretter la coupelle en plastique transparente. Une coupelle en céramique blanche, ou autrement colorée, mais je doute que le CH en ait en réserve, eut été plus seyante. Mais, il n'y a pas de petites économie ! Encore que, à y regarder de plus près, une coupelle qui peut, moyennant lavage, certe, resservir quelques centaines de fois, sans encombrer les incinérateurs nécéssaires pour les détruire, sans oublier les camions pour les transporter, qui peut me dire ou se trouve vraiment l'économie d'energie? Ah ! Oui ! J'oubliais tout le pétrole por "activer" tout cela à chaque étape ! Notre société marche vraiment sur la tête ! Une structure comme le CH devrait avoir autour quelques hectares de maraîchage, de fruitiers, avec, au besoin, une conserverie, de l'élevage, des champs, des vignes ! Mais non. Les bureaucrates et les technocrates sont passés par là. Quelle est la longueur des lignes d'approvisionnement énergétique du CH ? Asseyez vous Estimez le coût des transports. Toujours assis ? Le coût des intrants qu'il aura fallu ! Divisez, où multipliez plutôt, par la valeur nutritive réelle + la qualité gustativeX par la valeur organoleptique. Dans quel état est le fond de votre siège ? Vous n'avez pas un petit problème avec vos lombaires et vos cervicales ? Un début de céphalée en casque ? Et ce n'est pas un rêve ! Nous sommes dans un cauchemar organisé, planifié. Je reste un européen convaincu. j'ai toujours soutenu, civiquement, l'UE. Mais nous pédalons par trop dans la choucroute. IL va falloir que cela s'arrête. "Des p'tits chemins creux pour y arriver", il va falloir virer de bord. Hélas, l'inertie est telle que autant essayer de faire faire demi tour sur place à l'Exxon Valdez, lancé plein pot. Nous allons droit au naufrage. Nous allons nous planter. Les équipements de secours ? Ce qui en reste a été privatisé, et de toute façon, cela ralentissait. Vous avez vu Titanic ? L'état d'esprit des maîtres du monstre, vous vous souvenez ? Multipliez par dix, et vous serez encore en dessous de la réalité ! La seule chose que quelques groupes humains puissent faire, c'est de préparer quelques esquifs de secours, avec un peu de matériel, quelques provisions, d'apprendre à se connaître, et à se préparer à agir ensemble, quand sera venu le moment. Cynisme et lâcheté ? Lucidité et courage ! Car il en faudra pour s'écarter de l'épave agonisante, engloutissant et broyant tout(es), celles et ceux qui avaient confiance. Car il faudra faire le deuil de tout cela ! et cela ne sera pas le moins douloureux. Je sens la boule d'émotions dans mon ventre qui remonte. J'avais prévu de faire ma convalescence à Die, à portée des miens. Mais Briançon ! Cela va vraiment être la coupure. Après tout, c'est sans doute nécéssaire. Pour elles comme pour moi. Il y a si longtemps que je n'ai pas été seul ! Et puis on m'a dit tant de bien de Briançon. J'ai envie de voir le boulot de Vauban. j'ai souvent rêvé d'architecture de ce genrepour l'Arche. Là, je serais à la source; Il y en a un autre, fin 19éme, qui vaut aussi le coup. C'est végétalisé. Il reste quelques vestiges autour de Paris. J'ai l'impression que je vais franchir un cap. Et que, ensuite, je serai plus fort. Cela passera par l'écrit. Evidement ! Quand je reviendrais, il faudra que je vois avec damoiselle Cayol. Une alliance ? Une collaboration, serait déjà bonne. Allez! Siestou ! Après, il y aura kiné. 15h40 Gros travail de kiné, suivi d'un repos. Cette nuit, j'ai entendu une camionnette s'arrêter 5_10 mètres avant ma fenêtre. Et que cela papotait ! Ils ont mis en marche un truc très bruyant, un bruit de turbine qui vrillait. Et cela a bien marché 10-15 minutes. Après, on range, toujours en papotant, et adieu Berthe. J'ai eu le fin mot au kiné. Hiers soir, au 3éme, un patient n'a pas fermé un robinet. Et les heures ont passé. Pour fairs des économies, les rondes de veilleuses sont légéres. Donc l'eau coulait, coulait. Elle franchit la médecine, arrive en chirurgie. Là, quelqu'un finit par réagir. La camionette, c'était une pompe mobile pour évacuer quelques mètres cubes d'eau ! Si Versailles m'était compté, et ses grandes eaux, à la source dioise ! Si encore il s'était agit de Clairette, les patients se seraient bousculés pour tout nettoyer, mais là, silence sur l'antenne. Une partie du personnel n'est même pas au courant ! Des fois que cela fâche et fasse des tâches. Tirons la parenthése. Je reviens à l'Arche. Tout sera conçu handi. Cela représentera sans doute un réseau long et complexe, lourd. Mais, imaginez ce que cela peut représenter de pouvoir amener un engin sur roues, capable de transporter, quelques quintaux ! Pour intervenir en catastrophe, à la suite d'un glissement de terrain, d'un effondrement dr murette, d'une rupture de canal ! Ce n'est pas rien. En réfléchissant, il y aurait un investissement à faire au CH. Installer, en bas de la pelouse, au pied du rempart, un puis canadien,bien protégé, à 1,20m,diamètre 80 pour alimenter l'ensemble, à la limite, par le réseau VMC; Cela agirait comme climatisation naturelle. Il faudrait évidement le raccorder aux chambres. Cela serait moins gourmand qu'une climatisation "moderne", et limiterait les risques de légionelloses. Mais je doute que cela effleure le bureaucrate de service, maintenant qu'il a deux hôpitaux à la fois, dont un dans le Jura. Je ne veux pas être méchant avec les copains du coin, mais ils ne savent pas ce qui les attend. Je frôle la diffamation ? Comment faut-il le dire ? Son CV est sans doute très impressionnant, il reste un foutriquet, un jeanfoutre. Et je me fais des copains et des copines ! Dans 10-15 ans, nous jugerons sur pièces. J'ai fini "Terre des Hommes."Je comprend que Saint Ex ait été si fameux. Ses images, et avec quelle sobriété, et quel panache, sont d'une puissance époustouflantes. Respect. J'ai attaqué "Le Premier Cercle, "de Soljénitsyne. Après "Devant la Guerre,", la stratocratie soviétique, de l'intérieur. Coté zek. 17h10 Agathe vient de me passer un coup de fil. Cela a l'air d'aller. Enfin, a l'air. Puis elle m'a passé Sophie. Elle vient de se tartiner les vitres, et a l'épaule en compote. Elle a le moral dans les chaussettes, au point que cela me fait peur. Et quand je lui ai parlé de convalescence, c'était la chute de l'empire romain. Véhémente ! Le déni total ! Hors de question. Elle veut que je fasse ma convalescence à la maison, en allant faire du kiné en ambulance. Il est de fait que pour ce qui est du coût, même en intégrant le taxi, la SS y gagnerait encore. Mais moi ? Et elle ? Je la sens au bord de la rupture. "Je porte tout." Je ne doute pas qu'elle porte lourd, mais peut être pas ce qu'il convient, ni de la bonne façon. Elle me fait mal. Cela recommence. Nous sommes biens, tous les deux, à porter la misére des autres. J'avais pensé me mettre un peu en congé. Souffler. J'ai l'impression que c'est râpé ! Et je l'ai voulu ! Et puis tout mon rêve, ma vision, l'Arche, le supportera -t-elle ? Je vais donc devoir choisir. Et ce n'est pas maintenant que je peux la lacher. Nous n'avons pas fait toute cette route ensemble, et avec quelle intensité, même si,c'était tellement à vif, pour lacher sa main maintenant. Elle ne m'a pas lâché, elle. Et pourtant, je lui en ai fait voir de toutes les couleurs. Voila que je me remets à chialer ! Quand cela va sortir, il sera dur de régler le débit ! Il y a tant de choses que j'aimerais lui offrir ! C'est dur d'être handicapé affectif et émotionnel. Cela ne facilite pas l'épanouissement des sentiments. C'est pourtant simple ! Je suis émotivement impuissant ! Cela vient de me sauter à la figure ! Tous les troubles d'érection et d'anorgasmie qui m'ont pourri la vie, viennent de là. Et pourtant, il y a eu des fois ou ce fut magique et superbe. Cosmique. Mais jamais aves les femmes avec qui j'étais lié émotionnellement. Et j'en pleure ! Pas étonnant si je ne suis pas toujours un joyeux compagnon. Qui suis-je en train d'essayer de manipuler ? C'est cette boule que j'essaye de faire sortir, sans tout éclabousser. Négocier cette poche avec la sienne. C'est comme essayer de vidanger deux lacs du Bourget, face à face, dans un seul effluent, en espérant qu'il n'y aura pas trop de vagues. Et la page ne va pas s'autodétruire. Quoiqu'elle attende, ce sera tout, sauf tranquille. Je vais donc faire ma propre transgression énergétique. C'est la première, et la seule chose que je puisse lui offrir. Et je ne suis pas sur qu'elle va apprécier. Par écrit, peut être.Après toutes ces années d'entraînement, j'y arriverai peut être, ce coup çi. Il fut un temps ou elle me demandait, en me voyant écrire, si je lui écrivais des lettres d'amour. J'ai essayé. Un bide intégral. Pire même, irrecevable. Pendant que je mastiquais, consciencieusement, le blanc de dinde, enfin, pour être aussi fade et fibreux, ce doit être de la dinde, industrielle de surcroît, avec le couscous, la ratatouille, ça me met des hauts le coeur, quelque chose est remonté. Je présume que c'est à Soljénitsyne que je le dois,comme quoi j'avais été en éxil intérieur. A l'intérieur de moi, cela s'entend. je suis en éxil intérieur depuis 53 ans ! Est-ce cela la schizophrénie ? Non. Enfin, pas vraiment. Mais un état clivé, c'est sur. Et cette boule dans le ventre, ce cloaque émotionnel qui cherche à sortir, et sourd par mes bourrelets, mon ventre mou, mes grosses fesses, c'est moi ! Toute ma démarche à propos de l'accouchement, des MPF, de la naissance, c'est pour donner forme à ce qui se passe en moi. C'est de moi que je parle. D'abords. Même si je parle aussi d'autre chose. Je parle de l'accouchement de moi même. Oh ! Femmes, vous qui nous portez dans vos ventres, à force de nous courir après, parce qu'un jour mon pére m'a corrigé pour m'être élevé contre l'une d'entre vous, j'ai été astreint à une gestation de 53 ans ! J'ai eu des "règles" une fois par semaine, et je suis épuisé. Vous n'avez pas idée de ce que cela peut être pour un homme de vous aimer. Et je chiale ! Pour vous avoir côtoyée, quand le MLF publiait Le Torchon, je suis votre combat. Mais ne rejetez pas le notre. Nous sommes dans le même camps : Celui de l'Humanité. Car la transgression énergétique, c'est ensembles que nous allons l'affronter. C'est à égalité, et peut être même avec un léger plus à voter avantage après, que nous allons nous battre. Nous sommes indissociables, semblables et si différents. Et que je chiale. Nous sommes les deux faces du même. Car, à l'origine, la sexualité n'existait pas. Mais c'est justement elle qui nous permit d'évoluer et d'arriver, ici et maintenant. L'Arche, c'est aussi le votre, mais vous le savez déjà. Si vous voulez que demain ne soit plus hiers, alors venez. Vous prendrez votre place,avec amour. Car, sans préjugé aucun, ni ostracisme à l'encontre de certaines dentre vous, si demain, dans un siècle et demi, l'Humanité est, je devrais écrie Est, c'est que vous l'aurez engendrée. En nous aimant. Parce que nous sommes l'Humanité. Indissolublement. Nous aurons besoin de votre expérience, de votre puissance. Simplement parce que nous ne sommes que des hommes. Parce que sans vous, nous sommes incomplets. Et parce que vous savez que c'est réciproque. C'est un presque vieillard qui vous écrit. Je sais que mes jours sont comptés et que mon energie s'affaiblit. Et je chiale. J'ai fait un rêve. Je l'ai exposé. La dernière chose que je vais tenter, c'est de le réaliser. Et j'ai désespérément besoin de vous. Et je ne suis pas le seul. Et mon nez coule, en plus. J'ai du mal à respirer, et j'ai de la buée sur mes lunettes. A vous, je propose une alliance. Il faut bien dire les choses. Voulez vous faire alliance avec nous pour armer l(Arche de Néo, et embarquer avec nous ? Voulez vous faire alliance avec nous pour mettre au monde et faire croître l'Humanité ? Est-ce que les mots que j'utilise vous parlent ? Le diois, cela vous tente-il ? Parce qu'il faudra faire avec. Et pendant un bail. Ce sera ici, où cela ne sera pas. Il sera toujours temps d'essaimer, quand l'énergie sera suffisante. L'appel est lancé. Vous choisissez. Lors des dernières transgressions, la biomasse fut emportée entre 60-95 %. Ce coup çi, je ne peux pas dire. 60 % !! Alors, la survie de l'Humanité est entre vos mains, dans vos ventres, dans vos têtes. Pensez y. Il y a des moments ou je me fais peur. Et si ? Transducteur ? Et si ce n'était encore qu'un déjouement ? Je suis obligé de faire avec. Je largue les amares. Et j'avance face au grain. En fait, l'image, c'est celle d'un radeau, un peu comme ceux de Greenpeace, qui vient se coller à la coque d'un super tanker, un Titanic format tanker, avec 6 milliars de passagers, qui lui, file droit vers l'oeil du cyclone, avec des récifs derriere le grain, et suggère à quelques passagers d'embarquer avant qu'il ne soit trop tard. Là, ce ne sera ni Lost, ni Koh Lantha, ni l'Ile de la Tentation. Ce sera la réalité, et vous n'aurez pas droit à la cérémonie du trophée. Ceci fit, vous passerez peut être quand même à la télé ! Il finirons bien par trouver cela tendance, si cela fait de l'auddimat. Il faudra, en plus, conserver la maîtrise de l'image. Surtout s'il s'avère que j'étais dans le vrai. 07.04.06 22h Je reprend la plume. Le problème de ma convalescence m'a troublé. Enormément. Je peux comparer avec les deux précédentes. Il n'y a pas photo ! Et à la maison, il n'y a pas d'équipement. Et je me connais, je vais me mettre à travailler. Sans prendre le temps. Sans me mettre en m arge. En exposant Sophie, c'est vrai. Mais là, ce ne sera plus comme avant. Il me semble avoir sincèrement progressé. je serai mieux à même de redonner la main, alors. Et à vraiment l'aider. Trois semaines. J'ai besoin de trois semaines. Elle a appelé un peu après 17h Cela semble aller mieux. La mobylette est en carafe ! Et Christophe ne s'en sort pas. Il semble qu'il passe plus de temps à squatter mon fauteuil qu'à autre chose. Et je sens que cela gonfle Sophie. Il n'aide plus Agathe pour ses devoirs. Elle craint qu'il ne se laisse aller. En fait, elle s'est décidée à bigophoner à Sylvaine, laquelle va passer la prendre demain matin pour l'amener à Die, ou elle fera quelques courses à Coccinelle, et viendra me voir pour m'apporter mes journaux, mon linge propre. Et m'en faire peter deux. Puis elle repartira rejoindre l'automobile à Chabestan, pour rentrer. Je lui ai mis 2 Marie Claire et 1 Match de côté. Elle va repartir chargée ! Je suis plongé dans Le Premier Cercle. Fantastique. Une précision dans l'hologramme ! Comment autant de bêtise, de veulerie, de sadisme, ont-ils pu mener autant de gens si longtemps ? Mais, ce qui me chagrine vraiment très fort, c'est que des gens intélligents, sincères, puissent encore se dire communistes en France ! Je veux bien que face à la bêtise crasseuse et à l'incompétence bornée des tenants du système actuel, il soit important de défendre les faibles. Physiquement, même ! Mais pas n'importe comment ! Trahir les mots est aussi une abomination. Je sais que la tradition "communiste" remonte au 19éme siècle. je sais la sociologie du communisme.. Mais, non de Dieu, les mots ont un sens. celui de l'histoire n'est pas ce qu'ils ont cru ; mais qu'ils évoluent ! Bon sang ! Une autocritique sincère leur arracherait la bouche ? Il ne s'agit pas de s'autoflageller. Simplement de dire les choses. Et ile prendraient du poids, d'un coup ! Au lieu de cela, le diois s'enfonce dans son passé, et dans son absence d'avenir. Qui va investir ici ? Michel m'horripilait, mais il n'avait pas tout à fait tort. Il faudra que la galoche du Prince Charmant soit sacrément puissante pour réveiller la Princesse ! Le patin de compétition ! Il va falloir déployer un sacré charme. Montrer des talents d'enchanteur hors paire, pour réduire toutes ces inerties involutives. Ce n'est pas un joueur de flute, qu'il faudra, c'est un homme orchestre ! Il y a de quoi hésiter avant d'y aller. Et pourtant ! Et pourtant ! Je crois que j'ai fini par comprendre pourquoi j'ai été amené ici, voici 29 ans. mais voilà, c'est tellement énorme ! Prendre ce pays à bras le corps et lui insuffler l'énergie de s'éveiller, et de monter au front, face à la transgression. Sans l'abuser. Tendrement. La chanson dit : "Prendre un enfant par la main, et pour la premiére fois.." Là, c'est prendre un pays, ses habitants, et les faire basculer dans le troisième millénaire. On en a brûlé pour moins que cela ! Dans d'autres cas, on les a subventionné ! Je me trouve en situation d'amorcer une centrale d'energie comme il y en eut peu dans le monde. Mais, avec quelles trainées ! Quelles créodes ! La puissance des idées. La puissance des mots. C'est à la fois jubilatoire et terrifiant. Et je peux aussi prendre un retentissant râteau ! Si je ne le fais pas, je ne pourrais pas me regarder en face. Et puis, pour Agathe, je me le dois. Je lui dois. Le souvenir du rêve de Babeth me revient brusquement. Juste après que nous ayons appris que Sophie portait Agathe, alors que personne n'était au courant, elle nous avait téléphoné, pour nous dire qu'elle avait fait un rêve, ou sept chamans entouraient son berceau, le berceau de notre fille. Entre nous, on disait en blaguant un peu, que c'était une chamanette. En y pensant, cela me fait un peu peur, parce que pour moi, le prix fut élevé. Je veux qu'elle puisse choisir. Ecrire cela, c'est déjà faire pencher la balance, c'est déjà l'exposer. Est-ce un don transmissible ? Une mutation définitive ? Une forme de dynastie ? Transmise par les femmes ! On me maudira. Ne lui faites pas de mal. Sinon, moi, je vous maudirais ! Jusqu'à la treizième génération ! Et cela gâcherait le rêve. Et créerait une distorsion. Qu'elle est le temps d'éclore ! Je revois son regard, alors que Sophie était encore dans le cirage, quand Agnes me l'a présentée. Deus grands yeux noirs, profonds, des agathes, qui me scrutaient intensément :"Bonjours ! Bienvenue chez les hommes!"Une heure après, on filait en ambulance vers la néonat de Valence, parce que la grignette faisait une hypothermie.Elle a commencé fort ! Avec deux tours de cordon et un noeud autour du cou, elle avait du en faire des acrobaties pour réussir cela ! Je me suis souvent demandé comment interpréter cela. Se pendre dans le ventre de sa mére ? Non ! C'est trop pour moi ! Ma choupinette. Que t'avons nous préparé ? De quoi vas tu hériter, toi et ta génération ? Dans quel monde engendreras-tu ? Que sera le monde, quand tu raconteras à tes petits où arrières petits enfants, que tu faisais du ski en Février, quand tu étais jeune ? Ma brunette, je ne suis pas sur de ne pas t'avoir refilé un cadeau empoisonné. Que tes chamanes te protègent !! Quelque part, j'ai été protégé, moi. Alors, elle, doit le sera. Bon ! Dodo. Demain sera un autre jour. 08.04.06 9h La fin de la nuit a encore été sportive. je m'étais calé l'oreiller entre les jambes pour pouvoir basculer sur le côté sans risques. C'est plus confortable. Je suis peut être un peu moins vanné à l'aube. Damedimanche. Deux jours à franchir. En creux. C'est Rachidi qui fait la visite, ce matin, au pas de charge. Magnifique soleil. Cela me chauffe déjà les guiboles. Une pie vient de passer devant l'astre du jour. Cela a fait comme une vibration, un battement. Un mouvement de lumière. Les vitres auraient besoin d'un coup, visiblement. Le petit déj est déjà desservi. J'attend que l'on me pose les bandes pour aller faire ma toilette. L'hôpital, c'est très ennuyeux. Le temps, comme les malades, pardon, les patients sont comme suspendus. On est ralentis. Je ne peux pas dire que ce sont les drogues qui font cela, même si cela peut être un paramètre indéniable. Le soleil devient carrément éblouissant. Je perçois combien j'ai raté, enfin, en partie,ma convalescence chez Eva. Comme un mariole, j'ai pensé pouvoir me débrouiller tout seul, à la volonté, à l'énergie; Résultat, 10 ans de souffrance pour retourner à la case départ. 12 ans, même,de parenthése. Ho ! Tout n'a pas été perdu. Tant s'en faut ; ce fut même une expérience fondatrice. Une traversée intense. Mais ce n'était pas une "vie normale."Et puis, douze ans, c'est long. C'est le temps d'une enfance. Le temps d'une innocence. Le temps de la grâce. Douze ans de solitude. Je sais que je n'étais pas seul, dans la vie. Mais j'ai été tout seul face à moi même. La nuit ou j'ai affronté la camarde et le jugement, ne dura que quelques heures. Mes nuits sont toujours longues. Là, j'ai eu douze ans pour fouiner, gratter, faire des coupes, décaver, démonter, excaver, fouiller. Méditer. Modéliser. Recommencer. Tout en m'activant dans le jardin et la maison. Dans la mesure de mes moyens. Cela tourne à l'éblouissement. Et le temps a fait son oeuvre. Poncé, limé, râpé, raboté. J'avais déjà bien avancé en 2003. Je devrais être bon pour le service, ce coup ci.Il ne me manque pas grand chose. Un peu d'energie. Pour émerger et être visible. Il faut que cela marche. Je leur dois cela. Je ne peux plus rester en arrière. Il est temps que Sophie arrive, je n'ai plus que deux feuilles. En fermant les yeux, c'est somptueux. Un camaïeux de rouges, d'oranges, de roses. Les jaunes et les verts, ni les bleus ne viennent. C'est chaud. On a envie de s'abandonner, en se contentant d(absorber. Partir. Dans une heure, le soleil passera au dessus du montant de la fenêtre, et le feu d'artifice se calmera, évoluera. En fermant le gauche, je vois une tâche blanche, non stable. Il y a dedans une structure qui me fait penser à la forme d'une coccinelle et à une toile d'épeire. La plus grande, la plus en arrière, moins lumineuse, et la plus petite, décentrée vers le bas, à droite, plus énergique. Si je bouge la tête, cela se déplace. Plus je me tourne vers la source, plus elles s'écartent et s'égalisent. Ce doit être un effet sur les lunettes. Bon, je vais alles faire ma toilette, sans bandes. Je tiens à être présentable quand Sophie va arriver. Et puis, j'ai envie de pisser. Et comme je n'ai plus de pistolet... 10h30 J'ai fini. j'ai installé le tabouret. Et j'ai réussi à m'installer, les jambes allongées. Pour faire passer la gauche à plat dessus, j'ai du m'y prendre à deux mains, et en faisant des grimaces. J'en ai piqué une suée ! J'ai calé l'oreiller dans le dos, la tablette passe, je suis prêt. Les filles viennent faire le lit. C'est un peu comme un ballet. La jeune black avec plein de tresses semble très réservée. Elle n'est pas grande, plutôt mince, mais il y a une sorte d'energie latente qui irradie. Toute proportions gardées, elle me fait penser un peu à Michel Blanc. Il n'a pas l'air de grand chose, comme cela. Mais, en dessous, il y a une puissance surprenante. Cette fille doit avoir une force impressionnante. Sans avoir besoin de l'étaler. Je la verrais bien pratiquer un art martial. On a pas du tout envie de se fâcher avec elle. Dehors, elle est peut être exubérante. Je l'avais dèjà croisée, comme cela. Comme sa doublette, plus expensive, elle. Cela a payé ! Le passage au Skénan LP 10, avec Stilnox, et dormir sur le côté a été efficace. Je somnole jusqu'à 7h. Je descend en dessous de 37?, et je suis passé de 15\10 à 13\7 en tension, et en dessous de 60 pulsations Et j'ai même envie d'écrire. Je sens que je vais apprécier le petit déjeuner ! Je ne me sens pas tout courbaturé, à bout de force. Je distingue les premiers bourgeons, vert tendre, en train d'éclater sur 1 des arbre qui domine le toit de gériatrie, et un autre à côté est couvert de fleurs blanches. C'est vraiment le printemps. Et je me sens mieux. Le ciel est encore un peu couvert, peut être même pleuvra-t-il ce jour. Il semble que ce soit vent du sud. J'ai ingurgité hiers 3 Libés, et 1 CI. Il faut bien "mastiquer" et prendre son temps. Pauvre droite ! Il n'ont que ce qu'ils méritent. La gauche est dans le même cas, ce qui, pour me chagriner davantage, ne me surprend pas. Les écolos s'épuisent à se castrer les un(e)s les autres. L'extréme droite profite de la décomposition de tout le monde, c'est son boulot de ravageur, et l'extrême gauche en fait tout autant. J'espère que Berlu va sauter, car il (lui et son système) sont devenus(ils l'étaient au départ, mais c'était moins flagrant)une véritable honte pour l'Humanité. C'est à vomir ! Et c'est désespérant. Parce que l'abrutissement, l'ignorance, l'inconséquence et l'incompétence sont devenus la règle là bas. Par l'évolution du système. Système dont nous profitons également. Ce qui laisse plus que dubitatif sur l'avenir. Le populisme et la démagogie ont de beaux jours devant eux. Et je ne vois pas un semblant de début d'issue possible. Personne n'ose dire que nous sommes dans une impasse effroyable,que nous ne pourrons pas nous en sortir avec les vieilles recettes ! Que non seulement nous ne pourrons pas avoir plus, mais qu'il faudra avoir moins, qu'il faut cesser de gaspiller et économiser, recycler. Qui dira que c'est un problème individuel? Et collectif ? Et qu'il faut des solutions individuelles et collectives ? Qui dira que les entreprises ont pour fonction de satisfaire les besoins des citoyens, et non uniquement l'inverse ? Qui dira que, au sein de l'entreprise, un citoyen reste un citoyen, et non une créature de l'entreprise, taillable et corvéable à merci, que l'on jette après usage ? Qui dira que non seulement il va falloir se serrer la ceinture, mais qu'il va falloir se serrer les coudes ? Sans discrimination de sexe, de race, parce que nous faisons tou(te)s partie d'un seul et même organisme, l'Humanité ? Et que nous avons besoin des savoirs et des compétences de chaque individu ? Que la diversité, c'est la richesse, surtout quand elle se met en phase ? Il faut cesser de colporter des contre vérités. Il faut cesser de répandre des mensonges. Il faut cesser de raconter des craques qui changent selon les auditoires qui ne veulent entendre que ce qui leur fait plaisir. La situation n'a rien de plaisant. Mais elle est analysable, surmontable. Car elle n'est que transitoire. Nous sommes dans un processus organique évolutif de transformation. Les vieilles grilles matérialistes, marxistes, et toutes leurs dégénérescences historiques, sont bonnes à être considérées par des paléopathologistes. Mais les grilles libérales le sont tout autant. Nous devons revoir tout notre rapport à l'énergie, à l'environnement, depuis l'industrialisation. Pour utiliser la créode de Toeffler, nous avons dépassé la troisième vague, et nous sommes passés dans la quatrième. ce qui correspond aussi à la MPF 4 ! Nous allons devoir reconsidérer toutes nos théories, et toutes nos pratiques. Il faudra plus de pragmatisme et d'intelligence, et de culture que d'exaltations émotionnelles. Il faudra d'abord survivre. Satisfaire les besoins primaires : Manger boire, être à l'abris, se vêtir, être en relation, s'individuer et activer un(les !) méta-organisme. Ce n'est pas théorique ! C'est pratique. Cela n'obéit à aucune des règles édictées par un théoricien fumeux et mégalomane. Nous sommes dans la bio-énergétique. Il va falloir, très bêtement, revenir aux lois qui régissent les interactions entre les éléments. Il va falloir retrouver l'intelligence de la terre. Il faut cesser de considerer que les ruraux sont des arriérés congénitaux. Il faut cesser de penser :"Celui là fera des études, celui là fera paysan !" On peut faire des études, et être paysan. D'ailleurs, la majorité est hautement qualifiée. Il faut cesser de considérer que les intellectuels valent plus que les manuels, qu'un éboueur vaut moins qu'un toubib. Nous avons besoin de tout le monde. Et chacun peut et doit y trouver son épanouissement. Cessons d'installer des murs entre des castes en autarcies. Pour survivre, la société doit être fluide, souple. S'il n'y en a point, il faut installer des passerelles, des ponts entre les différents groupes. Car il faut savoir qu'à 14 ans, on est pas fini. On n'est même pas vert. Et on peut évoluer à 21 ans, 28 ans,35,...70 ans. Il faudra donc qu'à chaque moment de sa vie, par décision volontaire de progresser, où par nécessité passagère, chaque individu ait la possibilité d'approfondir où d'infléchir ses compétences, et qu'i(elle) beneficie des moyens de le faire sans a couper de la réalité pratique. Il faudra donc envisager une autre structure. Les obsédés de la superstructure, des forces sociales, de production, de la nécessité historique, iront se faire rhabiller chez plumeau. Ayant été anarchiste, et ne l'oubliant point, j'ai une mémoire peu commune. j'ai connu le gauchisme de l'intérieur. j'ai vu ces petits "grands théoriciens" aux petits pieds, avec leurs sectes, ces adeptes de l'escalade dela lutte idéologique, minables petits impuissants qui s'imaginaient "fer de lance de la pensée prolétarienne", "avant garde du Grand Parti de classe pur et sans compromission avec les socio-traitres,"fruits d'une effarante dérive perverse, qui tentent de prendre toute la société en otage pour qu'"éclatent les contradictions du système honni, en refusant de voir qui paye les pot cassés de leurs certitudes idéologiques. Tou(te)s ces pseudo révolutionnaires ne font qu'accroître l'entropie et accélérent la transgression. En s'arqueboutant sur les manques du système, ils les renforcent et accélèrent l'inertie. Du diable, je me souviens quand même de ce qui se passait quand j'étais en primaire. Je voix comment cela se passe maintenant dans les pays en voie de sous développement . Ce pourrait être mieux. Certe. Mais il faudrait apprendre à faire avec ce que l'on a, faire preuve de créativité, d'invention, manifester sa liberté plutôt que son aliénation. Au diable tous ces croques morts, ses thanato-practeurs idéologiques. Dieu sait que je n'ai rien contre ceux dont c'est la profession, même si, energétiquement, je peux émettre des critiques. Tous ces pisses vinaigre, ces aigris de la politique, ces malheureux résidus de matrices d'un autre cycle, vont devoir mettre la main à la pâte et s'initier au travail du levain, à la micro-flore et à la micro-faune ! Il va falloir redescendre dans la vie. Et se faire à l'évolution comme "fait historique!" Je ne peux qu'admirer le dévouement individuel de beaucoup, dans leur implication quotidienne, aux côté de ceux qui sont en situation de faiblesse, de manque. c'est d'une profonde humanité. Mais j'ai trop d'expérience pour ne pas savoir ce qui se passerait s'ils devenaient dominants. Ils ont remplacé les organisations caritatives piétistes, en les côtoyant parfois. Ils ne seront jamais que des amortisseurs de la misére en bout de chaîne. Amortisseurs tout à fait nécéssaires, surtout quand il y a déstructuration. Mais se draper dans des oripeaux usés, délavés, en les repeignant d'une couche "révolutionnaire", c'est de l'escroquerie. Pas la peine de maquiller la solidarité, l'entraide, l'amour, sous des postiches pseudo-idéologiques. L'humanisme n'est pas une honte, une tare. Partager, être altruiste, n'est pas un^pêcher. Même si bien des propagandistes zélés s'acharnent à nous le faire croire. Chaque individu est lui même le formidable résultat de la coopération de millions de cellules, de micro-organismes, eux même issus d'anciens organismes qui ont fait alliance. Et tout ce petit monde, en s'harmonisant et en étant ensembles, dans la mesure de l'adaptation à l'environnement extérieur, fait que chacun d'entre nous est un individu . C'est à dire une entité unique, douée d'un potentiel unique, et qui doit apprendre à réaliser son intégration(intelligence et(souligné) culture), dans le méta-organisme Humanité, au moins, et au mieux, l'intégration dudit méta-organisme dans le niveau de complexité au dessus : La Terre. Homo Sapiens Sapiens Sapiens. Pour le niveau de dessus, il existe, sans doute le 23éme, il faudra attendre encore un peu. Nous n'en sommes qu'aux tatonnement théoriques. Mais cela risque de renvoyer la révolution newtonienne, einsteinniene même, au rayon ou celle ci ont renvoyé Ptolémée et Aristote en leurs temps. Mais, pour l'instant, il faut se préparer en dix ans, à ne plus dépendre du pétrole, des importations de matériaux, d'energie. Nous devons apprendre à faire, pardonnez moi l'expression nihiliste, avec sa bite et son couteau ! En clair, il va falloir faire avec ce que l'on a. Et ce que l'on a pas. Et s'en contenter. Avec l'acquis actuel, en restant à un niveau "artisanal,"PME-PMI, "faire" avec des minis fours solaires, des éoliennes, des méthaniéres, voire des piles à combustibles, autrement dit conserver une RD sidérurgique, chimique, biologique,et des applications pratiques, sans retourner à l'âge de pierre. Si le "confort moderne" doit être mis mis en balance avec la survie de tous, nous verrons bien ce qu' énergétiquement nous serons à même de tenir. Avoir de l'eau potable, une alimentation saine, être habillés et avoir un toit, des relatons, me semblent plus utiles que l'accumulation de quincaillerie fragile et superflue. Ce n'est pas dans l'avoir, à l'extérieur, que nous trouverons ce que nous sommes ! C'est dans l'être, et à l'intérieur. Ce n'est pas dans l'individualisme égotiste que nous nous réaliserons. C'est dans l'individu corrélé, altruiste et solidaire. Il s'agit de revisiter le concept même d'humain, d'Humanité. J'ai récemment été interviewé à propos de ce qu'avaient été, pour moi, anarchiste, Vincennes. Paris 8. Cela m'a permis de me livrer à toute une remise en perspective. Anar, j'étais. Anar, je suis. Mais j'ai évolué. J'ai retrouvé le sens de cette ancienne queste médiévale et renaissance qu'était : Faire ses Humanités. Faire son Humanité ! Cela reste, et le restera longtemps, le fruit d'une démarche individuelle. Volontaire. Et elle est sans limite dans le temps et l'espace. C'est l'affaire d'une vie. J'ai été, et je reste, un étudiant. J'irais toujours vers. La vie ne sera jamais close. Puisque' il y a évolution, il doit y avoir adéquation. Nous devons faire avec un système ouvert. Donc rester ouvert(e)s nous même. On peut trouver cela déstabilisant. Mais c'est très dynamisant. Vous avez bien appris à marcher (donc le déséquilibre dynamique), à parler. Vous avez expérimenté la sexualité, les enfants. Nous sommes plastiques. D'une plasticité ahurissante. Nous sommes d'une polyvalence surprenante. Nous disposons de potentialités dont vous n'avez pas idées. Songez, à volume musculaire, ce qu'est capable de faire un chimpanzé de 40 kg ! Une différentiation génétique ? J'en doute. Je crois que c'est surtout dans la tête. Je sais ! Ils utilisent l'énergie autrement. Notre énorme cerveau consome plus d'énergie que nos muscles. Et c'est justement ce qui fait de nous des humains. Avec l'expérience acquise, sommes nous incapables d'aménager notre niche, de telle sorte que la niche atteigne un niveau vibratoire tel qu'elle évolue elle même, et nous fournisse au moins, ce dont nous avons besoin. Comme il y a évolution, ce ne sera jamais une stase. Il faudra toujours veiller à maintenir un équilibre dynamique. Toujours recommencer, négocier. S'adapter. N'oublions pas que tous ces "progrès" dont nous avons bénéficié depuis 150 ans, 100 ans, cette pléthore, ce confort, ce titanesque transfert d'energie, ce n'est pas sorti du néant. Cette energie, nous avons, bien souvent, été la prendre chez les autres,,en soumettant des peuples innombrables, en piétinant leur humanité, et en détournant à notre profit, leur energie. Notre confort, nous l'avons acquis malhonnêtement. Le capitalisme, le libéralisme, sont d'autres vocables pour le gangstérisme. La mise en coupe réglée, la mise à sac des réserves dela planète se payent au prix fort. cela ne s'est jamais fait que par et pour une infime minorité qui subjugue une minorité plus large pour faire le sale boulot à sa place, en lui promettant des roupies de sansonnet. c'est une immense duperie. Même ceux qui bénéficient des minimum sociaux ; ceux qui, même se contentent de faire la manche et d'aller mendier auprès des organismes caritatifs, sont encore des privilégiés. Nous sommes des privilégiés gavés, difficiles, prétentieux. Le rééquilibrage énergétique, qui ne saurait qu'advenir, va nous remmener à la situation d'un africain, d'un brésilien, d'un vietnamien, d'un indien de base. D'un français d'il y a deux siècles. Avec, sans doute, un petit quelque chose en plus. C'est quelque chose que l'expérience m'a enseigné. Quand, dans le début des années 80, fin des années 70, quand je faisais des études agricoles pour un BTS TAGE, on parlait dèjà d'usure génétique. D'amélioration massale. Je me souviens d'un taureau, Prim Holstein, Rocket, capable de multiplier, alors , par dix, le rendement d'une laitière. Mais ces bestioles ne pissaient qu'à grand renfort de complément hyper riches, et devenait de plus en plus fragiles. De plus, plus elles pissaient, plus il était difficile d'écouler la production. D'où distorsion de plus en plus grande, et on en constate les méfaits actuels, entre le productivité, donc aussi les producteurs, et la demande. Les producteurs étant pris dans un cycle infernal de compétition, entre eux, et les consommateurs qui trouvent normal de payer de moins en moins ! Mais ce qui m'avait frappé, c'était l'hypothèse, envisagée, que si une rupture énergétique, amenait un ensauvagement brutal, il y aurait apparition d'un plateau génétique de base, bien au dessus de ce qui existait avant. Par la sélection massale. Après que les "barbares" aient mis cul par dessus tête l'empire romain d'occident, tout l'expérience acquise,scientifique, technologique, même si ce mot fait sourire bien des technocrates actuels, ce que les ingénieurs romains ont réalisé alors, tient encore, et il n'est pas dit que leurs réalisations à eux durent aussi longtemps. Il serait d'ailleurs plus prudent et plus juste, de parler de gallo-romains. Car il y rut échange et synthése. Et nous n'avons pas perdu nos origines(au sens ou l'explicite Amin Malouf ). Cela risque de ressembler un peu, sans être identique, à un mélange du 17 éme et du 21 éme siècle. Tout en étant radicalement nouveau ? Ce sera autre. Et si nous avons acquis notre confort,au détriment de plus faibles, d'ailleurs, maitenant qu'ils n'ont plus rien chez eux et qu'ils sont fascinés par le clinquant de notre apparence, il me semble très mal venu de les traiter comme des infra-humains. Nous les avons utilisés, spoliés, et il est juste qu'ils veuillent des miettes du gateau. Conservons, au moins, notre humanité. A traiter l'autre comme une bête, on en devient une soi même. Prendre garde à l'extréme droite, et la droite extrême ! Méditez ! A force de traiter les humains comme des bêtes, vous avez des bêtes ! Sans acrimonie aucune pour ces gens là, individuellement. Ils ont perdu une partie de leur humanité. Et ils sont près à suivre n'importe qui qui les prendra dans le sens du poil, en flattant ce qu'il y a de moins humain en eux, le démagogue le plus cynique, un affairiste de la pire espèce, par exemple un ravageur involutif, qui verra une occasion de satisfaire, en bon vampire psychique, ses désirs de totipotence, d'expansion de pouvoir, de gonflement de l'ego. Je souhaite,de tout mon coeur, que Berlusconi, cette véritable tache pour l'Humanité, disparaisse. Mais, pour laisser la place à qui ? A quoi ? Comme tous les ravageurs, il n'est qu'un symptôme d'un déséquilibre structural. Et cela ne se fera pas par un coup de baguette magique. Le réajustement ne va pas se faire par l'opération du saint esprit. Je ne crois pas à ce miracle là. Il ne suffira pas d'une élection. Il ne suffira pas d'un mandat législatif. Pas même de deux ou trois. Les réactions d'un méta organisme sont beaucoup plus lente. Il faut que chaque individu évolue, dans les fait. Cela veut dire que cela prendra des générations pour qu'un socle stable émerge, et l'on reconstruise à partir de ce socle. Parce que la transgression énergétique va, elle aussi, s'étaler dans le temps. Et l'espace. La chaotisation du système de notre environnement nous laisse parfois sidérés. Sans réaction. Même avec une très forte détermination, il faudra lacher quelques positions fragiles, tellement belles, pour se replier sur des lignes plus solides, mieux défendables. Energétiquement tenables. Organiquement viables, réparables. Que les différents "discours"auxquels je fais référence ne surprennent personne. IL faut bien des points de vue pour appréhender tant soit peu un système. Un système est un concours de dynamiques en coévolution. En co-hérence. Ce n'est que bien après que l'on peut définir le point d'application moteur (clé de voute) de l'ensemble. Alors, et seulement alors, on peut envisager de changer le point d'application je me propose de faire. Avec votre participation. Pleine et entière. Cela peut faire peur, mais il faudra me faire confiance. Je ne crois pas que je reste encore longtemps à vous emmerder. La théorie que j'ai pu "bâtir", vous l'avez entre les mains. Vous avez les matériaux, le cheminement. J'espère seulement que vous en ferez bon usage. Vous êtes le "plateau génétique."Je vous lègue le "plateau acquis." Je vous lègue l'Humanité que j'ai trouvée, conquise. Je m'en remets entre vos mains, et vos esprits, pour le faire pousser, fleurir, fructifier. Pour qu'elle essaime. Voila que je me remets à chialer. Au fait, c'était Dimanche, ce matin. Pour la premiére fois, depuis Mercredi 29, à 13 h. J'ai pris un café. J'avais oublié l'effet du café sur le transit intestinal ! Pas même 1/4 d'heure après. Ce fut très violent. Je ne suis pas bien leste. Même en me retenanr très fort, je ne suis pas arrivé à temps sur le trône ! J'ai du changer le slip, le pyjama, et à ma grande confusion, le drap ! la toilette fut encore plus profonde que d'habitude. Je me suis encore rasé. La figure, pas le cul !?!? Evidement. La contingence est parfois cruelle. Elle vous semblera sans doute, souvent même, injuste. Dans l'ordre naturel des choses, la justice n'existe pas. C'est uns convention, incluse dans l'Alliance humaine, un objectif à atteindre et tenir, au même titre que les trois piliers habituels. Ce serait donc plus sur un quadripode que sur un tripode, que l'Homo Sapiens 3 se construira. Un niveau de complexité au dessus du à l'évolution. Nous verrons, si effectivement nous sommes là pour le vérifier, ce qu'il en sera dans un siécle et demi. Bon ! Je vais faire ma sieste. Le sommeil ne vient pas. Alors, on continue. Dans la société occidentale, si on s'accorde un peu sur la grille de Dumézil, elle a l'avantage d'exister, nous sommes partis sur la tripartition, parait-il indo-européenne. Grosso modo, et même encore plus grosso que modo, l'énergie sociale se dissipe sur trois pôles. La caste sacerdotale. La caste guerrière. La caste des paysans. Le reste n'est que broutilles et vétilles sans importance. Les marchands assurent la circulation entre les 3 autres. Les artisans, une corporations (je mettrais un S pour montrer qu'ils sont plusieurs), très minoritaire, représente un premier niveau de spécialisation technique. Il y a aussi le corps des scientifiques. A l'origine accaparé par les religieux, les seuls qui avaient la possibilité d'étudier, de réfléchir, de théoriser. Nous avons, grosso modo, conservé cette structure, pendant des siècles. Le christianisme, aussi paradoxal que cela apparaisse, est venu glisser un grain de sable dans la mécanique. En apportant, au moins au niveau théorique, et ce n'est pas rien, l'égalité entre les hommes et les femmes. Même Saint Paul, ce parangon du machisme, est obligé de le confesser. En permettant aux femmes, toutes choses restant relatives, cela s'entend, d'échapper à cette caste guerrière pour glisser dans la sphère religieuse, le christianisme fut un des plus grand ferment de déstabilisation de l'Ordre. Pis ! En permettant au scientifique, de fort mauvais gré, il est vrai, de s'émanciper du religieux, le christianisme a permis un transfert d'énergie, dont on commence seulement à mesurer la portée. La fécondité du christianisme en surprendra encore beaucoup. Parce que, en autorisant, donc en justifiant ce transfert d'energie, le christianisme a littéralement sapé la base du tripode ! L'énergie sociale s'est déplacée vers la sphére marchande, et vers quelque chose qui n'est encore qu'à ses balbutiements : La sphére civile. Autrement dit : L'apparition de l'individu ? Fait unique et très récent à l'échelle humaine. La caste religieuse s'est donc dissoute. La caste guerrière itou. Mais, l'esprit qui les animait, lui, n'a pas disparu pour autant. On a confondu superstructure et infrastructure. Superstructure et Esprit. Spiritualité et religion; Militaire et guerrier. Instinct de survie,agressivité, n'ont pas disparu, non plus. Et ce qui cheminait souterrainement, peut ressurgir anarchiquement. L'anticléricalisme est une autre religion. L'antimilitarisme, une autre forme d'assujettissement. L'Occident a permis à la sphère marchande de prendre la maitrise de l' énergie sociale. Avec la caution piétiste. Et la subornation de la violence, sa légitimation, même. Nous devons cela au protestantisme. Particulièrement développé par les WASP. La prééminence du Religieux civil. Mais du religieux quand même ! Le hic, c'est que, à force, le civil s'est développé à son tour. Tout s'est plus où moins sécularisé. Mais cela regimbe ! Pour l'instant, cela cafouille sérieusement même. Car on partait d'un modèle indéfini, extensible. Un système ou, moyennant droit de propriété,un individu a le droit d'accaparer ce qui, antérieurement, était un droit collectif, et d'en user comme bon lui semble. Mais, voila, ceux qui étaient là avant, ne sont pas conviés au banquet. Pis ! Ils sont soumis de force. Considérez donc la façon d'opérer la colonisation des anglais, et celle des français, au nouveau monde. C'est, bien évidement; les anglais qui ont gagné ! Montcalm, Dupleix, coûtaient bien trop cher à Louis 15. Et surtout, impliquaient une volonté. Ce dont il était totalement dépourvu ! A quoi se joue, parfois, l'histoire. (Cf Jean Duché.) Et donc, à force de laisser les marchands manipuler la science, la religion, et la force, on a finit par, par un effet de rétroaction négative, parce que cela coûte trop cher de développer l'éducation, parce que le retour sur investissement n'est pas assez rapide, par donc taper dans la crème éduquée des "clients", qui sont ravis de grappiller des miettes du rêve, parce que c'est plus rapide. Mais, à long terme, la base de la pyramide est constituée de crétins ignorants et acculturés, que le premier histrion (télévangéliste !) ) peut manipuler. Ces abominations, dont la puissance se mesure au nombre de téléspectateurs qu'ils sont capables de mettre en transe, pour leur siphonner des dizaines de millions de dollars, en leur faisant croire qu'ils pourraient en faire autant, ce qui, bien sur est faux, ne sont qu'un bizzness. Et n'a rien à voir avec la spiritualité. En France, la superstructure religieuse n'est plus, à part quelques avatar involués, comme le sieur "Anthony". Ce qui, avec les techniques actuelles, n'annule pas leurs capacités de nuisance. Même résiduelle. Je considère comme beaucoup plus redoutable, les franges du "born again" protestant, y compris sauce papiste, les évangélistes pour ne pas les citer, que je mets avec les témoins de Jéhova, les scientologistes, les Mormons, les adventistes, les raêliens. Il sont le résultat de la déchéance du religieux, laissé entre les mains d'ignorants-apprentis sorciers. L'irrationnel est la règle, l'émotion la loi. Et l'adhésion se doit d'être totale. Tout comme la main au porte feuille. C'est tout et n'importe quoi, sauf de la religion ! C'est ce qui arrive quand un individu, pour une ou plusieurs raisons, est frappé d'impuissance. Bafoué dans son "identité."Il se raccroche à ce qui lui donne, encore, puissance et fierté. C'est totalement illusoire, et ne résiste jamais à l'épreuve de la réalité. C'est une forme de sublimation spirituelle pour prolonger le déni, et ne pas succomber à la colère. Comme, la plus part du temps, cela ne peut amener satisfaction, cela débouche sur la colère. Ou une chute encore plus grande. Avec un déni encore plus grand. Ces nouvelles religions ne sont que des dénis renforcés. A ce propos, dans le monde arabo-musulman, au départ, l'équilibre était le même, à la louche; Mais l'Islam a instauré la prééminence du religieux. Avec sujétion du guerrier au religieux. Et la caution du piétiste au marchand. L'artisan, le civil, n'ont pas d'existence. La fuite en avant du guerrier étant la seule issue possible pour échapper au religieux, en réduisant le droit des femmes en dessous de celui du bétail, et en verrouillant le tout par le judiciaire, entièrement soumis au religieux, sans possibilité d'évolution par une jurisprudence civile indépendante, on a fabriqué une machine infernale. La science n'a pu bénéficier d'aucun espace, aucune energie, pour se développer. Dans l'Oumma, il n'y a pas de société civile. C'est l'horreur ! Bon à lapider ! C'est un système qui, n'ayant pas d'échappatoire, sauf violente, mais la concurrence étant mieux armée, on passe, ne peut fabriquer que des impuissants. Le monde arabo-musulman est impuissant. Ataviquement impuissant. Condamné aux explosion extrémistes et irrationnelles. Centré sur ses couilles, un musulman est pensé par ses couilles. Son choix est limité. Où il se réfugie dans un piétisme désincarné, ou il opte pour un islamisme qui lui rendra un peu de puissance, de couilles. On comprendra aisément qu'un jeune, issue de cette matrice involutive, perdu dans une société civil, je vais même plus loin, civilisée, ou il est impuissant, puisse trouver tentantes des couilles islamistes pour briser cette infamie civile sans couille, incroyante, avec barbarie. Là encore, il y a confusion. La prééminence du marchand, même déguisée du faux nez du civil, ne laisse pas la place, qui lui revient, au spirituel. Le transfert énergétique du religieux vers le spirituel dans la sphére civile, n'est pas encore digéré dans notre société chaotisée par l'excroissance marchande. Les temps à venir devraient voir émerger une domination du civil, qui aura mis au pas les marchands, avec un transfert énergétique vers la spirituel, plus où moins du côté de l'écologie, de l'entraide, la solidarité, et reformulation de l'esprit guerrier, nullement incompatible avec le précédent, dans une forme de service civil, intégrant les arts martiaux. Des guerriers civilisés, en quelque sorte. Mais, nous n'y sommes pas encore. Car, enfermée dans un cercle vicieux infernal, en plein déni, la société musulmane ne va pas lâcher prise comme cela. Incapable d'évoluer, murée dans son complexe de supériorité qui refuse son infériorité, elle ne peut que tenter une sortie puissante, avec des couilles. C'est ce que représente l'islamisme. L'islamisme est un sursaut de couille, avec récupération de la prééminence du religieux, le refus d'évoluer, qui manifeste l'impuissance de l'Islam face au défi de la modernité scientifique, à l'hérésie d'une "civilisation" irréversible, une incapacité à reformuler une énergétique sociale efficace. Le déni est suivi par la colère. Il semble que la probable version puisse être chiite, les plus opprimés, qui vont nous sortir de derrière le keffieh un nouveau nabi. Un messie qui, bien entendu, à quelques broutilles près, va confirmer, surtout pas infirmer, ce qui a précédé, et qui va "energiser"une oumma exangue et moribonde. Ataviquement incapable d'une production scientifique endogéne, mais habile à s'accaparer les technologies occidentales, maîtres encore pour quelques temps d'une partie des énergies fossiles, leur puissance de nuisance n'est pas négligeable. Et les effets collatéraux redoutables. Particulièrement pour les populations qui ont émigré hors du cauchemar, sans avoir encore eu le temps de réaliser le transfert énergétique mental qui va avec. Il nous a fallu combien pour en arriver là ? Plus de deux siècles ! Trois ou quatre, en fait. Et il y a encore des gens qui croient en l'infaillibilité pontificale, en la génération spontanée, l'immaculée conception, la création il y a 8.000 ans, et à une foule d'autres calembredaines, toutes aussi irrationnelles que le matérialisme historique, le parti de l'avant garde du Prolétariat organisé (si, si !!!)la main invisible du marché (dans la culotte de ma gamine ?!). Il y a encore des dizaines de millions de gens qui ne voient pas le rapport entre l'énergie qu'ils dissipent, et celle qui manque aux autres !! Il y a encore des dizaines de millions de gens qui sont persuadés qu'il n'y a pas de rapport entre leur train de vie et la transgression climatique !! Et nous voudrions qu'ils gobent tout cela sans moufter ? D'autant que, transgression énergétique aidant, notre diversité génétique faiblissant furieusement, bien des pratiques culturales correspondant aux zones tropicales, sub- tropicales, vont bientôt être de rigueur ici, et très bêtement, leur pigmentation, c'est cynique mais c'est réel, va devenir une nécessité, ici, pour la génération suivante. Ce qui a été la zone tempérée ne va plus l'être. Mais c'est dans cette zone, à l'interface entre un sud grillé, et un septentrion encore frais, que la civilisation va se jouer. Et je dis, j'affirme, que c'est dans cette moyenne montagne, diversifiée, présentant donc plus de possibilités adaptatives, qu'une intégration culturelle complexe et dynamique, énergiquement durable, reproductible même, va s'opérer. S'il est un lieu ou une Humanité "nouvelle" peut trouver et prendre racines, c'est ici. Au pays du livre. Je ne le répéterai jamais assez. Quand la transgression aura raboté, éliminé ce qui dépassait, ce qui restera, le "plateau génétique" acquis, ce sera le livre. Car l'Humanité s'est projetée dans le livre. Elle Est par le livre. Sans le livre, nous ne serions plus que des Sapiens, des sapiens même ! La lecture de Saint Ex me l'a fait comprendre. Je comprend la foi des musulmans dans leur livre. Le problème, c'est qu'ils ne connaissent pas les autres, et qu'ils en sont prisonniers. Dans une société orale, un livre est uns révélation. N'oublions pas que ce fut le cas pour nous. celui qui a connu la révélation est éperdu dans sa foi. Il a raison, puisque c'est écrit ! L'ennui, c'est qu'il y a des millions de livres. Certains ne servent à rien, si ce n'est à remplir les poches de ceux qui les ont édités, en siphonnant le fric de ceux qui les ont achetés. IL en est qui sont carrément pathogènes. Criminels même : Mein Kampf, La Dianétique, entre autres. Si un livre est un recueil d'informations codées, d'hologrammes, un peu comme une plante porte un complexe de molécules, de protéines, dont certaines peuvent être hautement toxiques, il en est de même pour les livres. La connaissance de la botanique, issue de l'expérimentation pratique et scientifique, permet d'évoluer dans un biome, sans risquer de s'intoxiquer. La livrolologie, la pratique expérimentale et scientifique permet de ne pas être victime des livres pathogènes. Il n'a jamais servi à rien de casserle thermométre pour faire "passer" la fébrilité. Plutôt que de limiter les livres, sources d'infestations potentielles, mieux vaut en apprendre la science, la puissance. Mithridate, ou es tu ? Tous ces impuissants, ces frustrés involutifs, qui voudraient formater la culture en limitant les livres, sont voués à disparaître. On n'échappe pas à l'évolution. Même si elle connaît des ratés, si elle subit les avanies d'une transgression énergétique phénoménale, la civilité, la civilisation, processus évolutif qui se traduit par la prééminence du civil, je n'ai pas dit dominance, puisqu'il a appuis sur quatre pôles énegétiques, ne peut qu'aller de l'avant. La civilisation est irréversible. Et elle s'enracinera dans le livre. Et je le dis et je l'écris : Cela se fera ici. Dans le diois. Voici ma vision. Pour plus de détails techniques, de définition, de profondeur de champs, je répondrai aux demandes. Ce qui implique qu'il va aussi falloir apprendre à formuler les questions. A question idiote, réponse idiote. J'ai tenté d'exposer ma vision. De verbaliser une perception intérieure : Le fruit de mon expérience. Ce n'était pas une mince affaire. Car je suis beaucoup de choses, sauf simple. ce n'est surtout pas ma femme qui prétendra le contraire, elle qui prit tant de râteaux ! Elle qui est, elle même, si complexe. Elle sans qui je ne serais arrivé à rien, où alors quand ? Dieu sait que ce fut détonnant, particulièrement quand il ne se passait apparemment pas grand chose. Deux grands handicapés, arque boutés l'un à l'autre, incapables de se lâcher sous peine de sombrer irrémédiablement. Deux trajectoires si étrangères, et pourtant, si proches, deux grands blessés à vif s'apprivoisant lentement, et dans la douleur, plaies contre plaies. Voyant, j'ai approché de suffisamment près son enfer, pour apprécier la valeur de sa recherche personnelle, sa puissance, elle m'a tenu tête pendant 23 ans, avait-elle vraiment le choix, pour affirmer que dans son domaine, c'est une très grande maitresse. Même , et surtout si cela la fait chier que je le dise. Il en est qui font deux heures de route,aller, pour en "profiter". Et cela a un sens. Et si l'occasion m'en est donnée, j'espère bien lui rendre ce que je lui doise me remets à chialer ! C'est con ! Hein ! Je n'ai même plus de pudeur à cela. J'ai gaspillé trop d'energie dans des rôles qui n'étaient pas miens. Cela peut être si simple ! Si économique ! Si joyeux, en plus ! Mais cela, on ne nous l'apprenait pas. Personne ne leur avait appris non plus. ILs ont du expérimenter sur le tas. Ce que nous avons fait également, avec des avancées que nous ne voyons pas. J'espère que ce que nous transmettrons à notre descendance, joint à ce qu'ils devront, à leur tour , à leur expérience propre, leur permettra de prendre la transgression à bras le corps, et d'en sortir vivants et plus forts, comme ce l'est quand on a affronté la camarde, à bras le corps, quand on survit. J'espère que, nouveaux gens du livre, maîtrisant la nouvelle alliance, ils seront à même d'infléchir le cours de l'évolution en maîtrisant la transgression énergétique, et qu'ils enracineront une Humanité libre et en symbiose avec notre hôte. Et j'espère que, ensembles avec celle ci, ils cogénéreront quelque chose d'inconnu jusqu'à ce jour qui pourrait s'appeler Dieu ! Et que je chiale ! Il y avait longtemps ! je ne forcerai personne à me croire. Surtout pas ! Je sais trop ce qu'il en coûte de croire ce que l'on a point vérifié expérimentalement. Je devais écrire. C'est la voie que j'avais choisi. Celle du livre. J'ose parler de la voie du livre. Parce que, j'ai expérimenté la puissance du Verbe, tout bêtement ! Parce que, par là, j'ai expérimenté la puissance de l'esprit. De l'Esprit. L'Esprit, ce petit truc au coeur de notre ADN, cette étrangeté qui nous a mené, depuis la bactérie, il y a plus où moins 3,5 milliards d'années, à nous Homo Sapiens 3, les pieds dans la terre, la tête dans les étoiles, dont nous sortons, imprévisibles fonctions supérieures d'un méta-organisme cosmique, en queste dans l'espace-temps, autour d'une étoile qui, elle, mourra quand elle aura épuisé son carburant, improbable entité à la veille d'essaimer dans, peut être, d'autres dimensions. Humains, mes soeurs et frères, je vous souhaite bon voyage. Cramponnez la barre ! Il y a un grain qui arrive. Un autre l'a dit, même si je n'étais pas sur sa ligne : "N'ayez pas peur !" Vous ne savez pas ce que vous êtes capables de réaliser ! Vous ne connaissez pas votre puissance. Ne laissez pas des charlatans, ils prolifèrent comme la vérole sur le bas clergé en ces temps troubles, vous jivariser l'esprit, avec des bimbeloteries à 2 balles, des trucs prêts à consommer, moyennant finance. Ne prenez pas des vessies pour des lanternes, et des miroirs aux alouettes pour le paradis, surtout s'il est question de fric. Ne vous soumettez pas ! C'est si dur ensuite d'en sortir ! Je ne suis pas un marchand. Je me pense comme un humain, individué, fait de chair et de sang, ayant envie de participer à l'Humanité, d'apporter ma contribution. Je me sens créateur d'Humanité ! Je veux bâtir un transducteur. Une machine à évoluer. Un truc inscrit dans l'environnement. Une structure dissipatrice d'energie, faite par les hommes, conçue pour des humains. Une structure dissipatrice d'energie capable de se dupliquer, enracinée dans son biome. Une structure dissipatrice d'energie à l'échelle de l'homme, à sa mesure. Comme on disait, jadis, à l'aune de l'homme. Une structure dissipatrice d'energie surgie du fond des âges, tendue vers le devenir. L'Arche de Néo. Une machine à voyager dans le temps. Le rêve que je porte depuis que j'ai affronté la mort et le jugement. Un rêve d'humain. Un rêve pour rendre au diois ce qu'il m'a offert. J'espère que pour les diois, ce ne sera pas "contre leur propre plein gré!" Un rêve pour Sophie et Agathe. Je rêve. Et j'emmerde un UMP qui a énoncé que les rêves étaient criminels et néfastes ! Quels rêves fait-il, lui ? Rêve-t-il seulement ? J'ai dit que le diois est le pays du rêve ? Le dois est un rêve ! Le rêve de ceux qui y sont passés depuis 30.000 ans. Peut être 300.000 ans ! Vous ne me croyez pas ? Co-naissez donc le diois. Vous aurez des surprises ! Quand on y est passé, qu'on a vu, j'ai bien écrit vu, on veut y être. Car c'est un pays, voyez le Seigneur Glandaz, qui vous force à ?tre. Où à disparaître. C'est un fabuleux lieu de pouvoir? Un noeud énergétique auquel il faut se mesurer. Un pays qui forge des géants. Et il faudra des géants pour tenir face à la transgression énergétique. Même handicapé, on peut être géant. Ce seront des géants qui porteront l'Humanité naissante. Ce seront des géants qui lui donneront la liberté et la maturité, et la guideront vers l'essaimage. Et ces géants, c'est vous ! Si un apprenti totalitaire tente de vous en priver, désarmez le, et apprenez lui . Cette puissance est en votre esprit. Apprenez la. Maîtrisez la. Servez vous en. Individuez vous. Si vous saviez ! Vous devez l'expérimenter. Le 09.03.06 19h15 Bon voyage. Bonne nuit. Jean Loup. Ces textes seront accessibles sur la toile, libres d'accès. Free, ou open source, comme disent les anglo-saxons. Chacun pourra se les approprier. Ce sera comme les logiciels libres. Si vous jugez que vous leur devez quelque chose, vous pourrez payer, en réglant, au moins, un geste politique, comme on dit, la version papier, les livres. J'ai imaginé cela pour financer l'Arche de Néo. A chacun selon ses moyens. A chacun selon ses convictions. Je rêve ! Et en plus, je crois que cela peut marcher ! Je crois que c'est énergiquement viable. C'est déraisonnable ? Cela me semble, bien au contraire, éminemment raisonnable. Je fais le pari que face au chaos, il se trouvera des femmes et des hommes qui tiennent debout. Des humains fiér(e)s de l'être, capables de se rêver en face, d'en discuter, annoncé, mais nié. Elles, ils, sont déjà nombreux ici, tout à fait conscient(e)s et déterminé(e)s. Et "il en viendra de partout." Je le vois. Cela me dépasse dèjà. Ma cartouche est vide ! L' angoisse de l'écrivain : Le manque d'encre ! Dans quelques temps, ce texte sera sur la toile, comme une bouteille à la mer, libre d'accès à tout humain sur Terre. Nous verrons bien si cette vision est capable de se condenser, de se matérialiser. De franchir le temps. L'Appel de l'Arche de Néo est lancé. La réponse est de votre ressort. Qu'êtes vous prêt(e)s à faire pour un rêve ? Pour le rêve que je vous propose. Le rêve d'un transducteur. Un rêve qui sens le soufre ? Qui sait ? Seriez vous prêt(e)s à payer pour voir ? Un pari risqué ? Vous avez bien fait celui de naître pour être ici et maintenant ! Existe-t-il quelque chose qui soit sans risque ? ?tre, ou Avoir ? Prendre le sens. Lâcher prise et se battre à mains nues. Devenir un guerrier de l'Esprit. Se fondre dans le flux. S'ouvrir au flux, à l'esprit. Pas besoin d'aller à pétaouchnoc, ni à la grande Chartreuse. C'est encore plus simple. C'est là, à côté de chez vous ! Seriez vous timorés ? Je vous ai connus plus farauds ! Plus entreprenants ! Prenez la modernité à bras le corps, sans peur. Elle n'est, après tout, que ce que l'on veut bien qu'elle soit. Apprivoisez la. Vous domestiquiez bien des chevaux de 800 kg ! En prenant un taureau par les cornes, on peut le coucher. La modernité est une modulation énergétique. Vous maîtrisez le WI FI, l'ADSL, vous maîtriserez la modernité. Cela s'apprend. Et par le livre, dans le livre, vous fondrez votre devenir. Les livres ne sont que le support du Verbe. Vous craignez l'hérésie ? Gentes et gentils diois du livre, vous êtes les hérétiques d'autres. Alors, allez au bout de votre hérésie ! Vous croyez au livre, à des vieilleries aux quelles plus personne n'ajoute foi, comme Justice, Liberté, Egalité, Fraternité. Vous êtes d'indécrottables idéalistes. Ne vous battez plus pour des fantômes d'un autre cycle, pour quelque chose qui n'est plus. Battez vous pour la vie de demain ! Si vous voulez que vos gosses restent ici, autrement que dans un service publique agonisant : Respirez un grand coup. Ouvrez vos écoutille. Osez le grans large. Hissez la voilure. Montez à la manoeuvre dans les hunes. Armez l'Arche de Néo, l'Université Libre Européenne Environnementale. Jouez à fond la bio, l'environnement. Osez ! Tas d'hérétiques à la mors moi le noeud ! N'ayez pas peur. Empoignez votre centimètre cube de chance, et foncez. J'ai appelé l'Esprit. Vous n'avez pas idées du nombre de fois. K Dick fait dire à la femme du maître du Haut Chateau, qu'il a interrogé le livre (des transformations ) pour presque chaque membre de phrase. J'ai interrogé l'Esprit. J'ai interrogé le livre. Depuis 1970. Les mots ont-ils un sens pour vous ? Prenez garde, le nexus approche. Après, il sera trop tard. Avant, c'était trop tôt. Gentes et gentils diois du livre, je vous écris parce que c'est maintenant. Où jamais. Vous, les chevaux légers du livre, utilisez l'énergie. En la concentrant là ou on ne l'attend pas, au point faible. Inspirez vous de la technique des nomades, le rezzou. Le Blitz.La pichenette énergétique qui fait tomber les empires empâtés trop surs de leur puissance. La transgression énergétique fera le reste. De l'audace! Vous avez voté Non ? Jouez l'Europe en vous imposant à elle. Cette grande escogriffe vous fait peur ? Booster vos représentants, faites le siège de Bruxelles. Prenez la main. Jouez la culture, l'environnement, l'écologie, la formation des cadres hyper compétents à formation longue. Bac +7. Des pro de terrain. Tous terrains, même. Energétiquement fiables, maîtrisants les arcanes énergétiques d'un éco-système, depuis l'exploitation familliale jusqu' à la région. Jouez la qualité. Visez l'excellence. Remuez vous le cul ! Osez un projet régional structurant, de dimension européenne pour 2007. Prenez les à revers, là ou on ne vous attend pas, l'énergie et la culture, et coupez l"herbe sous les pieds de ces pantins. Vous verrez ; Jouez 2007. Il y a une occasion à saisir. Une aubaine énergétique ! Car ils ne sont plus à même d'imposer leur volonté. Vous n'osez pas ? Le ridicule ne tue plus ; les politiciens, ceux que nous avons élus, comme ceux que nous n'avons pas élus, en font la démonstration tous les jours. Osez l'Arche de Néo ! C'est jouable ! Une candidature dioise pour 2007 ! Un projet pour le diois, un projet pour l'Europe. Aves la toile, on peut activer un réseau, faire prendre la mayonnaise, la faire monter. Sans indiscrétion, en dehors de tout à priori idéoligique, sur le département, on pourrait rassembler combien de signatures ? Ce sont nos élus, ils sont comptables deu mandat que nous leur avons donné. Ils peuvent s'arranger pour nous offrir cela. Un diois qui jouerait l'énergie, l'écologie durable et reproductible, au milieu des mammouths marchands, terrifiés à l'idée de voir leurs dividendes partir en fumée. L'élection de 2007 peut être un transducteur pour leur mettre le nez dedans, en changeant de moteur. Ils sont coincés, n'ont riens à proposer, mais pensent encore que nous ne savons pas encore. Mais là, c'est nous qui avons la main, avec une quinte flush, alors qu'ils n'ont qu'une paire de valets ! Et avec suite à la couleur, encore. Il faut juste changer le point d'application, et cela passera comme une lettre à la poste. C'est quand ils auront lu qu'ils comprendrons qu'ils se sont fait avoir comme des bleus. Depuis la maternelle à bac + 7, concentré là. Que cela reste souple, une approche énergétique systémique, dans un lieux ouvert de façon aléatoire. Je veux bien porter ce projet, à condition d'avoir une équipe qui n'ait pas froid aux yeux, capable de reprendre des positions perdues, à l'audace. Un commando qui investira la forteresse en douceur, et qui dévoile publiquement, quand les caméras sont là, le projet pour le diois, un projet européen, centré sur l'énergie, la culture et l'environnement, une université pour former 28 diplômés Bac + 7 par an, depuis le technicien rivière, le biologiste de compétition, comme la tête sur la flore des niches endémiques. Avec tous les niveaux intermédiaires, les classes vertes, la ferme école, ceux qui viennent en profiter por se ressourcer,ceux qui les nourrissent, les vêtent, les lavent, les soignent, tous les artisans, les praticiens. Tout cela finit par faire une jolie colonie. C'est suffisant pour décrocher quelque chose de Bruxelles. Avec les contributeurs volontaires, on peut arriver à une masse critique suffisante. Après la divergence, on fait avec. Un projet régional structurant d'importance européenne, à 30 millions d'euros, c''est que l'on a pas osé assez haut. Cela se joue à l'échelle de dizaine de millions d'euros. Combien coûtent 20 km de deux fois deux voies ? Avec cela, vous créez des dizaines d'emplois directs, des centaines d'indirects, une station TNT à 2000 km de rayon d'action, en 120 langues. Avec la crème enseignante européenne. Les chercheurs en pointe à portée ( Grenoble n'est pas loins ), une édition de BD, 12 dessinateurs par an. Des artistes, des artisans sous contrat, 12 pour 1 an, reconductibles 3 fois. Vous obtenez une arme de culturation massive, à L P. Une machine infernale apprivoisée, civilisée. Qui va leur échapper, et dont ils seront incapables de diriger à leur service. Dit comme cela, cela manque de puissance de définition. Mais c'est jouable. C'est un cinquante mille tonneaux, gréé en goélette, maniable, insubmersible, avec un équipage au haut du panier. 2007, cela peut se jouer au moins pour prendre date et dérouler la suite. Parce qu'il y aura plusieurs élections. Un coup à babord, un coup à tribord, vous jouez avec nous où vous sautez !! Vous voulez prendre le risque ? Bon, je me glisse dans mon dodo. Il est tard ! 10.04.06 7h45 Pourquoi ne pas tenter une filière agronomique, en bio ? Depuis le BPA et le BTA, en i an, le BTS, en deux, ingénieur, quatre ans(que l'on ne dise plus : Ingénieur à Grenoble, mais diois, simplement ! ), avec trois ans de plus pour un doctorat, et trois ans de rab pour ceux (celles) qui veulent vraiment pousser plus loins. Micro-organismes, champs énergétiques-résonance (morphique), tout à fait par hasard. Il y a suffisamment de praticiens dans le diois pour asseoir une école, l'Ecole Libre Supérieure d'Agriculture. Je préfère agriculture à agronomie, cela me semble plus humble, plus enraciné dans une pratique. Les exploitants agricoles se prétendent agronomes. Et les travaux d'un Bourguignon me semblent plus "porteurs", énergétiquement, que certaines émules stipendiées de la COFASE. Dans la chaotisation qui monte, et va monter en 2007, là ou le champs politique est en ruine, le champs social en loque, avoir des idées claires, simples, réalisables,sera une force puissante. Faites donner le ban des coopératives bio, de producteurs et de consommateurs, les associations. Ouvrez la ! Devenez les acteurs de votre propre développement ! Que le diois donne de la voix. Et que son tonnerre stupéfie tous ces rassis fossilisés de Valence, de Lyon, de Paris, de Bruxelles ! Que le chant, il y a combien de chorales ici, du diois ravisse leurs âmes, et qu'ils vous accorde ce dont vous avez besoin. Gentes et gentils diois du livre, me reconnaissez vous maintenant ? Ai je trouvé les mots pour le dire ? Faudra-t-il, en plus, mettre les gants beurre frais ? Passage du staff. Il n'y a pas de place. Donc je squatte un lit de chir. Pas rationel, économiquement parlant. La végétation, les verts tendres, prend son élan. En un samedimanche, le bouquet qui est contre le toit a gagné 20% de feuilles. Comme il pleut aujourd'hui, c'est moins écrasé par la lumière, plus profond. Je suis encore cloué au lit, mais ma convalescence sera printanière. Et cela me donne une idée; Pour formaliser les cycles de l'Arche, je propose, vous disposerez, je propose trois moments clés : 30 Mars, 18 Juillet, 15 Septembre. Ce pourrait être des foires, aux semences, aux plants, pour la premiére. Pour des récoltes pour les autres. Ce pourraient être des plages de temps, ou les alliés viendraient apporter leur contribution énergétique, échanger, partager, se ressourcer, faire provisions. Des moments de haute puissance. Ils logeraient à l'Arche, où dans des structures environnantes, une semaine, deux semaines. Plus s'ils ont de l'énergie à dissiper. Ainsi se perpétuerait l'Alliance. Si on m'incinère, il faudra retirer les prothéses. Je demande qu'elles soient conservées et utilisées comme base de méditation sur la contingence. Morbide?Paganisme idolatre ? Considération lucide de la réalité. Il a trop usé de l'esprit ! diront les chagrins aux couilles sèches comme leur esprit. Je leur suggère de lire le Monologue du Vagin ! Ils mouilleront un petit peu, ce qui sera une sensation nouvelle pour eux qui sont secs ! La proprioception est-elle transmissible par le Verbe ? A condition de la greffer sur sa propre expérience. Ce qui implique préalablement de co-naître. Cela passe alors par un accord. Les musiciens connaissent ce que je décris ; les électroniciens aussi ; quand il s'agit d'importer une séquence vibratoire, un fichier, et de le stabiliser. Je me trompe ? Les mots sont plus puissants quand on les connaît, les pratique longuement, intensivement, avec constance. Et comme le discours ambiant l'est, ils sont aussi creux, vides, interchangeables et jetables. Ceux qui nous gouvernent sont des baudruches venteuses, qui font "Pffruit" sous l'effet de la dépression. Aves, à peu près autant de de mobilité que d'autonomie. Nous sommes au degrés 0 de la politique. La cinquième est une charogne. Et les politiciens sont comme des nuées de charognards qui s'empaillent à qui mieux mieux, à qui aura la morceau le plus juteux ! C'est à vous dégoûter de la démocratie. Qui va oser changer le point d'application ? Qui va balancer un grand coup de latte dans l'essain ? Qui va les prendre par le colbaque, les secouer un grand coup sans leur donner quitus ? Qui osera dénoncer les pires, ceux qui prétendent faire le ménage, rétablir l'ordre : Super monsieurs Propres, du genre à vous contaminer une nappe phréatique, en vous laissant votre linge bouffé aux mites, dignes vecteurs d'une restauration qui ne veut pas se reconnaître. Vestiges d'un ancien régime totalitaire, dont les derniers lambeaux sont en train d'être digérés par l'évolution.. Ces gens là ont la civilisation en horreur, et voudraient rétablir les priviléges ! Qui osera dire que l'extrême gauche, qui n'a jamais admis sa compromission avec l'abomination lénino-stalinienne, même affublée des lorgnons du vieux, et de quelques touches de vert, très pâle, n'a strictement riens à proposer ? Qui osera dire que l'apparition d'un organisme planétaire renvoie tous les discours misérabilistes, altermondialistes, tiers-mondistes, au rang de colifichets que l'on agite pour se persuader d'exister ? Qui osera prendre les écolos par la main, et leur dire que la récréation est terminée, qu'il va falloir faire preuve d'un peu de tenue, de conviction théorique ? Ras le bol des torcheurs de mouches avec des gants de boxe ! Vous êtes aussi stériles qu'impuissants, tellement vous voulez paraître respectables ! Vous vous pensez comme parti de gouvernement ? Vous êtes encore empégués dans la vieille social-démocratie. Vous aves des comportements de SFIO ! Palsambleu ! Faut-il botter pour vous piquer et vous tirer de votre torpeur ? Il ne se passera sans doute pas grand chose en 2007. Alors profitons en ! Qu'avons nous à perdre ? Lâchez vous . Osez l'écologie. Qu'une bourrasque écologique vienne souffler un grand coup sur une stase mortifére ! Risquez la flamme ! Allumez le feu !! Portez haut l'étendard de l'écologie, et regardez quand même ou vous mettez les pieds. N'ayez pas honte d'être écolos. ?tre écolo, c'est affirmer qu'il y aura un demain, et que ce demain, tout rocailleux et épineux qu'il soit, il peut être joyeux. L'écologie n'est pas triste : Elle est energie vitale lancée vers ! Les multinationales et leurs "chiens courants" (? ! ) politiques vous raillent, vous trainent dans la boue, vous font des procés ! C'est que vous les empêchez de dormir tranquilles. Les écolos sont le cauchemar des gangsters qui mènent le sabbath actuel. Par ce que vous avez ce qu'ils n'ont pas : Une éthique ! Parce que vous avez une vision organique holographique qui les démange. C'est vous qui portez le monde de demain. Pas eux ! Alors il faudra que dans la réalité, l'inanité de leur vision soit manifestée, pour que votrevision perce. Il faudra que la transgression énergétique mette tout cul par dessus tête,avec des dégâts innombrables qui vont suivre, nous n'y échapperons pas, il faudra faire avec, pour qu'un réajustement énergétique puisse s'opérer. Et il n'y aura aucune garantie, pas de filet. L'aléatoire et le chaos. Cela libère aussi beaucoup d'energie. Ce n'est pas sans règles. Il y a une trame. Un réseau de lignes de forces. Vous verrez ! C'est très pratique. Existe-t-il une écologie musulmane ? L'Islam étant une théocratie qui vient du désert et y ramène, je ne crois pas. L'écologie est civilisation et fait de civilisation. Cela ne peut guère passer par une théocratie, qui assèche. Ahmedinejad, Khoméini, Ben Laden, des écolos ? Vert sur vert ! Qui est dominant ? C'est plutôt caca d'oie ! Non ? Avec uns forte nuance rouge, du sang de ceux qui ne sont pas soumis. Cela tourne au marron des chemises brunes. Calomnie ! Qui sont les plus violents antisémites actuellement ? Qu'allait faire Husseini,grand mufti de Jérusalem à Berlin, aves Hitler ? Sauf à renier la prééminence du religieux, et à se civiliser, il n'y aura pas d'écologie musulmane. l'écologie est harram. Une surprise me ravirait. Le problème des banlieue, c'est que dans les années soixante, on a traité les humains comme des statistiques. Comme pour l'élevage industriel. Ce faisant, on ne leur a pas permis d'avoir accés au civil. Ce n'étaient que des pions dans des cases, des barres, des tours; On ne leur a tout simplement pas fourni les clés pour accéder à la civilité. Une société civile dans les banlieues ? ! ? ! Quel était la fonction du système éducatif dans les années 60-70 ? Fabriquer de bons et loyaux ouvriers pour l'industrie dévoreuse d'emplois ! 20% de bacheliers pour les cadres. Et qu'est ce qu'on a fait, avec la meilleus volonté du monde, en passant à 80 % avec le bac ? 60 % d'inadaptés à un mode de production qui avait muté. Parce que plus c'est éduqué, plus cela conteste ! Plus cela devient difficile ! A force de leur répéter que les travailleurs manuels sont moins que les intellectuels, ils l'ont cru ! Faire des études permet d'accéder à des postes plus élevés ! Oui ! Mais l'évolution technologique tend plus à diminuer les postes qu' à en créer ! D'où contrainte infernale : Plus on fait d'études, moins on a de boulot ! Plus on monte, plus on descend. Vous êtes surpris de voir la jeunesse dans la rue ? C'est peut être confus, brouillon, parfois même en porte à faux, ils sont privilégiés ! Mais on les a programmés pour cela ! Ils ne font que manifester nos propres contradictions. 80 % au bac. Vous y croyez vous, à une société ou il y aurait 80 % de cadres pour 20 % d'ouvriers ? Et leur faire accroître que, parce qu'ils auront étudié, ils n'auraient pas à aller au charbon, à mettre les pattes dans le cambouis, c'est une faute politique ! Mais on importe des travailleurs immigrés pour ces basses tâches ! Et les filles et les fils de ceux que vous avez importé dans les années 60-70, que croyez vous qu'ils pensent avec leur bac, en pleine désindustrialisation ? Les émigrés, vous savez bien, ces gens qui viennent de ces si beaux pays, encore préservés, si authentiques, ou l'on va passer les vacances pas chères. comme des princes. Tellement à leur place quand ils vous servent ? Tellement hospitaliers, chaleureux, polis, empressés à nous faire plaisir ! Là bas, chez eux ! A ravaler leur misére devant notre munificence. Mais ici, ils sont tellement indécents, déplacés, déstabilisants. Tellement envahissants. Et rebelles, en plus,exigeants des droits. Auriez vous envie d'échanger leur vie contre la votre ? Vous êtes surpris qu'ils veuillent expérimenter la votre ! Vous êtes riches et ils sont pauvres. La loi de la pression osmotique, vous connaissez ? La diffusion énergétique, vous ignorez ? Vous flambez, mais vous voudriez que cela ne se sache pas. Vous êtes riches, puissants, gras, mais il faudrait que ceux que vous avez spoliés disent : " Oui, mon commandant." Mais dans quel monde vivez vous ? J'ai trop tiré sur la moquette, mais voux êtes camés jusqu'aux yeux à l'energie, que s'en est une honte ! Et vous êtes comme les toxicos. De mauvaise foi, menteurs, combinards, sans scrupules. Prêt(e)s à tout pour votre dose. Vous serez, si ce n'est déjà fait raccordés au gaz ! A volonté, sans soucis. Sauf que, en cas de rupture d'approvisionnement, c'est le manque. Si en plus EDF craque ! Vite! On rebranche la perf. 48 heures sans télé, sans congélateur, sans micro-onde, sans lave vaisselle, sans centrale vapeur, sans ordinateur, plus de baladeur, de DVD ! L'horreur ! C'est pourtant ce qui vous pend au nez. Et c'est moi qui suis toxico ? Parce que j'ai appelé l'allié ! Mais dans quel monde vivez vous ? Sur quelle planète errez vous ? Vos perceptions sont-elles si déformées que votre proprioception ne vous crie point : DANGER ! Peut être préférez vous l'ignorer ! Vous allez redescendre en cata, je vous le dis. J'ai appelé l'allié, et je vois. Mais vous êtes aveugles, désorienté, au bord de la crise. On ne fait rien ! On ne touche à rien ! Pourvu que cela dure. Que se prolonge l'extase ! Vous allez la prendre dans la gueule,l'extase, quand cela va gripper. Parce que cela va gripper. On n'échappe pas à un processus organique massif, évolutif. On n'échappe pas à son sort. On fait avec. Et on fait en sorte de ne pas le subir. De le maîtriser. Mais je parle dans le désert. Les marchands vous ont tellement blousés, surstimulés, embobinés, que vous êtes dans la pulsion compulsive. Et je parle de raison. Vous êtes en état infantile, surhormonisés, et je parle comme un vieux shnock, d'avant la bombe atomique, du temps de engrenages, des hacheuses à bras, quand on faisait encore le foin à la main, et qu'on tirait avec des chevaux. Ce n'était pas la bohéme, mais nous n'étions pas malheureux non plus. Quand j'ai eu mon premier argent de poche, au lycée, j'avais 13 ans. 160 francs, 1,60 Franc ! Le Carambar coûtait 5 f, le Malabar 10 f, un vélo 1/2 course 10000f (100f) ; Je n'imaginais même pas aller au café, au coin du marché où de la gare.Avons nous vraiment gagné au change ? J'en doute. Le progrès reste, pour moi, une notion très relative et très hypothétique, dont je me sens, j'avoue même que je l'ai plus où moins voulu, exclu. Dès 67, cela a déraillé. 68 a manifesté la rupture. Depuis, la divergence s'est approfondie. Quand j'entend tous ces corbeaux vomir leur bile sur les ex soixante-huitards, ils n'ont pas dégéré que l'on écorne leurs rêves, grandes théories à l'appuis, je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a méprise. Moi, il m'a semblé que c'était le délire techno-bureaucratique dévoreur d'energie, broyeur d'hommes, et de femmes, que nous rejetions ! Etrange relativité mémorielle? Enorme occultation mentale. Nous nous sommes fait rouler dans la farine. Incroyable passe passe. Fabuleux trompe l'oeil de Vincennes. Immense fureur dévastatrice. Et puis, la redescente brutale avec l'EMI. I l parait que cela s'appelle La rencontre avec l'Ange. Un ange noir, la camarde. Dans ma culture, les anges étaient beaux et gentils. Pas terrifiants. Le comique, dans l'affaire, c'est qu'il s'agissait d'un sac de Monoprix, rose, il me semble, avec un M blanc, en guise d'applique d'ambiance . Monoprix comme signe de l'abomination ! La tentation à refuser ! Quelle ironie ! A partir de quand l'absurdité prend-t-elle sens ? Les marchands, les rois du monde, sur un air de techno ou de house, avec plein de stroboscopes, nous font exécuter un sabbath infernal. Faut se libérer ! Encore ! Encore ! Il parait que les EMI noires sont l'exception. Elle était pour moi, celle là . Encore un truc que je n'ai pas fait comme les autres... D'où me vient cette sensation étrange d'avoir toujours été autre ? De ne jamais avoir été avec les autres. Ma différence génétique, peut être était elle telle ? Etait ce l'empreinte du chaman qui se manifestait ? Dans les livres, on parle d'élection. Moi, je l'ai vécu comme une corvée, une plaie. Il est vrai que dans la société occidentale, être élu n'a pas le même sens. C'est gratifiant. Sauf que l'occident a tout inversé. Et l'élu devient l'idiot du village, la tête de turc. Les élus du système sont plus des anti-élus, des involutifs, que de vrais élus ! Ironie ! Si le Christ revenait, il se retrouverait vite fait avec une camisole chimique, après s'être fait rectifié la facade par la BAC du coin, pas compréhensive du tout. Parce que, circonstance aggravante, il serait bronzé et frisé. Le pied tigré infaillible pour prendre un râteau retentissant. Dire que Sophie m'avait épousé pour que je lui fasse la vie belle ! La pauvre ! Un éléphant dans le magasin de porcelaine de ses rêves ! Un goéland que des inconscients méchants ont mis à mal, quand elle était petite, et qui apprend, douloureusement, à déployer ses ailes immenses pour s'envoler. Tiens! Il y avait longtemps ! Je n'ai pas été le compagnon idéal pour elle, bien trop préoccupé par mes propres plaies, et mes propres ailes. Aujourd'hui, c'est différent. Mes plaies sont fermées (presque), quoique encore douloureuses, et mes ailes deviennent fonctionnelles. Vous en profitez. J'ai bien l'intention de l'en faire profiter aussi. Après 23 ans, c'est la moindre des chose. Je suis sur qu'elle en est une autre, et même sacrement puissante. Je vois ses patchworks évoluer. Je pressens ce qui en sort progressivement. Quand je parle de goéland, ce n'est pas par hasard. Elle est immense. Et comme elle se terre, personne ne la voit. Sachant qu'on ne reconnaît que ce que l'on connaît déjà, comment pourrait-elle être reconnue , puisqu'on ne la connaît point ? Quand on est autre, je suis bien placé pour en parler, il est quasi impossible de se faire reconnaître. Parce que l'on est hord champs. C'est un des gros problème de notre société : Son rapport avec l'invisible. Au propre et au figuré. Et cela va se payer au prix fort. Une société de mal voyants, d'aveugles, ou les sans perceptions sont rois, prétend réguler le monde en imposant sa dictature sensible ! Que les mals voyants et les aveugles me pardonnent ces images, mai je pense qu'ils sont à même de les comprendre. Nous allons droit à la sortie de route, dans le décors c'est tellement grisant, enivrant ! Totalement déraisonnable ! Que faire de ce vieux con radoteur au bord de la route, qui agite ses cannes ? Vous serez moins farauds, bientôt, quand l'automobile sera cassée, dans le champs, contre un arbre, et qu'il faudra vous ramasser à la petite cuillère. Il est 17h05, et Agathe n'est encore pas venue. Il ne faudrait pas qu'elle rate son car. Je ne pourrai pas faire un câlin à ma choupette. Je ma réjouissais de sa venue. J'attendais. Je n'avais pas de lilas à lui offrir, mais Agathe ne viendra plus ! Et vlan ! Je chiale! J'ai beau interroger ma montre. Je remets mes desserts dans le tiroir. Le car de 33... Je reste dans mon fauteuil, avec une feuille et mon stylo, et je pleure. J'ai le nez qui coule. Je me sens si ridicule. Impuissant. Cela fait si mal. Et je ne sais même pas ou je vais atterrir. Je ne sais pas ou vont se passer mes trois prochaines semaines. Je sais que je suis sur unlit éjectable en chirurgie. Ils ont besoin de place. 1000 euros la journée, c'est du luxe. Et rien ailleurs ! Il y a comme une tension, palpable, d'un seul coup. Suspens ! La suite dans le....éme épisode de notre grand radio feuilleton :" Ca va bouillir !"Il faut bien que cela évolue. Mais je me sens, là encore, comme étranger à cette histoire. C'est pourtant mon histoire, mais ce n'est pas moi qui tire les ficelles. Cette histoire, édifiante, est très révélatrice de l'état de notre médecine, et de la "compétence" du bureaucrate qui a fermé le SSR, le moins coûteux, parce que la gériatrie génére plus de profits, payés par le contribuable. Pauvre médecine ! Pauvres malades. L'involution progresse à grands pas. Monte. Enfle! Y aura-t-il un méchant gros "Pffruitt ?" Ce que je sais, c'est le silence qu'il y aura après. Un silence assourdissant. Comme après tous les krachs. Un silence de mort. La camarde va faire amples moissons. D'immense brassées d'âmes vont être fauchées,et vont se retrouver, transies, désorientées, par troupeaux entiers. Vous en ferez peut être partie. Je ne puis grand chose, sinon dire que ce sera désagréable, mais seulement un mauvais moment à passer. Si vous n'avez pas grand chose à vous reprocher, n'ayez pas peur du jugement. Rassurez vous ! Vous comprendrez alors ce que je dis. Vous comprendrez alors ce que vous auriez pu faire, et le prix du gaspillage. Car vous comprendrez, alors, ce qu'auront à payer ceux qui seront restés. "Pour garder la maison!" Comme disait l'autre. Mais vous comprendrez aussi que vous n'êtes pas dépourvu de puissance, et que, même, vous aurez l'occasion de l'expérimenter, le temps venu. Et vous serez les bienvenus. Vous pourrez toujours tenter l'Arche de Néo, comme vous pourrez dispenser vos talents ou bon vous semblera. Vous apprendrez la liberté : Une tension, toujours à stabiliser, à l'interface d'un ensemble de flux énergétiques. Ce n'est surtout pas du. Il faut la prendre et la tenir. Et ce n'est pas faire tout ce qui passe par la tête, pour son bon plaisir. Cela se nomme l'aliénation infantile. Fort courante et commune. Endémique, presque. La gratte a appelé, et m'a parlé de son cours sur le tabagisme, avec un petit détour via le cannabis. Elle apprend bien ses leçons. Il y a du ciel bleu ! Et puis Jeannette aussi a pris des nouvelles. Je lui ai confié, mais elle avait anticipé, à quel point j'étais étranger à mon dort. je lui ai seulement raconté que, sur presription de Joseph, j'étais allé béquiller dans le couloir du troisième, et que j'avais vu les filles remplir des sacs poubelles pour vider une chambre. Mais le "turn over" dans les chambres de SSR du premier est tel que rien ne peut permettre d'en jurer quoique ce soit. 1000 euros et 200 euros, c'est cynique et sordide. Mais nous sommes entre gens civilisés. 20h15 Le verdict est tombé par une infirmière. Je passe, après midi, en SSR 1, où SSR 2, en face, dans une chambre à deux lits. L'actuel pensionnaire va monter au 3éme, au 313, la chambre que les filles vidaient. Pas de balcon, de beau paysage, de couchers de soleil somptueux. J'ai appris que l'on parlait encore de mes petits déjs sur le balcon ! Vue imprenable sur la maternité, avec, en couronne, les rocs de Justin. Tant qu'a rêver, choisissez vos rêves. J'ai repris Le Premier Cercle. Le récit ubuesque de la visite impromptue de Mme R, à la cellule 72 de la Boutirka ! J'imagine un militant du PCF lisant cela, et empoignant sa carte et la déchirant ! Est-il possible de réagir autrement ? Etrangler le secrétaire, peut être ? Combien ont eu le courage de lire Sojénitsyne ? Combien ont pu militer ensuite ? Pour un communiste, lire Soljénitsyne, c'est prendre une rafale de Kalashnikov dans le buffet, par un mec de la cellule, et survivre après. Dur de se raccrocher aux branches ! Et il l'ont défendu becs et ongles, contre toute raison. Par conviction. J'ai du mal à comprendre. Pour les militants de base, encore, je reconnais que l'injustice et la méchanceté crasseuse des exploiteurs peuvent, dans le feu de la lutte, mener à l'erreur. Mais les cadres, la nomenklatoura, ils ne pouvaient ignorer ! Ils avaient ^passé un pacte avec le diable !! Et ils sont toujours là ! Cramponnés à leur rente, à nous débiter les sempiternelles mêmes sonneries ! Comment osent-ils ? Et comment des jeunes, cultivés, instruits, peuvent -ils imaginer les supplanter, voir les récupérer, pour rejouer la même partie ? Il faut vraiment être désespéré ! Ne pas avoir foi dans la vie. C'est croire qu'on apprend à respirer dans un poumon artificiel. Ce sont les handicapés que l'on appareille. Pas les normaux. Ils voudraient appareiller la société ! Ils nient l'intelligence, l'évolution. Il est vrai qu'ils sont matérialistes. Ils pensent machine. Ils sont machine. Ils se voient comme le futé programmateur de la machine sociale ! Quelle prétention aveugle ! Quel mépris pour la masse! Où les (larges) masses ! C'est plus facile à manipuler. Trotskistes, je vous ai côtoyés, longtemps, quand je voulais changer le monde. Je pensais que nous parlions de la même chose. Je réalise que nos mondes sont très différents. Le votre est une machine morte. Une charogne putride et fétide. C'est déjà dans vos têtes et dansvos coeurs. Tous vos discours, vos luttes quotidiennes, tout est déjà perverti. Tous et toutes, de LO de la Ligue, du PT, du PCRT, vous salissez tout ce que vous touchez. Vous véhiculez un virus mental mortel. j'ai très peur que vous touchiez l'écologie. Je sais, on peut évoluer. On peut choisir sa vie, et j'imagine que cela puise n'être plus qu'une méthode utile. Mais cela me laisse des frissons. Voir le trotskisme, c'est comme voir la mort ! Et j'ai déjà donné ! Hé ! Le petit télégraphiste, retire ton masque, on t'a reconnu ! Imaginer que 10% de la population en soit réduit à croire que ces gens puisse solutionner la crise,me fait froid dans le dos ! Et cela ne trouble pas nos bonnes âmes politiciennes ? Si l'on additionne les voix du FN, du restaurateur, des trotskistes, des staliniens, une bonne frange de l'UMP, certaines franges du PS, on constate que 35 % de la population est en arriération mentale, au moins en état de détresse ! Cela pose un problème de santé que je ne vois personne esquisser. Sachant que près de 15 % sont déjà en état de détresse matérielle aggravée, en fait, presque 20 %, et que je ne vois pas la moindre amorce de proposition sensée à ce sujet ; voyant que cela va encore croître, sans barguouiner, j'en viendrais à penser que les zozos qui sollicitent nos votes, au mieux pour conserver leur place, donc pour que rien ne change, se moquent de nous. Vous, je ne sais pas, mais moi, là, je suis sur. Et c'est insupportable. Au nom de Moi, et de Moi seul, je vous emmerde, et je vous défie. Osez m'affronter ! J'ose vous affronter, là, au champs d'honneur, au champs de l'Homme. Je vous lance le défi de l'Homme ! Oserez vous le relever ? Ce qui frémit dans la jeunesse, n'est qu'un timide et infime soupçon de ce qui va vous péter dans la gueule. L'énergie s'accumule. La vague gonfle. La claque du No Futur :Un doux zéphyr ! <une autre se prépare,que personne ne voit venir. L'avènement de femmes et d'hommes qui vont dire : JE. Vous n'imaginez pas l'énergie libérée ! Parce que cela va profiter de la campagne de 2007 pour s'exprimer. La surprise des correspondants étrangers. Encore ces français !! Ca y est ! Ils recommencent ! Et bien oui, si je suis le seul, tant pis. Je prend la parole. Et pour me faire taire, il faudra me la fermer. Je la sais. Je l'ai vu . Et n'en suis que plus puissant. Tas de ramollis du bulbe. J'affirme que votre guignolade touche à sa fin. J'affirme qu'une énorme transgression énergétique va griper votre système de prédation, et j'annonce sa fin. Essayez donc de prouver le contraire ! J'affirme que dans les cinquante ans qui viennent, les 9/10 éme de la population humaine, de la biomasse, en fait, est vouée à disparaître du fait des effets directs et indirects de cette transgression. J'affirme que notre clade est en train de vivre une mutation. J'affirme que cette mutation permettra à ceux qui la porteront de s'adapter à cette transgression, et de redémarrer un autre cycle. J'affirme que, toutefois, parce qu'ils auront eu l'intelligence d'anticiper, certains îlots de civilisation subsisteront, parce qu'ils auront su se montrer économes, humbles mais inventifs, face à la transgression. Ceux là porteront l'Humanité en train de naître. j'affirme que nous sommes en train d'assister à la naissance d'une méta-entité : L'Humanité, constituée d'une multitude d'individus différenciés. La finalité de chacun est de s'Individuer au service de la méta-entité. Cette méta-entité,l'Humanité, traverse actuellement la phase finale de sa naissance. Come tout foetus se séparant de sa mére, l'Humanité va, elle aussi, vivre sa propre transgression énergétique. Il y a donc processus endogéne et processus exogéne. Les deux ne sont que les deux facettes d'un même processus organique, qui est lié à l'évolution. L'évolution d'un super méta-organisme : La Terre. Notre hôte. Et l'évolution d'un clade spécifique, l'Humanité, un commensal à l'origine, qui a évolué. Et qui, par et grace à l'évolution, se trouve dans la situation de devoir assumer les fonctions supérieures,,par so industrie, son impact sur le milieu, du premier. C'est, à ma connaissance, une premiére cosmique. Une race, clade est moins connoté, dont les atomes sont, en quelque sorte, les sous produits de dégradation des étoiles, se retrouve à devoir assurer la préservation de la vie sur Terre, en fait, la survie de son hôte, pour préserver sa propre vie, après l'avoir mis en péril. Comme le foetus, nous avons cru au détriment de notre hôte. La transgression externe ne serait, en fait, que le retour sur elle même de la mére, après l'expulsion et la séparation. Comprendre la transgression énergétique comme une réaction immunitaire, avec tous les symptômes y afférant, n'est donc nullement déplacé. Je vous cause, prétendants présomptueux de tous poils. Essayez donc d'infirmer ce que j'affirme, et faites des propositions. Nous vous jugerons sur vos actes. On sait ce que valent vos promesses. Qu'avez vous de vraiment nouveau à suggerer ? Ce n'est pas une fronde poujadiste. Ce n'est pas un nouveau groupuscule d'illuminés du grand soir, où une secte d'allumés de l'Ordre Naturel". Pas même des malheureux qui voudraient compenser leur échec. Nénni ! Des humains décidés à ne plus attendre que l'on fasse les choses pour eux. Des humains qui ont intégré leur évolution, leur histoire. Des humains dans l'évolution. Des humains qui embrassent la vie. Allez, vous avez le micro ! Foin de verbiage, du concret ! Nous nous sommes tus longtemps. Nous allons vous brouiller, vous interrompre. Vous ne nous ferez plus taire. Vous allez devoir rendre des comptes. Sans violence ! Sans haine ! Rien que par le Verbe. Mais n'attendez pas de merci, vous n'en avez aucune pour les autres. Nous fixerons les termes du débat. C'est ce que vous faites. Chacun son tour ! Nous changeons le point d'application ! Vous voulez discuter ! Votre projet pour la France ! Notre projet pour le diois. Votre politique sociale. Notre politique sociale. Votre projet. Notre projet. Qui va voter comment ? Vous représentez 20 % du corps électoral. Nous valons 20 %. Rendez vous dans 1;5 siècle ! Je prend date. Vous relevez le défi ? JE, contre vous. Des milliers de JE, des millions de JE, en réseau, en résonance ! Des forteresses vont tomber ! 12.04.06 9h30 Je passe en SSR 1. Après ma toilette, j'ai comencé à ranger mes affaires, vider le placard et le meuble de chevet. Et je me suis habillé ! ? J'ai l'impression de flotter dans mon bénard ! Avec les bretelles, qui sont vraiment de rigueur, pour le coup, j'ai une drole d'allure. Mais je ne suis plus malade. Je suis convalescent. Et cela constitue une sacré différence. J'ai remisé le déambulateur, et j'ai repris les cannes. C'est tellement plus léger, plus simple de marcher. Je n'aurai pas la 313, j'aurai de la compagnie, il faudra partager l(espace. C'est un cycle de trois semaines qui commence. Et après ? Coucou ! C'est Moi ! Je vais sortir. Commencer une autre vie. Et je vais l'ouvrir. Ce qui en résultera, sera. Il faut bien que j'avance. Et le vaisseau qui s'avance et fend l'onde, en produit autour de lui. Cela peut faire des vagues. Application des lois de Carnot à l'hydrodynamique. Et si, par le transduction, j'utilisai la magneto-hydrodynamique ? Histoire de créer un champs autour de l'Arche. Pour permettre le déphasage temporel. J'imagine déjà les commentaires ! Qui y croirait ?Je sens que cela va être animé". Ou cela va les prendre à contre pieds,c'est que ce n'est pas vraiment contre eux que cela va se jouer. Peut-on raisonnablement reprocher à un crétin congénital de proférer des contre vérités, et lui en tenir rigueur ? Comme si les zélateurs partitaires, zombies de bureaucrates en concurrence, étaient encore des humains ! Ceux qui vont l'ouvrir vont le faire Pour. Pour eux. Parce qu'ils, elles, seront individués, elles-ils pourront dire :JE. Et mettre à mal l'ordre ancien. Ceux qui ont déjà tutoyé la mort,affrontent leur propre histoire, ceux qui ont déjà croisé l'esprit, rencontré l'ange, s'ils se comptaient, entraient en relation, seraient 20 % de la population. Une minorité de blocage incontournable. Nul ne pourrait les ignorer, les snober. Et je les appelle. Ils-elles se reconnaîtront. Et elles-ils me reconnaîtront. Quand il y a suffisamment de molécules d'un produit inflammable, en contact avec suffisamment de molécules d'oxygène, quand la pression est suffisante, vous savez ce qui se passe ? C'est ce qui va se produire. Parce qu'il devient urgent d'agir. Les marionettes qui nous dirigent sont tellement empêtrées dans leur impuissance, face à ce qu'ils ne comprennent ni ne maîtrisent, qu'un formidable espace de liberté se crée. Nous sommes dans ce moment privilégié (très relatif ) du calme avant la tempête. Il faut profiter de l'opportunité. M'entendez vous ? Il y a une fenêtre d'opportunité., une vacance énergétique. Un espace de liberté. A priori sans violence de notre part. Je doute que même estomaqués, ils restent sans réagir. De toute façon, avec ce qui arrive, il y aura violence. Mais ce ne sera pas de notre fait. Nous en connaissons déjà, pour l'avoir expérimenté, le coût ! Ce n'est ps un appel aux armes. L'insurrection énergétique ? Une dissidence, plutôt. Pas contre ! Pour ! Une insurrection serait une grande débauche énergétique, un gaspillage. Je laisse cela aux zélotes du barbichu, et de son symétrique moustachu, les serviteurs de la machine. Les cyber-apprentis-sorciers. 19 h C'est fait. J'ai migré après le kiné. Mon coloc est un vieil espagnol, déjà croisé dans la rue. Radio en permanence, jusqu'à ce qu'il se décide à couper. Il y a la télé. j'ai fait le poireau dans la salle à manger pour attrapper Agathe avant qu'elle ne trouve la chambre vide. Christophe m'a amené le Libé du jour vers 13 h. Agathe apportant Samedi et Lundi, j'ai donc l'actualité dans le désordre. Villepin zombifié. L'Italie masochiste. On a le gouvernement que l'on mérite. Quel déni ! La déchéance. Le ciel s'assombrit sur l'Iran. Cela bouge au Pérou, et le merdier s'accroît partout. Nous tenons la corde en France. J'ai soupé dans la salle à manger. Je suis le jeunot de l'équipe. Deux homes, deux femmes. On se croise chez le kiné. La télé, Fr 3 tourne en continu. Je reviens dans le monde. je n'ai jamais "t" en pension, mais il doit y avoir de cela. Le coloc est plutôt taiseux, et je ne cherche pas. Trois semaines, cela doit être réalisable. Aves Jean Marc, cela passe très bien, par contre. C'est très ouvert, et on rigole bien. Entre gens civilisés et un tantinet cyniques. Cela fait mal de le voir se cogner partout. En fin de séance, j'ai tenté d'enfiler mon futal debout. En appuis sur la gauche. Que dalle ! Je dois m'asseoir. 12.04.06 10h45 Je viens de finir ma toilette, comme Sophie est sensée passer, je me suis même rasé, et je me suis mis en civil. Ily a eu un gros décalage, car j'ai du attendre que Annelyse me retire mes 17 agrafes. Un peu comme si on m'arrachait les poils, un par un, en un peu plus fort. Désagréable. Sans plus. Avec les couilles, mes outils, comme m'a dit une aide soignante la semaine dernière, à l'air, en face du coloc. Il y a longtemps que j'ai perdu toute pudeur. Je suis toujours dans "Le premier Cercle", quand Innokenti se fait enchrister. Je comprend très bien que l'humiliation bête et méchante délibérée, puisse briser un homme, en un rien de temps. En le privant de toute humanité. Le système paranoïaque, mécaniquement obscurantiste, pathologique, a sévi 72 ans. S'autophagocytant en permanence, dévorant la substance de sa chair, militarisé au point de devenir une stratocratie, a fasciné des millions de gens qui se sont immolés pour lui. Enfin, il y en eu quand même qui l'ont froidement porté. Et ils sévissent encore. Il faudrait faire lire Soljénitsyne dès le collége. Il faut faire de la prévention. Même Mein Kampf ! Il faut vacciner tôt pour enrayer la contamination? Il suffit d'être un peu attentif pour constater que le terrain est favorable pour le développement , la contamination d'idées pathologiques. Tous ces étriqués racornis du bulbe sont à l'affût pour diffuser leurs saletés, et se gorger de l'énergie des éclopés en detresse. Et Dieu sait si leur nombre augment dans les temps qui cahotisent. Quand on se sent comme un naufragé accroché à une planchette au milieu de la tourmente, on est près à saisir la premiére main qui se tend. Je garde mon nouveau pansement 2 jours, le temps que les trou-trous des agrafes se referment, et puis j'aurai une belle cuisse rose. Je n'ai pas e,core pu voir ma cicatrice. Ele est vraiment en arrière. Mais, bon ! cela ne changera pas ma vie. Marcher, bouger, oui !. On va bientôt battre le rappel pour aller manger. Au fait ! Mes bandes sont sur la tablette ! 140h45 Pendant le kiné, J M m'a proposé le pèse personne. Je suis descendu à 85 Kg. En gros, j'ai perdu 10 Kg depuis ma dernière consultation ! Je vais encore perdre. j'aimerai passer en dessous de 80 Kg. Et y rester. Cela ferait cela de moins à porter. Et puis, avec tout ce que j'ai sorti, je devrais m'alléger. Dire qu'il fut un temps, en prep', ou je taillais du 42 ! Je ne devrais pas tarder à voir Sophie. Petit repos après l'effort. Finalement, j'ai eu Iva, et Christophe, de retour d'Archiane. On a papoté. Et Sophie appellait quand il partaient. Elle est fatiguée. Très fatiguée. De tout assumer toute seule, cela lui pèse. Elle n'a plus le temps de récuperer après le départ d'Agathe, et pas plus après la plonge. Et comme, en plus, elle dort mal, elle ne récupère plus. Et comme, pour couronner le tout, il semble que Christophe se laisse flotter de plus en plus, et en fait de moins en moins dans le jardin, depuis qu'il a cassé le manche de la bêche à 5 dents, ne promène plus Cachou que quand il est motivé, je sens que la tension monte. A part cela, mon petit cadeau lui a bien plu. Elle a bien "causé" avec Jeannette, qui s'inquiétait de ne plus arriver à me joindre. Pas étonnant, j'ai été débranché pendant 4 heures. Maintenant, j'en ai un beurre blanc, d'une marque de voiture de course, avec plein de touches, très design. Sophie, en principe, viendra demain après midi, avec Thérése. Si elle n'est pas trop fatiguée. Ce qui reste donc très aléatoire. Agathe est de sortie avec sa classe pour un spectacle, et ne rentrera que ce soir. Horaire aléatoire. J'ai l'impression que ma Sophie est dans une zone très instable. Très insécurisante. Plus que trois semaines. J'ai appris le nom d'un nouveau produit (enfin, pour moi !) : Bactilysine. Super désinfectant. Tellement super que cela fait une brûlure au 2 éme degrés si tu t'en met sur la peau . C'est avec cela que l'on tient le matériel et les sols propres. Chiche que c'est cancérigène ! Si le réhausseur, ici, comme celui du 203, est plus large, on peut s'y caser les fesses, les accoudoirs, absents, ne facilitent pas la "pose" en douceur. Il manque un appuis à droite. C'est plus sportif. J'ai commencé "Superfuturs", une anthologie de SF, présentée par Philippe Curval. C'est sinistre ! Plut^t bien torché. Mais quelle vision pessimiste ! Je ne suis pas d'accord du tout, mais rétro, où plutôt prospectivement, cela fait frissonner. 20 h 45 Je viens de lire une nouvelle de Colette Fayard ! Elle était à Gumiane, et c'était une cliente. Je n'avais jamais rien lu d'elle. Du spatio-temporel un peu trapu, mais plutôt bien goupillé. Une histoire d'amour impossible. Merci Colette. C'est pour le coup que la contraction temporelle,c'est moi qui la prend ! Etrange paradoxe. A propos de paradoxe, j'ai constaté que Lagaff avait repris du service, pas depoil, et qu'il sévissait à nouveau. Les pubs pour le 118 me gonflent sévére. Quel gaspillage !! Cela aurait été trop simple de garder le 12; mais il fallait accélérer le jackpot ! Dire que, dans quelques mois, mais guère plus, ils ne seront plus que 3 où 4, à se tire des bourres, et ils seront dans une telle déconfiture qu'il faudra faire quelque chose. La gloutonnerie marchande n'a plus de limite, et nous allons au collapsus. Mais cela peutaussi être une embolie, une rupture d'anévrisme. Plouf ! La chute ! C'est énergétiquement prévisible. Pâques ! On va encore dire que je radote. Il suffit d'avoir quelques connaissance en physio, en cybernétique, en botanique, en histoire. Il est vrai que cela s'appelle la philosophie, et que les philosophes n'ont pas la cote. A cause de qui ? A cause de quoi ? Merci d'avoir posé la question ! La réponse après la pub ! Quelle foutaise ! C'est pas porteur, coco, la philo ! Elle va vous remonter les bretelles, la philo, tas d'ignares ! Et vous allez faire dans votre froc quand vous comprendrez ce qu'elle va vous faire, la philo ! Une surprise de derrière les fagots ! 13 .04.06 8 h 45. Trop chaud cette nuit, sommeil irrégulier. Comme le volet n'était pas fermé, j'ai eu l'aurore, indirecte. Evidement, j'ai gambergé. Petit déj, toilette, gamberge aussi. Je mesure, c'est la seconde fois, cette coupure de + - un mois. Je mesure,et j'apprécie cette retraite. Il faut appeller un chat un chat. Cela fut, tant matériel que spirituel. Vous en avez profité. J'avais besoin de partager. Les vacances ne sont qu'un succédané consumériste. Retour aux sources ! Et je me suis dit qu'il faudrait que l'Arche intègre ce paramètre, sous la forme de 42 où 49 refuges, rustiques, isolés dans les bois, un peu comme dans le téléfilm ou Lecoq se retire dans une cabane dans la montagne, sans eau courante, sans électricité permanente, un bon poêle. Pour des séjours individuels, où en falille, par tranches de 7 jours. Pour les extérieurs, réglables en espèces sonnantes et trébuchantes, où en heures de travail.. En interne, en heures de travail, où en radis. Quelque chose me dit que, non seulement ce serait fort sain, mais que, de surcroît, cela serait rentable. Appât d'une bonne bibliothèque ne gâchant rien. Tant s'en faut. Pour les surfaces alentour, pour réduire les investissements, un bail emphytéotique de 99 ans de domaniaux serait une solution. Ce n'est pas la surface qui manque dans le coin. Un bloc de 3 où 4 mille hectares n'est pas incongru. vallée de Quint, Ponet, Chamaloc, Laval d'aix, Lesches. Là, c'est ce qui s'appelle un passage à vide. Un lapsus. Allo ! Sigmund ! Le second Projetez vous. Ecrivez votre propre proprioception. La "combe" entre le bourrelet face à Die, et la Glandasse. Ce n'est pas ce qui manque. Ce n'est pas la Beauce, mais il y a de l'espace. A aménager. Mais, pour qui a envie de tenter l'aventure, qui n'a pas un poil dans la main, et un cal sous le menton, pour qui est près pour l'humilité et la frugalité, quelle opportunité ! Combien étaient-ilc, il y a un siècle et demi ? Avec l'acquis, on peut fairs extrêmement mieux. Significativement mieux. Nous pouvons, ici, dans le diois, faire basculer l'histoire, faire passer le diois dans le 22 éme siécle, et même, le troisiéme millénaire. ecologique, complexe et simple, energétiquement durable et duplicable. Est ce que vous le valez bien ? Est ce que vous le voulez ? J'ai une pensée obsessionnelle récurante ? Je dis ce que je vois. Quand vous êtes sur un point haut, avec une table d'orientation, votre regard balaye l'horizon, et repasse plusieurs fois sur les mêmes zones. Moi, c'est pareil. Sauf que je ne vois pas tout à fait la même chose que vous. Les parceles cultivées ne devraient pas dépasser un hectare, ceintes d'une haie,au moins, voire d'un drain. Sur les travers, au dessus de 3 % elles devraient être étayées de murettes, de préférence en pierres sèches. Cela permettrait plus de stabilité, etune plus grande diversité. Auquel cas, il serait sans doute judicieux d'établir la haie en bas de la murette, en choisissant une essence qui ne la soulève pas, ainsi que le drain. Par contre, en haut, des arbustes, ronces à mures, petits fruits, rosiers, églantiers, kiwis, fruits de la passion, ne risqueraient pas de déstabiliser la murette. Toutes les terrasses devraient pouvoir être accessibles en voiturettes, en fauteuil handi. Des fruitiers ! Une grande variété de fruitiers. Certaines terrasses pourraient être construites avec des sortes d'abris voûtés en dessous. Tempérés, ils pourraient avoir usage de logements, de réserve d'eau, de cellule. Que le temps est long, dand ce fauteuil inconfortable. Je m'ankylose. Allez ! 12 aller-retour en béquillant dans le couloir. Côté coulisses. En 2003, je m'étais amusé à compter les dalles. Pas ce coup çi. En synchronisant les cannes et les jambes. Cela dérouille bien. Exercice dynamique : Inspir-expir. Je vais bientôt m'attaquer à l'escalier. La rééduc, ce n'est pas que le kiné, c'est d'abord de l'intérieur. Il faut réapprivoiser la bête, sans violence ni précipitation. Amoureusement. Cela fait un bien fou. Sentir l'énergie circuler, retrouver ses marques. revenir parmi les humains. Redevenir homme. Quelque chose me turlupine. J'imaginais que les allumés du turban ne se risqueraient à rien avant 2008, peut être 2010 ! J'imaginais que la Chine, bloquerait tout pour faire ses jeux, et que, ensuite, il leur faudrait, à la louche, 4 ans avant de lever la main. Bref j'imaginais que nous aurions encore 6 ans tranquilles. Enfin, tranquilles ? ! Mais si les étasuniens se mettent à jouer avec les allumettes maintenant, cela risque de précipiter le processus. J'ai de gros doutes sur la "passivité" de l'Islam ! Ceci dit, ce serait une façon d'accélérer la chute et de porter une botte qui pousse l'adversaire à la faute. J'ai déjà tâté ce domaine. Nous entrons, nous y sommes déjà entrés, dans une zone très chaotique. Et j'ai bien l'impression que les manipulateurs se bercent d'illusions sur leur pouvoir réel ! Ils ont oublié Pyrrhus, Eylau. Ils croient maîtriser l'énergie. Peau de balle ! Ils méconnaissent le facteur humain !Ils jouent à court terme. Même la Chine. Exsangues qu'ils vont se retrouver. En passant, il serait bon, à partir de la carte géologique et d'analyses pédologiques, d'étudier les zones, les savelles, entre autres, ou pourraient être implantés des châtaigniers. Et même, j'accepterais même des OGM, pour l'adéquation au sol calcaire. A tester. A tester également les greffes par approche sur un chêne où hêtre. 1/20 serait déjà une réussite énorme. Mais mes compétences en botaniques ne sont pas assez sérieuses pour cela. Intégrer aussi l'introduction de tropicaux, et de sub-tropicaux, de cultures d'altitude et de zones sèches, y compris de papillionnacés. 15 h Pas vu JM. Alors j'ai fait 8 couloirs. Ma cicatrice commence à tirer. Repos. peut être Sophie bientôt. Si Thérése n'est pas trop fatiguée. Inspir, expir. On relâche Pas fini de m'allonger : Jean Marc ! Allez, on sort ! On a fait le tour de la maison de retraite. j'ai été regarder l'avancement du chantier. Et on remonte. Nous étions descendu par l'escalier, on est remonté par l'escalier. Impression d'évoluer dans un gros cendrier. Mais j'ai calé au premier. Je commençais à m'emmêler les béquilles. Le reste en ascenseur. 1/4 d'heure de massage, et retour. Sophie n'est pas encore arrivée. Je craignais un peu. J'attaque "Le Dieu Fleuve" de Wilbur Smith.; Et elles arrivèrent ! Thérése m'a offert une religieuse ! Que j'ai croqué en me léchant les badiguouinces. Et le dernier Clés. Sophie avait les Libé et le CI. J'ai pensé aux rois mages ! Pendant que Sophie allait chercher Agathe, Thérése me raconta ses derniers faits. Claude et Annes étaient allés à 1 stage dans un monastère, ou est installé une communauté Lanza Del Vasto, pour préparer à la non violence, et elle les a accompagné. Pour deux jours. Elle me narra sa vie dans la communauté, sa rencontre avec la fondatrice, et Mére de la communauté, une femme de son âge, comment elles échangèrent, sympathisèrent, comment elle participait aux tâches matérielles, en cuisine notamment. Bref, comment elle a fait retraite. Comment elle était conviée comme "voix de la sagesse" à s'intégrer dans les réunions. En clair, la Thérèse, elle était radieuse et ravie de l'expérience, spirituelle, là c'est moi qui le dit, de ces deux jours. Ils se préparent les diois. Ils seront bientôt opérationnels, si les petits cochons ne les mangent pas. J'ai l'impression qu'une trame est en train de se tisser, pour préparer ce qui doit advenir. Sans haine ni violence. Je savais bien que j'avais raison d'espérer. Et tout se fait, sans relation, en synchronie. C'est comme du Mozart ! Attention à l'ouverture ! Le cadeau de Jeannette, fruit (c'est le cas de le dire ) de ses oeuvres, c'était des fruits confits : Orange, kiwis, ananas, citrons. Je leur ai offert de partager. Agathe a tâster du kiwi et de l'ananas. Vu qu' elle a repris de l'ananas, fruit qu'elle goûte fort d'habitude, en sirop où cru, j'en ai conclu que les talents de la frangine avaient fait une nouvelle adepte. La fenêtre n'est pas fermée, le radiateur est coupé, mais il fait encore trop chaud. Il faut dire qu'avec une fenêtre au S.S.O, j'ai eu le soleil toute la journée ! Bon, on va se promener dans la presse. 14.04.06 10 h 15 Et dix couloirs. Les fins de nuits sont longues. J'ai quand même, pour changer un peu, réussi à basculer sur le côté gauche, et à y rester quelques minutes. Il fait beau, ce matin. Il paraîtrait que ce samedimanche soit moins prometteur. Il faudra bien faire avec. Nos deux chirs ont fait la visite de conserve, de bonne humeur, semble-t-il. Donc, pendant 2 jours, se sera le service minimum ! Alors, on se concerte avant. Je pose des jalons pour diminuer les doses, sans risquer l'enfer. L'anesthésiste, le vert lui sied à ravir, m'a donner quelques pistes à tester. En clair, je suis mon propre cobaye. Annelyse est sensée venir m'enlever mon pansement..Hiers après midi, j'ai eu la visite d'une brave dame de l'aumônerie. J'ai l'impression que je l'ai un peu surprise. Je connais tant les mots. Et puis, j'étais en forme, d'humeur charismatique (ne pas confondre ! ). Je la reverrai. La porte est ouverte. La puissance du Verbe ! Du coq à l'âne, le triste bouffon est tombé, même s'il remue encore. C'est étrange, cette schizophrénie politique ! Les rouges, les partageux terrorisent toujours la petite droite, qui sait très bien agiter le chiffon. Et ils confondent justice avec privation de leur liberté. Et à gauche, ils craignent toujours les fascistes, et la terreur noire. Ils n'ont toujours pas compris qu'ils étaient italiens d'abord, et qu'ils devaient se reconnaître et dialoguer. Le prof va avoir un boulot titanesque pour les faire cohabiter. Et puis rapetasser l'économie, sans déchirure sociale. Mais, nous ne sommes guère mieux lotis en france; La gauche et la droite sont illégitimes, contre natures,pour l'une comme pour l'autre. Schizophrénie aussi ! Tant qu'ils n'auront pas intégré que tout le mond faisait partie d'un seul et même organisme, et que dans un organisme il y a multiplicité d'organes, de glandes, qui n'auront jamais les même fonctions, ni les mêmes besoins, mais qu'ils agissent de concert, avec un pouvoir central puisant, relayé par des réseaux, des chaines de ganglions, qui organisent et gére le tout, cela ira à hue et à dia. Personne ne voudra lâcher le morceau, et la situation restera figée, et tout le monde sera frustré ! La lecture de l'Odyssée laisse perplexe sur l'avenir de tous ces prétendants. Si Pénélope-Marianne continue de tisser la trame de l'unité, qui jouera Ulysse, après son périlleux voyage ? La sanction à l'arc ne me semble point dans l'air du temps. Sauf à le considérer symboliquement, genre se faire couper le sifflet où rendre gorge, par un trait, verbal, qui tue. L'image me sied plus, mais la France, dans certaines circonstances, n'est point tendre. Du moins, ses enfants, qui ne sont pas loin de l'animalité. Et dieu sait si les mots peuvent, hélas, couvrir d'abominables et peu ragoûtants dérapages, véritables bouffées de haine, volcanique, qui consument les auteurs et les victimes.. Qui sont ensuite longs et coûteux éenergétiquement à résoudre et panser ensuite. Il serait temps que l'Humanité devienne porteuse, soit une projection positive; ne soyons plus chagrins; Il en est demême pour la France et l'UE. La France, ce fantastique patchwork, tissé, cousu, recousu, piécé et rapiécé, brodé, piqué, qui occupe cette terre du bout du continent, cet ensemble improbable de peuples et de cultures, qui se sont déposés comme des limons fertiles sur la plaine, pour évoluer à travers les millénaires, embrasser le monde, touchant à l'universalité, cette alchimie mystérieuse qui nous propulse cycliquement aux premiéres loges, cet esprit, L'Esprit de la France, le Génie de la France, est toujours là. Il évolue, s'adapte, intègre, mute. Et il va bientôt donner de la voix et du geste ! Ici, sur place, et ans l'UE. Parce que, maintenant l'UE est une réalité qu'il va falloir intégrer, faire sortir du rêve foetal, pour le mettre sur la voie de la transgression énergétique, de l'individuation méta-organique. Il faudra des règles, des lois, pour que l'UE soit autre chose qu'un vaste marché, ouvert à tous vents, mais un organisme intégré dans son environnement. Car nous appartenons à notre environnement, et non le contraire. Nous ne sommes, quoiqu'en pensent certains, que des commensaux. Des gestionnaires passagers d'un écosystème qui va se replier sur lui même après nous avoir enfantés. Ce ne sont point les étasunis, calcinés par la folie de leurs prétentions dévorantes, pas l'Asie, sur le point de succomber à une surcharge pondérale effarante qui va la consumer de l'intérieur, pas l'Islam, pétrifié dans son impuissance désespérée et rageuse, au bord de l'explosion, pas l"Afrique, sur le point de défaillir de toutes ses brûlures, c'est la vielle europe, toute nouvelle, celle que les fâcheux qu'elle géne vouèrent aux gémonies et voudraient effacer pour gommer leurs propre erreurs, qui est déjà, un peu malgré elle, passée à la 4 émé vague. C'est d'Europe qu'il est probable qu'essaime une nouvelle Humanité post transgression énergétique. Et nous y avons notre rôle ! Contrairement à ce que certains bureaucrates acculturés, acoquinés à des technocrates déphasés, nous ne sommes pas comme des voitures. Plus elles sont âgées, plus elles consomment d'energie. Plus cela va, plus nous sommes économes. Quand la croissance est achevée, la science le montre bien, ce n'est pas le déclin irréversible et irrémédiable. C'est une évolution-renouvellement continue. Moins dévorante, moins flamboyante; Juste et sage. Ces ex colonisateurs honnis, plutôt que ces fascinants libérés ? !? ! Ce serait injuste ! L'évolution n'a que faire de la justice, et saque ceux qui n'ont pas pris la voie de l'économie (au sens d'être économes, énergiquement parlant ! ). Ceux qui gaspillent leur énergie passent à la casse un jour. La transgression énergétique planétaire va nous présenter la facture. Elle sera très lourde. Ceux qui ont flambé, gaspillé le crédit, détruit l'environnement, ceux là vont payer le prix fort. Même si l'image en défrise, tant pis pour eux, ceux l) seront chassés du paradis. La vieille europe, humble malgré elle, va prendre de la puissance. Malgré les bureaucrates et les technocrates, peut être même contre eux, c'est du moins ce qu'ils croiront, mais pour nous. C'est ce Nous, multiple et différencié, profond et impérieux, qui va prendre puissance et imposer la structure de la loi, des règles. 2007, horizon si rapproché et si flou. c'est maintenant que cela se joue. Ou voulez vous aller ? Qui voulez vous être ? Le Verbe est à votre portée ! 2007. C'est l'occasion de baliser, de dire. La toile, l'épisode du CPE l'a amplement démontré, peut être un outil pour mettre en contact, rassembler, projeter. Je crois que quelque chose d'immense est en gésine, qui va sortir en 2007. A vous d'en faire bon usage. En fouillant dans ma sacoche, por trouver quelque chose pour coincer la fenêtre, j'ai retrouvé une boite de cartouches d'encre ! On reprend. Le temps des mots qui séparent, qui opposent, même s'ils feront encore des dégâts, est révolu. Voici venu le temps des mots qui réunissent, qui coordonnent. Voici le temps du Verbe qui relie et anime. Je vous le dis ( en vérité ! ), le livre plane dans le diois ! Et vient le temps de sa réunion ! Tel Osiris, après que Seth l'eut démantelé, se trouva réuni par la volonté d'Isis ( et de sa soeur ), le livre va se réunir dans le diois; ceux qui connaissent la légende me comprennent. Et le livre sera déposé dans l'Arche de Néo, pour les temps à venir. Les minables ravageurs qui tentent actuellement de vous tenter pour obtenir vos voix, véritable goules (au sens du dictionnaire ), même si ces mots semble dater et inconnus, il n'est qu'à les regarder. L'un, atteint de diarrée explosive purulante et nauséabonde, ne fait plus guère recette. L'autre, porte la constipation sur sa trombine de peine à jouir. Grands pourfendeurs de désordre et de décadence ( pratiquant l'inversion, ils incarne ce qu'ils vitupèrent ), grands zélateurs de restauration de ce qui n'est plus, involués, écartez vous d'eux. Repoussez les ! Ils ne sont porteurs que de division, d'exclusion, de malheurs. Oiseaux de malheur ! De l'autre côté, la vieille vampirette usée, propagandiste de la machine, n'est qu'un ectoplasme à mettre à composter. Et encore, cela risque de gâcher la fermentation ! Cessez de vous berlurer sur les sirénes de la révolution, du parti-avant garde de la juste lutte du prolétariat ! Le prolétariat est une erreur sémantique du 19 éme siécle ! Ou sont les luttes de classes et le parti d'avant garde dans le Seringuerai ? Cela vous fait rigoler où vous chagrine ! Palsambleu ! Faites un peu fonctionner votre cerveau ! Ce ne sont que des marchands d'illusions, dont il vaut mieux qu'ils n'arrivent jamais au pouvoir. Pour vou. Entrez dans le livre. Les gens du livre, que certaine civilisation a voulu reléguer aux rangs de sous acteurs sociaux, ont traversé la tempête et le desert. Ils reprennent la main. Ils sont déjà dans un oasis, sur la terre ferme. Et ils vont l'investir. Respectueux de l'environnement, conscients de leurs limites. Reliés. Ce ne sera pas une révolution. Seulement un saut évolutif. Les gens du livre vont intégrer un nouveau niveau de complexité. Ils vont, au propre et au figuré, muter ! Voila ce qui va arriver dans le diois. Voila ce qui va redonner energie, substance,reliance, aux dioi(se)s. Et telle une pierre qui tombe dans l'eau, cela va bousculer toute l'Europe. Une matrice, un champs morphique. Ceux qui ont expérimenté savent de quoi je parle. Le soleil me cuit le dos. Après une heure de kiné, cela tirait. En me tortillant, j'ai réussi à voir ma cicatrice. Conséquente ! Tiens ! J'ai oui un bruit de couloir. Il se pourrait que mes pièces détachées défaillantes fassent l'objet d'une expertise ! Voila qui me conviendrait, digérer dix ans de dérive. Est-ce trop demander ? Allez, on replonge dans le CI. Le semedimanche va tirer jusqu'à mardi ! Trois jours ou il faudra faire tout seul. 14.04.06 19 h Le diner fut rapide et frugal. J'ai eu le temps de lire les pages sur la bio-gérontologie, et les délires d'Aubrey de Grey. Ce type a raté une marche au jour de la distribution générale. En plein délire de totipotence. Imaginer suspendre la mort, c'est arrêter l'évolution , et donc se condamner à disparaître C'est nier la vie. Nier que c'est au travers de la reproduction et de la mort des individus que l'espèce se perpétue et survit. L'éternité est un fantasme de parvenu qui voudrait conserver ce qu'il a amassé, le plus souvent au détriment des autres ! Imaginer l'éternité, c'est priver les autres de la vie ! Nous sommes mortels ! Il faudra bien s'y faire ! On voit déjà, et avec désespoir, ce qu'il en coûtera d'avoir "pensé" une croissance indéfinie. Espérer l'éternité, c'est condamner l'Humanité à mort. Parce que, qu'est-ce qu'ils s'emmerderaient, les immortels. Ils n'expérimenteraient plus riens, perdraient tout désir. Comment pourraient -il aimer ? Et puis, j'ai déjà 3,5 milliards d'années. Enfin, ma lignée céllulaire. Ce qui dure, ce n'est pas la vie présente qui s'efface, c'est l'espèce, et l'esprit qu'elle a acquis au cours de l'expérience. Selon l'étude de l'historien un Esprit, dure, en gros, mille ans. Il y a quelques exceptions. Rares ! Ceux qui ont franchi la barrière du cycle, + - deux mille ans, voir précession de l'équinoxe, sont à compter sur les doigts d'une main. Que des individus puissent prétendre égaler, voire dépasser cela, est une prétention hors du sens, qui a toutes les chances d'être rapidement mis à mal par la réalité triviale : La transgression énergétique. Je ne doute absolument pas que la science théorique puisse arriver à des résultats étonnants. Mais à quel prix ? Je maintiens que prétendre à l'immortalité, c'est condamner l'Humanité à périr. Fin de non recevoir. Un fantasme d'américain WASP ! J'ai apprécié aussi l'article sur Marek Edelman. Radical. Déstabilisant, mais rafraîchissant. Trés sain. Trés éloigné de la langue de bois. Enraciné dans l'Humanité, et Juif jusqu'au bout des ongles. Cela fait plaisir d'en rencontrer un vivant Pourquoi les stylos fuient-ils ? Pour nous rappeller notre mortalité et nos imperfections. Bon ! J'en conviens. On replonge dans le CI 15.04.06 9 h 10 J'ai fini le CI, et j'ai repiqué dans "Le Dieu Fleuve."Au départ, j'ai cru que c'était de Christian Jacq. Il n'y a guère que l'Egypte en commun. Autant Jacq, c'est un peu toujours la même histoire, bien propre sur elle, édifiante, les gentils sont beaux, et les méchants laids, il n'y a guère de nuance ; c'est magique ; c'est un peu Arlequin chez les pharaons, en plus fouillé, plus exotique. Mais téléphoné d'un bout à l'autre. Autant Smith est moins surnaturel, encore que certains passages dans le labyrinthe fleurent bon l'expérience chamanique. Et puis, les égyptiens sont nettement plus humains? Franchement crapoteux même. Bien plus incarnés. Même si la trame est hautement improbable, ce qui donne un charme certain, , si des erreurs grossières, comme les champs de maïs, s'égarent de çi de là, et si, à mi récit, on peut déjà présager la suite du développement, cela a une belle trempe, et on suit. Cette Egypte est très moderne, dans son genre. Et Smith ne s'en sert pas comme paravent pour exposer ses propres fantasmes politiques. A part cela, après le petit déj et la toilette, j'ai fait, pour m'échauffer et m'assouplir trois couloirs. Puis je suis descendu, toujours cette infection de vieux mégots refroidis, et puis j'ai enchaîné sur deux maison de retraite, un petit crochet par l'"orangerie". Quelle misére que tout ceci soit à l'abandon. Il y aurait de si belles choses à faire dans ce quartier ! Quitte à mettre des boutons aux vampires immobiliers. Et puis, par derrière, la Beaume d'Agathe, il y a un escalier et une terrasse qu'il faudra que j'aille voir, et retour par le jardin de la chapelle, les entrées, et ... le fauteuil. L'hôpital semble désert. Bon, je disais donc que le point de divergence avait eu lieu durant l'hivers 70 à Arcueil. J'avais vu les voies fermées, restait donc à explorer celles qui ne s'ouvraient. C'était l'époque de l'explosion écolo. Un peu comme quand il a plu sur l'Atacama. La Gueule ouverte, Le Pont, Actuel. Ce fut le temps ou une nuée de jeunes partirent pour l'espace libre, vers la Terre, vers l'agriculture bio et l'écologie en bandoulière. N&P était une référence, et les Anthroposophes émergeaient. C'était Le Catalogue des ressources., Les Fichiers Vingraux, à prendre avec des pincetes. C'était le temps ou d'ex militants ML, purs et durs d'HR, investissaient dans un tub qu'ils aménageaient, et partaient vivre la bio à la campagne. Une filiation étrange de la révolution culturelle, en allant servir et apprendre auprès des paysans ! Mao ! Si tu savais ! Je me liais avec un petit groupe qui installa sa base arrière à Pantin, pour faire le saut en Ariège. Bien trop accroché à ma Lili, je m'installais Avenue de Choisy, dans un studio familial. Une visite, pour voir, dans La Vallée, tourna court. Nous glisssames dans l'Oseraie, à Fresne, ou d'autres copains résidaient, ou des réseaux fleurissaient.. Mais Lili me préféra un hidalgo. Ce fut un déchirement, mais aussi une libération, car j'étais obligé de vivre pour moi. Cela bourdonnait pas mal autour de la MJC. D'autres réseaux étaient à l'oeuvre. Et puis, une rencontre, un soir, devant la galerie marchande. Une premiére alliance. Elle en surprit pas mal, carmon développement en prit au dépourvu. Après quelques mois, nous fîmes le saut, Route Royale, à Saint Germain les Arpajon, en 91, dans l'ancien pavillon de chasse du chateau, agrandi et modernisé. Là, prit corps un petit égrégore. Une communauté qui fit sa place dans le coin. Je me surpris à pouvoir être aimé des femmes, et à les aimer. Astrid, Babeth. C'était très compliqué, mais animé. Passablement érotique. A l'époque, je travaillais à Rungis, Thiais pour être exact, et ce que me demandait mon patron devenait de plus en plus contradictoire pour moi. J'étais coincé ! Une mise au point me fit craquer. Au propre et au figuré ! Deux disques HS. Un licenciement en AT ! J'étais cassé. Et Arpajon devenait autonome. J'allais faire un jeûne d'une semaine, à Troô, chez des copains. Une transe -rencontre dans un troglodyte, me fit traverser la trajectoire d'Evelyne. Elle s'en souvient peut être encore, comme deux autres. Une nuit à haute tension, une génératrice emballée, cela me sortait par les yeux, les mains, le hara. j'étais en pleine émission. L'inspir-expir me permettait de le moduler, de le diriger. Mais je ne controlais pas le processus. J'avais l'impression qu'un entonnoir sous pression me traversait le corps, de la tête aux pieds. Ce fut cosmique. Au matin, nous étions sur les rotules, stupéfaits, mais transportés. Même si le désir comme source énergétique avait eu un rôle puissant,,il,n'y avait rien eu de sexuel. Et ce n'était que plus "emplissant." J'ai littéralement basculé. J'avais déjà suivi le rituel d'acquisition de l'allié, à Arpajon, et les manifestations télépathiques, sans être communes, m'avaient préparé au paranormal. J'en jouais même en réunion, où en privé. Avec parfois de sacrées surprises pour les participants. Une série de visions me guidèrent vers le livre, dont il me revenais d'assurer la préservation. Pour prévenir une catastrophe. C'est alors que j'ai commencé à rassembler les livres. Mais, je savais que la suit était ailleurs. Des contacts avec un réseau à Vainquantes, avec transe chez Costel, une ex gloire de la rue Sainte Croix de la Bretonnerie, un voyage avec Lili à Riez, qui tourna en eau de boudin, mais qui me fit passer à Vercheny et Espenel, une rencontre, aléatoire avec un "frigoriste Libé", un voyage à La Grenette, Léoux, Villeperdrix, Montbrun, Vergol, après avoir abandonné mon Estafette près d'Auxerre, et remis en état de marche le SG 2 De Jean Denis, c'était l'époque ou Ménheim Béguin prit le pouvoir, je décidais de larger les amares, et je me projetais dans le diois. Encore une fois, j'ai eu l'impression très nette d'être guidé ici. Je pris pied à la Grenette, laissant Arpajon et la communauté derrière moi. Mes prédécesseurs ne m'avaient pas vraiment facilité la tâche. Heureusement que Les Vignaults, La Grange Crémat, Gallien, le Col du Pré Guittarre, Saint Nazaire me tendirent la main. A Chalançon aussi. Je n'oublierai jamais Mélody Nelson, et celle qui m'accueillit une nuit ou on suivait la trace d'un renard qui coursait un lièvre sur la route dans les gorges d'Arnayon. Cet hivers là, sans eau courante, sans électricité, ou il fallait faire son bois pour éclairer la cuisinière, sortir par moins 15 pour aller pisser dans la bourrasque, j'ai bien goutté une rangée de livres laissés par les prédécesseurs. J'approfondis Steiner,Pfeiffer, Goethe, et d'autres. Quelques visites, savourées. Au printemps, j'avais commencé à faire chauffeur livreur, pour un accouveur de Bonlieu sur Roubion. J'avais failli travailler à Dieulefit, dans la barbotine, et me poser dans une ferme au dessus de la ville. Sans lendemain. Une petite équipe commença à s'accrétionner autour de moi. Quelques chiens, quelques simulacres agricoles. je rencontrais Nathalie. Un bouleversement. Mes relations avec l'accouveur se gâtèrent. Une sortie avec une cargaison de palmipèdes, entre Annonay, Le Puy, Langres, avec le haillon ouvert, 26 heures de route dont 19 de conduite, se termina à l'hôpital de Montélimar, encore dans les murs, avec une pneumopathie virale, 39,5?, photophobie, réaction méningée, pendant 11 jours. Ponction lombaire, ou je vis mes jambes s'agiter sous moi sans me demander mon avis, douleurs fulgurante dans les reins, et projection de liquide. J'ai eu le temps de voir partir deux collocs. Un cocktail expérimental, dont le toubib n'a jamais voulu me dévoiler le protocole, me fit changer deux fois de draps dans la nuit, la sudation est exothermique, et au matin, pantelant,j'étais remis. Alertée par un appel au secours, Babeth vint me voir, me sortit de l'hôpital, et m'accompagna à La Grenette. Puis réintégra ses pénates. Durant l'hivers, l'approche du rôle des micro-organisme et des réactions de bases m'avaient incité à chercher une formation de laborantin. Je gagnais un BTS TAGE, à Pont Sainte Maxence. Je quittais donc La Grenette et le petit groupe. Qui dut déménager pour cause de liquidation judiciaire. Ce n'était pas vraiment bio. C'était même productiviste. Je rencontrai Patricia. Une amie, bien intentionnée, qui s'était pris un râteau avec un autre stagiaire, me jugeant dangereux comme lui, se chargeât de l'éloigner. Puis Jocelyne, qui me battait froid depuis le début et logeait dans le même appartement que moi. Retour à Langres, et découverte de la Cancoillotte. Mais c'était trop conflictuel. Elle était trop puissante pour moi.Il n'y eu pas de suite. Penaud et confus. Puis il y eu Christine. Presque par hasard, au détour d'un transport de meuble depuis Creil. Une stagiaire de secrétariat. J'avais été convié pour Noël à Arpajon. Je l'invitais, pour lui changer les idées qu'elle n'avait pas rose. Camille eut l'idée de nous allouer la chambre que je lui avais aménagée sous le toit. Et nous nous retrouvâmes à faire l'amour. Et cela fut partagé et réussi. Cela ne m'était jamais arrivé aussi vite et aussi fort du premier coup. Cela crée des liens. Un stage chez Dédé, le boulanger de Saint Nazaire, me vit proposer de reprendre la ligne de car de Sainr Nazaire. Une occasion de m'intégrer ici ! Dans l'année ! Un stage de printemps me fit découvrir Chapelle des Bois, ses agriculteurs bio, le GAEC, Les Pierres, La Petite Sibérie, les fruitières, le Comté, le Morbier, la Soupe de Belons, des gens aimables, une expérience de développement. Un bel appel d'air ! Papa ayant gagné les plaines éternelles après son second infarctus, j'accompagnais son dernier voyage au caveau de Sainte Geneviéve. Et je m'attelais aux permis C D et E, à Pont. Christine avait accepté de m'accompagner avec Gabriel, son fils. J'avais décidé de ne pas finir le BTS. Dans les derniers jours, j'eus une aventure déplacée avec une des prof de Christine. Ma vieille 203 m'ayant lâché entre Dijon et Auxerre (encore), un ami eut l'idée, puisqu'un autre venait de lui offrir une voiture, de m'offrir la sienne, une vieille Taunus V4. Après 4 tentatives infructueuses, j'enlevais mon permis, et nous descendimes, escortés par un frère de Christine, en fourgonnette, pour atterrir au gite communal de Saint Nazaire. Ce lieu était conçu pour accueillir des gens l'été. Pas l'hivers. Et c'était le gite le plus sain ! Je fit faire le tour du propriétaire à ma compagne, mais Gaby ne put commencer l'année scolaire, et il s'ennuyait ferme, tout seul. Avec ma compagne, c'était la lune de miel. Et une vie s'installa. Las, dans l'euphorie, jr lui confessais, à sa demande, mon aventure. Un déchirement glacial frappa. Et comme elle refusait de passer par la voie légale, je fut contraint, la mort dans l'âme, la nuit du 24 Décembre, de lui tenir compagnie, dans la campagne avignonnaise, pour voir disparaître une vie. Rude châtiment. Mais je m'inclinais. Quel gâchi ! Quelques temps après, l'occasion se présentant, nous eménageames dans une maison. Plus grande, plus saine. Près du fournil. Avec plus de lumière et un jardin ! Mais la distance restait. Nous faisions lit commun. Je faisais le car, cantonier, éboueur. En prise directe avec la vie des gens du village. Je faisais aussi les scolaires. Je m'incrustais doucement. Pendant les vacances, elle s'occupa des entrées de la piscine municipale. Une conférence, a l'Auberge, sur la Macrobiotique, attira mon attention. J'achetais un livre, le lu, et lui fit lire. Cela permit de retisser des liens. Un voyage à la capitale, por voir sa famille, nous donna l'occasion de parcourir une exposition sur la Chine. Et de faire l'emplette d'un livre : Le Tao de l'Art d'Aimer. Que nous partageames et expérimentâment ensemble. Et le désir revint. Et nous jouimes l'un de l'autre. Elle s'offrit un Break Ami 6, en fort bon état, après avoir décroché son permis grâce à un stage à Crest.. A la rentrée, étant passé sous contrôle de la RDAD, je lui laissais les transports scolaires. Gaby était rentré à l'école. Il lui arrivait même de m'appeler papa, et il grandissait, gaiement. La bibliothèque croissait. Lors d'un voyage chez une copine, dans les Ardennes, la Ford m'abandonna, et je du la laisser sur place, avec Gaby, pour aller travailler. Il apparut alors qu'elle n'avait pas vraiment envie de revenir. Je rachetais une vieille Ami 6, pour aller la chercher. Fort gentiment, mon ancien patron,,connaissant la voiture en question, me proposa de prendre mon ancien véhicule de service, une Alouette. Il avait le nez, l'ancien, et avait deviné mon problème. Profitant des congés de Noel, je traçais la route dans la nuit, et arrivais encore de nuit dans les Ardennes (Près de boulx aux Bois, vous connaissez ? ). Elle m'accueillit, et rentra avec moi, d'une traite. Juste le temps de refiler la Ford à un mécano. C'était la courroie de transmission qui avait lâché. Mais ce n'était plus cela. Je louais, enfin, on me prêta un lopin de terre que je mis en culture. Un de ses frère avait rappliqué et décidé de s'installer. Il trouva même, grâce aux contrats Barre, du boulot chez un paysan. C'était son frère. Mais cela ne suffisait sans doute plus, car, quand vinrent les vacances, un soudain désir d'indépendance et de changement la prit. Je dois être trop pépére Elle s'affranchit, alla camper chez un touriste, puis me vida de la chambre. La nouvelle allant vite, je vit même le museau que quelques célibataires galants. Le canapé, j'ai donné. Je devais demander pour avoir du linge. Et puis, un matin, en revenant du travail, l'oiselle s'était envolée, avec l'oisillon, me laissant le vide, la cuisine inondée. Pour éviter la solitude, j'invitais un jeune couple à partager la maison. Je décidais de faire un stage de maraîchage à Ecully, pour récupérer un peu de mon BTS inachevé. Et je l'obtins. Les copains gardaient la maison pendant mon absence, et faisaient les scolaires. J'étudiais. l'équipe était bonne, et nous eumes une joyeuse ambiance à Noel. Mon copain de Sainte Geneviève, Jean Yves, que j'avais, après avoir quitté Hertz, aidé à monter son club de voile à Carnac, et qui avait fondé une famille près de Nantes, renoua le contact. Le pharmacien de Saillans, qui partait faire les chateaux de la Loire, me déposa à Trôo, ou Chat vint me chercher. En fait, c'était son anniversaire. Il s'avéra, durant la fête, qu'il y avait de l'eau dans le gaz avec sa belle. Et je rencontrais Bénédicte, lors d'un exercice de numérologie impromptu. Et foireux. Elle vint même me voir à Saint Nazaire. Mais en la ramenant à Lyon, pour prendre le train pour rentre, l'estaf coula une bielle ! Notre relation, aussi !Les jeunes venaient me chercher à Valence. Et puis, arriva Nathalie, qui débarquait du Quebec, ou elle était partie avec son copain, après un séjour en Ariège, et une visite éclair à Pont, pour m'annoncer tout cela. Et là, plouf ! Une lettre, quelques jours, pour prévenir. Les deux jeunes lui offrirent leur chambre. Mais c'était pour moi qu'elle venait. Cela lui était venu comme cela, au Quebec. Je n'avais, évidement, rien contre. Et nous reprimes là ou nous en étions, en 78. Un vrai bonheur. Quand la puberté me tomba dessus, en cinquième, dans la famille, certains sujets étaient tabous, ces érections inopinées, en cours, me troublaient fort. J'avais trouvé un truc pour couper court? Discrètement, je glissais ma verge en dessous, et je m'asseyais dessus. Mais, voilà, conséquence fâcheuse, cela laissa des séquelles. Au lieu d'être conquérant, je tirais en bas, à gauche ! Ce qui me sabota mes premier ébats. Car cela se soldait, régulièrement en débandade. Et pour couronner le tout, une anorgasmie vicelarde, sans doute d'origine émotionnelle, acheva les dégâts. Et mes partenaires successives durent faire preuve de compréhension et de patience. Mais je conservais une vieille incertitude à chaque fois. Christine m'avait rassuré. Nous eûmes même une fois l'occasion de nous retrouver, lors d'un voyage, plus tard. Nathalie me rendit ma virilité. Une salpingite l'avait, officiellement, rendue stérile, et elle aussi, anorgasmique. Et voilà que nous jouissions de concert ! Elle vint me rejoindre à Ecully, partagea ma chambre. Pour Noel, avec l'équipe, nous préparâmes un réveillon, avec civet de sanglier. Puis nous dansâmes. Un peu éméché, un peu allumés, avec Nathalie, nous dansâmes l'amour. Du temps de la JEM, j'avais rencontré Mi Jo, une métisse franco-vietnamienne. Une longue pratique du rock, passablement accrobatique, nous avait rôdés tous les deux. En tout honneur, à l'époque. Mais sacrement complices. Ces études à Censier nous séparérent. Nous nous retrouvâmes à Carnac, au camping TI Byhan, sous une petite canadienne. Elle m'offrit mon premier orgasme. Mais de se retrouver dans la maison de Jean Yves brisa le charme. Rien ne se passe jamais comme on l'attendait. Chat tombait dans les bras de la grande soeur d'une de ses éléves. A la rentrée elle entra à Jussieu. Je rencontrais Lili, une amie de Mi Jo, quand j'arrivais à Arcueil, lors d'un samedimanche à Vézaponin. Je messayais alors dans une boite louche, de vente de voitures, de particuliers à particuliers. Mon rôle était on ne peut plus louche, mais j'avais du fric, une voiture : Une Spitfire Mark 3. J'emmenais des copains et des copines au snack d'Euromarché, et les vigiles qui m'avaient coursé avant, me saluaient. On me prêta une Mini pour la sortie à Vézaponin. Mais elle tomba en carafe, et avec armes et bagages, nous dûmes finir le trajet en stop. Je n'avait jamais imaginé qu'une telle quantité de munitions puisse se balader dans la nature ! L'expression terrain miné était à prendre au pied de la lettre. La relation avec Lili fut tout autant explosive et chaotique que les alentours de Vézaponin. Elle fut ma premiére relation stable. Disons qui dura. Un samedimanche ou les parents n'étaient pas là, nous allâmes partager un voyage à l'acide à Sainte Geneviève. J'eus les amphets, elle eut l'acide. Ce fut un cauchemar. Il fallut rentrer. Mal redescendue, et moi non plus, nous rentrâmes chacun de notre côté. Je sais qu'elle m'en voulu de ne pas lui avoir tenu la main amors. Elle partit aux USA, sur la côte ouest, ou elle s'éclata. Je ne fut pas du tout à la hauteur à son retour. Ma rencontre avec la camarde intervint peu après. Pour changer, j'allais même travailler sur un chantier du bâtiment, à Saint Denis, sur les tours qui montaient à la place de l'ancien bidonville. Au bout de trois mois, j'y laissais une cheville, en suspension. Peu après, nous entrions à Pantin. Donc, a Ecully, je m'épanouissais. Un héritage de Nathalie vint étayer un projet de maraîchage. Et elle se trouva enceinte ! Mais voilà, une fois le stage terminé, et revenus à Saint Nazaire, cela tourna aigre. En fait, lors d'un voyage à Paris, elle avait revu son ex, et le bébé n'était peut être pas de moi ! La tension devint pénible. Je ne pouvais même pas toucher son ventre, sentir la vie dedans. J'étais exclus. Finalement, j'eus le droit de toucher. Mais sans plus. Pas longtemps. Je ne pouvais plus la toucher du tout, d'ailleurs. Puis, comme cela devenait à la limite du supportable, je devais ressembler à un cocker battu, elle partit rejoindre sa soeur, en Ariège. Et son ex atterrit dans le coin ! Moi, je me retrouvais, encore, comme un con ! Je décidais alors de tenter une petite annonce dans Les 4 Saisons. Genre : Petit lion des montagnes, en queste, recherche âme soeur pour vie à la campagne. En me disant que j'aurais toujours la possibilité de trier. Il n'y eu qu'une réponse. C'était Sophie. Je n'avais pas le choix ! Nos premiers échanges furent épistolaires. Je ne pouvais évidement tout raconter en vrac, mais je crois avoir été sincère avec mon passé, y compris d'où je sortais avec Nathalie. Là dessus, Nathalie m'annonce qu'elle vient de donner naissance à Emilie, et me propose de venir la voir. Il était convenu que je la reconnaisse. Je goupille doncavec mon patron, un voyage parental, en train. Et c'est l'ex qui vint me cueillir au train. Et, cool, il me fit tirer sur un joint. Ce qui fait que c'est dans un état de conscience non ordinaire que je vis Emilie. Il se produisit quelque chose de très puissant?. J'eus la sensation de la reconnaître ! Mais cela tourna au vinaigre avec Nathalie. Et je n'eus pas même le temps de reconnaître Emilie ! C'est l'ex qui le fit ! J'en fus révulsé. Mais restais impuissant. Ce n'était pas une sensation nouvelle. Je n'en cachais rien à Sophie. Elle en conçut une animosité à l'encontre de Nathalie, qui éclata, quand, deux ans après passant à Saint Nazaire, comme cela, en vacance, elle vint me demander de la pharmacie, dont je tenais dépot, avec Emilie, un petit bout blond comme les blés. Entre temps j'avais demandé aux deux de trouver un autre toit, ne tenant pas à les imposer à Sophie. Elle vint, et décida de rester. L'estafette réparée, lors d'un voyage homérique permit de rapatrier ses affaires, et ses animaux. J'installais les chèvres, les pigeons, des clapiers pour les lapins, spécialité qu'elle maîtrisait, des poules. Nous installâmes une "campagne," ou nous travaillons l'après midi. Elle marqua son territoire, et le mien. Alors, je travaillais. Vacciné par les expériences précédentes, je fis même ma demande. Et nous nous unîmes devant le maire qui, ému, crut devoir nous passer les alliances. Sa famille avait fait le voyage. La présence de la mére tenant même du miracle ! Une partie de la mienne aussi. Tout le village était invité. J'avais mis les petits plats dans les grands, et fauché, j'avais mis les relations à contribution. Il y eut des tas de tartes, maisons, un agneau, un cochon, le four du boulanger rougit, une quinzaine de kilos de charcuterie du pére Colzart, une vingtaine de cartons de chez Andrieux. Un copain belge de l'Arribat descendit un fut de 60 litres de rouge. La Fête !!! Pas pour Sophie. Elle arriva avec une vilaine extinction de voix ! Et se retrouva très seule dans la foule. Très mal. Heureusement, la complicité de l'hôtelière nous évita les chicholes et autres réveils en fanfare. Ce fut une étrange nuit de noce ! Le lendemain de noce fut âpre pour beaucoup. La casquette plombée, les estomacs à la retourne, les courbatures, furent légion. Notement pour le beau pére, que Francine avait fait danser comme un jeune homme. La belle famille eut du mal à encaisser, malgré une expérience manifeste. Et puis la vie reprit son cours. Enfin, façon de parler. Car, assez vite, je me retrouvais tout seul à m'activer au jardin et avec les bestioles. J'ai très vite compris que ce qu'elle avait vécu, dans son enfance, avait déformé, profondément, sa relation à son corps, et sa relation aux hommes. Et j'étais son mari ! Et cela m'a explosé dans la figure, pas violemment. Comme un cancer qui ronge. Nous étions liés. Nous campâmes dans le statut quo de non belligérance, tendue, désespérante. En 85, la Régie décida de fermer les lignes déficitaires. Je me retrouvais à me mettre à mon compte, et à assurer le service de Transdrôme. J'investis dans un traffic, avec deux banquettes arrières. Une occasion payée à crédit, grace à ma prime de licenciement, à un garage de Roman. Las ! L'entreprise était véreuse, et j'apprit les développement plus tard. Entre-temps, l'un des garagistes, sa copine et une copine de la copine, entrérent en scène. Lui me monta des cracs énormes, dans lesquels, évidement, je tombais. Ils finirent par s'incruster à la maison. Et moi, naïf, je disais oui. Il prétendit avoir été gendarme, et lié aux services spéciaux et avoir accés aux volets réservés des casiers judiciaires. Je gobais l'hameçon et la ligne. Nous projetions alors d'acheter une maison, avec un terrain, que je lorgnais depuis longtemps. Lui, réussit à me faire miroiter des "affaires" dont il nous ferait profiter. Je ne sais pas ou il pêchait son fric, mais il flambait. Et torchait dur. Cela dura plusieurs mois. Ils finirent par déménager près de Crest. J'avais fini par tisser une bonne relation avec la copine de la copine. Et conviés au réveillon pour Noel, j'y allais seul. C'était sinistre, pas gai, mais l'occasion créant le larron, je succombais aux invites de la belle. Le retour fut sans fanfare, et Sophie le prit fort mal. Et cela ne fit que creuser le fossé. Il s'avéra ensuite très vite, que c'était un escroc du plus bel acabit, qu'il avait des ardoises partout, qu'ils durent déguerpir de là, lui pauvre victime, sa copine devant se mettre à travailler pour s'assumer, et la copine de la copine rentrant à Paris, retrouver ses artistes plasticiens et les habitués de la Chapelle des Lombards, les néons. Ce qui cella l'aventure. J'avais tenté l'aventure municipale, et les désidérata d'un paysan en Pays de Bourdeaux, de l 'autre côté de Rochefourchat, me mirent sur un projet de développement à grand échelle. Avec des BD détournées. Près de soixante pages, tiré à peu près à cinquante exemplaires, expédiés à ceux qui me semblaient pouvoir y trouver intéret. Je reçu une réponse du sieur Lalonde, ministre de l'environnement, et de Claude Bourguignon, de Jussieu, qui demanda à utiliser mon oeuvre comme document introductif pour un colloque de Paris 7. J'acceptai évidement, demandant de recevoir les minutes du dit colloque. J'attend toujours. Et le mur tomba. Et nous fûmes de ceux qui se mouillèrent pour la Roumanie. On nous contacta pour accueillir deux lycéennes praguoises. Ce qui fut fait. Deux années de suite. J'envoyais des kilos de semences, de ma pôche, près de Timisioara. Nous eumes la visite d'une belle roumaine, réfugiée en France. Le boulanger et la boulangère, participèrent à un convoi pour livrer nos colis. Il s'avéra, à leur retour, que notre contact là bas, un instituteur, était, encore un, un escroc ! Il y en a comme cela ! Et lors d'un anniversaire chez des copains, je dérapais encore, comme un gamin. Et cela tourna très vite en eau de boudin. Sophie piqua une crise, balança mes affaires par la fenêtre, fit un foin de tous les diables, mais la tempête nous ramena à nous. Moi, j'entamais une thérapie, et elle se lança dans une sophrothérapie. Nous allâmes passer quinze jours à Prague, invité par les familles des deux filles. Bénévole depuis 89 à Radio Pays Diois, pour l'émission "Poil à gratter,"j 'espérais un interview de Havel. Je n'eus qu'un secrétaire d'état. C'était la liberté à Prague, et l'euphorie régnait encore. La Slovaquie n'était pas encore indépendante. Ce fut un séjours princier. Et, une fois par semaine, direction Montélimar pour la séance. Et nous concummes Agathe. Sophie donnait des cours de Patchwork, à la MJC de Die, après que la monitrice lui eut confié sa charge. Nous descendions tous les mercredi après midi, elle pour son cours, moi pour Poil à Gratter. Un stage, dans un centre dépendant du conseil général, sur plusieurs jours, près de Crupie, de sophro intensive, fut un moment fort. Le fonctionnement du centre m'inspira beaucoup. Nous attendions beaucoup de cette naissance. Sophie espérait trouver là des réponses à ses questions. Nous allions assidument aux examens préparatoires. Mais, voilà ! Lors du dernier examen préliminaire, il s'avéra que quelque chose clochait. Pas question de prendre de risque. La césarienne fut programmée pour le soir même. Sophie perdait tout le controle, et perdait pieds ! J'assistais, derrière une vitre, à l'opération. 18 h38 à la pendule. 40, rectifia l'assistante. Le 9 Février 1993. En fait, le cordon faisait deux tours, et, en prime, il y avait un noeud ! La suite, vous la connaissez. Mais, le nouveau conseil général trouva que Transdrôme coûtait trop cher, et que dépenser des sous pour les arriérés de la montagne, était indécent. Mon activité se contracta, digérant mal de me faire traiter de voleur, quand j'étais 12, voire 15 heures par jour sur la route, pour servir mes concitoyen(ne)s. Les quel(le)s ne comprenaient pas bien pourquoi ils avaient droit à moins que les citadins. Et au mois de Février suivant, le CG me faisait une offre de renouvellement de contrat m'assurant un chiffre d'affaires de 2.000 f / mois, alors que mes charges montaient à 10.000 f. Le 28, je baissais les bras, après avoir prévenu tous mes client(e)s. Ce qui fit des vagues. Avec une bafouille ou je me laissais aller. Ils tentèrent de me remettre en piste pour une liaison Nyons-La Chapelle en Vercors. J'étais le seul, équipé, dans le coin. Fin de non recevoir. Ils avaient voulu me casser. Ils y étaient arrivé. Ils assumaient. Nous étions soulagés. Mais ce fut ma hanche qui craqua. Et le 18 07 1994, je passais sur le billard, entre les mains d'un cousin, à Fleury les Aubray. Sous péridurale. Je voulais assister à mon opération. C'est long, bruyant, chiant. Je ne conseille à personne. La clinique est construite sur des terres arboricoles à l'abandon.. J'allais cueillir des mures pour les infirmières. Je fis même une sortie, non autorisée, par derrière, pour aller acheter des fleurs. Le cousin hésitait entre me mettre sous camisole chimique, où attendre que cela passe. J'avais envie de marcher. Simplement. De sortir. Après 10 jours cloué au lit, la bougeotte, cela se comprend. La suite est déjà écrite. Le premier texte que j'ai essayé de publier en 96. Entre temps, nous avions trouvé Romeyer. La propriétaire de Saint Nazaire désirait vendre, et ne pouvant ni ne voulant acheter là ou nous vivions, et nous étant fait jeter de partout, pour voir d'autres s'y installer quelques mois plus tard. Indésirables. Ce fut donc les Vignons. Sa rue ou les limitations de vitesses ont été" retirées pour ne pas fâcher les électeurs."Mais, comme assistant maternel, personne ne voulu me confier de gosses, car les voitures étaient trop dangereuses. Sa salle des fêtes la moins chère de la région, sous les fenêtres. Ses associations ou on t'annonce que le bureau a décidé d'exclure les plus de 50 ans, alors que tu es le seul, La Petite Corse, selon les crestois, tellement l'amitié y est chaleureuse, au point qu'il y a deux ACCA, la viande bourrée qui vient gerber sur tes massifs, s'amuser à casser ses canettes dans les planches de légumes. Combien nous ont invité à diner, pour marquer la bienvenue ? Personne ! L a mairesse est gentille, mais ses penchants politiques la mettent dans une ligne "libérale"affairiste à courte vue. Les vieux parpaillots qui t'engueulent parce que tu ramasses des noix au bord de la route et sur le talus pour faire des gâteaux pour la choupinette. La charité chrétienne est très relative. Il est vrai aussi que la liquidation de Radio Pays Diois dont j'étais le vice président me mit en porte à faux. Je n'avais riens vu venir, rien compris, et je n'étais pas le seul. J'avais une responsabilité. L'enquête fut longue, mais je conservais mon honneur. Il y en a qui n'ont pas honte, par contre. En 97, Mr Mathon me recrute comme chauffeur pour faire les écoliers le matin et le soir, et le service de cantine entre Menglon et Chatillon, aller et retour. Je tiens deux ans, mais une injonction de la médecine du travail m'arrête. Pour me retourner, on m'oriente vers celle qui, au district, m'avait envoyé dans les cordes, en 96, parce qu'ici, on montait des projets sérieux. Alors l'Arche de Néo ! Une bibliothèque ambulante qui fait les villages, c'est bon ! Alors maintenant, je suis à la case 0, alors on verra bien si le conte est capable d'induire une renaissance. Si je me présente à vous comme homme public, il me semble que vous devez savoir qui je suis, mon histoire. Je n'avancerai pas en chemin, la corde au cou, mais vous en saurez assez pour faire votre marché. 16.04.06 17 h40 J'écris vraiment comme un cochon, couché ! La journée fut assez longue. Les bigots psalmodient, dans l'espoir de sauver leur âme, ultérieurement, des Avés, des Paters, des versets de la Thora où de l'Appel, récits ânonnés aussi précipitamment que répétitivement. Nous, très prosaïquement, pour sauver nos corps, maintenant, nous enchaînons couloirs, tapis à 3 où 5 planches, maison de retraite, et mêm parfois, Beaume d'Agathe. Et nous en constatons-les effets. Le matin, après le croissant et les tartines beurrées, j'ai fait 5 couloirs et trois retraites. Et cet aprèm, j'ai mesuré l'absence du kiné et du massage. Je n'ai pas pu faire plus de 5 tapis à 5 planches, et une retraite. Je grimaçais pour passer l 'obstacle. Ma cicatrice tirait. Cela descendait tout le long de la crête tibiale . Je cramponnais les barres. Je suis remonté pour aller m'allonger. Pas dormi. J'absorbe Le Dieu Fleuve. Comparer Jacq et Smith, c'est comparer Fripounet et Marisette avec Jules Vernes ! Il n'y a pas de commune mesure. Je vais me faire un copain ! C'est épique, grandiose, cinémascopique, poignant. C'est comme comparer un épisode de La Ferme et La Liste de Schindler. Partial ! Sans aucun doute. Même si je vomis la glorification de l'esclavage et la prédation de la faune. De brillantes civilisations ont usé de ces pratiques. Mais elles ont laissé des déserts ! L'exploitation est hors la loi ! Aucune civilisation humaine qui use des ces pratiques ne passera longtemps ce siècle. Nulle société ne pourra durer si elle ne s'appuie sur des femmes et des hommes libres, dissipant leur energie pour eux, pour leur collectivité, en ne prélevant que ce dont ils ont besoin, dans un environnement qu'ils préserveront. Nous ne survivrons que si nous sommes des commensaux libres et conscients. Cela peut paraître une utopie amusante. Ce sera une nécessité impérieuse pour franchir ce siècle. Ce sera autant un combat du coeur que de l'esprit. Un engagement et une solidarité totale. Prenez 29, croisez avec le séisme au Cachemir, juxtaposez avec 10 ans sans pluie en Ethiopie, saupoudrez avec un peu de Darfour, une cuillerée de peste noire, un zeste de beste du Gévaudan, et vous aurez un aperçu de ce qui nous attend. De ce que vos mômes vont prendre sur le coin de la margoulette, à cause de notre égoïsme et de notre aveuglement sans bornes ! Et puisque notre clade peut parler de cela au passé, nous pourrons faire de même dans un siècle et demi. Parce que nous passerons. Cessera la sixième extinction. Mais ce sera aussi la sixième renaissance. La transgression energétique va nous bouleverser. Mais elle va aussi nous offrir une opportunité fabuleuse. Les fois précédentes, tout où presque avait été effacé, gommé. Ce coup çi, nous conserverons la mémoire, l'acquis. Le fameux plateau. Et nous apprendrons à nous servir de notre tête. Pour devenir des Hommes (Au sens de homo, le clade.),et ce sera une autre histoire. Un autre hologramme habitera l'Humanité,et reliera les individus. Ce qui, dans les sociétés foetales et embryonnaires, était l'exception : L'Individuation, deviendra un phénomène massal. C'est toute l'Humanité qui va faire un bond. Un peu comme dans les récits de SF, une translation. Cela va s'opérer sous la pression, un phénomène proche de la transmutation, une sorte d'effet tunnel, en quelques décennies. Transmettre un hologramme proprioceptif, avec des mots, n'est pas simple. D'autant que je suis autodidacte. Prenez ce que vous êtes capables de comprendre. A table ! 19 h 15 Pour beaucoup, je ne serai jamais qu'un DENI, un Devin Ecologique Non Identifié. Et j'en suis même fier. Je dénie cette société. C'est la sauvagerie organisée, au profit d'une camarilla, une colossale escroquerie, une manipulation inouïe, une tromperie machiavélique, un bourrage de crâne massif et sans vergogne. Et comme des glands, nous les regardons nous jouer leur sinistre farce. Mais, voilà ! Officiellement, nous sommes en démocratie. Et l'an prochain, en 2007, nous sommes sensés voter ! Les choix proposés sont lamentablement pauvres et vains. Ils nous disent :" Nous, où le chaos !" Mais le chaos, nous l'aurons. Ils n'ont pas prise, quoiqu'ils prétendent, sur la réalité. Il ne s'agit même plus de "sortir les sortants."Il ne s'agit pas non plus de rafler les miettes du gâteau pour les empocher : Il n'y a plus grand chose à grappiller. C'est quand on n'a plus rien que l'on a rien à perdre. C'est là que l'on est puissant. Repensez aux zeks ! N'attendez pas qu'ils vous plument encore ! Vous avez l'occasion d'exister face à eux, de leur mettre une joyeuse mandale dans leur faces de constipés, sans même gaspiller votre energie à les frapper, ce serait encore leur donner plus d'importance qu'ils n'en ont ! Simplement en votant pour vous. Pour une fois, occupez vous de vous. Montrez que la République, la Démocratie, l'Humanité, l'Individu, ne sont pas des mots creux, des mots zombies. C'est, en vérité, ce qu'ils redoutent le plus. Le concept d'Hommes et de Femmes libres et conscient(e)s les terrorise. Ce serait l'avènement de ce qu'ils ne sont pas. La clique au pouvoir ne représente pas plus de 20 % des français. Ceux qui voudraient être califes à la place du calife, ne représentent pas plus ! Et nous sommes autant ! Peut être même plus. Ce n'est pas :"Aux armes citoyens," mais : "Aux urnes, citoyen(ne)s."La puissance (ne pas confondre avec le pouvoir ), est au bout du bulletin (et pas du fusil.) C'est un appel à la dissidence morale et environnementale. Vous avez l'occasion de vous faire entendre. D'exister. Civilement. Manifestons notre civilisation. Organisons un appel d'air : Action Intempestive Responsable. Ils ont tout envisagé, sauf cela ! Ils vont en faire leurs besoins dans leur culotte ! Prenez le taureau par les cornes. Et renversez le ! Vous êtes, nous sommes assez puissants pour cela. Le stess vous noue la gorge (surtout la glotte !) Respirez un bon coup. Prenez un bon bol d'AIR. Car il ne faudra pas en manquer pour affronter la transgression. La puissance, elle est dans la possibilité de sortir de leur histoire, pour entrer dans la notre. de pouvoir nous déphaser de leur fréquence pour passer dans une autre modulation quaternaire. Celle pour laquelle nous sommes adaptés. C'est d'une simplicité biblique. Et, contrairement à ce qu'ils s'efforcent de nous faire croire, nous n'avons pas besoin d'eux. Alors qu'ils ont besoin de nous pour se justifier. Ils inversent les rôles, et c'est ainsi qu'ils nous tiennent. Laissons les à leur impuissance ! Quand bien même ils se fâcheraient tout rouge, en faisant donner les bleus, où le skakis pour rétablir L'Ordre, et La Loi, ils ne feraient que retarder ce qui doit advenir. Car ils ne lâcheront pas prise gentiment, avec civilité. pour eux, ce sont des gros mots. Une insulte, en bons prédateurs qu'ils sont. Mais la proie ne faisait que simuler la mort. Pour filer entre les pattes de l'imbécile imbu de sa superbe qui se retrouve le ventre vide. Vous avez sans doute vu des images dans les documentaires animaliers. Surtout quand plusieurs prédateurs prétendent au festin ! Ce n'est pas toujours la loi du plus fort. C'est celle de celui qui sait le mieux mobiliser l'énergie. Et, en la circonstance, ce n'est pas eux. Bien au contraire. Au fait, j'ai pris une douche, en fin d' après midi. La première depuis le 29 ! Putain que c'est bon de sentir l'eau couler sur soi, chaude. Ruisseler sur le corps. Une impression de renaissance. C'est peu, mais incroyablement bon. Alors songez que dans quelques années, ce sera un luxe inouï. Un luxe dont sont déjà privés plusieurs millions d'humains. Nous y seront confront"s sous peu. Et nos petits devront faire avec (où sans !). Il y a déjà des zones, en France, ou l'eau n'est plus potable. N'attendez pas leur mauvaise vouloir, pour plus tard ! C'est maintenant que cela se joue. Dans les mois qui suivent. Après, il sera trop tard. De l'AIR ! Halte aux miasmes. Faites de l'Aérobic. Action Ecologique Responsable Européenne. Bâtie sur des Individus Civils, histoire de niquer les deux clowns horripilants qui nous soûlent "sur un air de javette."Quelque chose qui danse. La danse, vous savez, ce truc incroyablement obscène, comme la musique, d'ailleurs, que d'aucuns voudraient interdire ! Il y a longtemps qu'ils ont déserté les rangs des humains, ceux là. Pour sombrer dans la folie meurtrière. Cela s'appelle des sociopathes. Il y a même des mots pour le dire. Des mots harram qu'il faut banir. C'est un grand progrès ! Avec eux, la novlangue s'écrit en arabe ! Là, je vais me faire lapider ! Cela n'a rien à voir avec le racisme. L'islamisme est un sous produit de dégradation de la société arabo-musulmane. Les musulmans qui sont parmi nous n'y sont pour rien, dans leur majorité. En Dar El Islam, les musulmans "normaux" sont les premières victimes de ces dégénérés. Le problème, c'est qu'ils ne trouvent et n'ont pas les mots pour le dire. Pace qu'ils seraient harram aussi ! Et qu'ils ne peuvent pas. Demandez à un chrétien "normal," de clamer que l'église catholique est une énorme supercherie, et que le pape a des millions de morts sur la conscience, que les petits jeunes qui courrent aux JMJ sont des cloches, que les tradis sont des involutifs, que l'Opus Déi n'est qu'une mafia qu'il conviendrait de traiter comme les autres ! Il faudrait être suicidaire, où dérangé. Vous verriez le tollé ! Vous allez le voir. Il ne fait pas bon chatouiller le roi du Monde. Il a horreur de cela, et crie derechef au blasphème ! On parie ? Je joue avec le feu ? Confidence pour confidence, j'ai passé des années, dans une vie antérieure, à préparer des bombes. Alors maintenant, je suis passé à autre chose. C'est dans l'esprit que je joue. Je peux et je dois le faire. Chacun son éthique. Je choisis l'hologramme, et je change le point d'application. A vous ! Rendez vous dans un siècle et demi. 22 h 30 Le Fleuve Dieu, c'est beau comme de l'antique. Enorme ! Mais sacrement bien goupillé. Que voilà un puissant hologramme ! Faites de beaus rêves ! Gentes et gentils diois du livre, je vous convie à l'ouvrir. Que le livre soit avec vous ! 17 04 06 9 h 45 J'ai eu du temps de cerveau disponible cette nuit. La fréquentation assidue, et involontaire, de l'hôpital, depuis 40 ans, avec le recul, m'autorise une réflexion. L'hôpital, fut jadis terrain réservé à la sphère religieuse, il n'y avait qu'elles pour soigner les corps et les âmes de l'Humanité souffrante. "Aimes ton prochain comme toi même ,"était leur loi. Et leur foi. Même si certains dérapages venaient ternir le tableau. Certaines tinrent jusqu'après la guerre. Mais elles durent se retirer. Crise structurelle oblige. Alors maintenant, l'hôpital est passé dans la sphère civile. Ce ne sont plus des congrégations religieuses qui portent l'hôpital, mais de véritables congrégations civiles. Les bondieuseries et certain sectarisme ont disparus. "Aimes ton prochain comme toi même" est toujours la règle, la loi. Qui osera dire que, sous prétexte qu'elles touchent une rémunération, elle n'agissent pas par amour ? Douceur et tendresse ? Tout s'est sécularisé, et l'Humanité emplit le civil. Et c'est même cela qui fait la puissance thérapeutique, charnelle et spirituelle de cet ensemble. Et tout cela dans la bonne humeur et avec le sourire. La grande Vadrouille était une caricature, mais les nonnettes d'ici auraient fait bonne figure. Poussons même. Il y en a qui ont prononcé leurs voeux, le diplôme d'infirmière, les novices, qui n'ont pas encore prononcé leurs voeux, il devrait d'ailleurs, à mon sens, exister une filière pratique qui permette aus aides soignantes, en un peu plus longtemps, sans doute, de franchir le cap, les soeurs et les frères converts. Quelques frères lais qui satisfont aux tâches matérielles. Les frères qui ont prononcé leurs voeux sont encore rares. On peut trouver plein de justifications, mais je pense que la transgression mettra à mal cette hiérarchie actuelle Et puis, il y a les péres abbés, les prieurs, bergers des corps, et des âmes. En chirurgie, l'un est sec, tout en energie intérieure, un charisme puissant et rayonnant. Je le sentirais bien cistercien, sobre et dépouillé, je pense que l'aube lui siérait à ravir, le geste sûr, précis et puissant. Un très grand bonhomme menant sa troupe avec force et douceur. L'autre, plus rond, dense, je le verrais bien sortir de Théléme, un centre de gravité très bas, il ferait un rude combattant, n'est pas un taiseux, mais il ne vous embrouille pas non plus avec des mots. Il agit, non pas comme le prétendent quelques mauvaises langues qui se sont fait un peu bousculer, parce qu'il est payé à la vis, mais en réparateur patenté et compétent. De l'artisanat de haut vol. En médecine, c'est moins tranché. Non par manque de compétences, tant s'en faut, seulement parce que l'un est troublé entre son rôle de patron et celui de patient. Son compère, si menu puise -t-il sembler, a les épaules et les reins solides. Et la paire tient le sillon ! Ah ! J'oubliais ! Il y a aussi le légat du Pape, correspondant local de la Sainte Inquisition bureaucratique et technocratique. Il a le sang froid, et autant de sentiments qu'un bourreau. N'étant pas franchement un bon décideur, c'est un exécutant qui se retranche derrière le voile du dogme, pour éviter son impuissance de fait. Son remplaçant en a l'air humain. Bref, au moins à l'hôpital, la société française a réussi à transferrer une bonne part de l'énergie religieuse vers le civil. Une oeuvre de démocratisation massive, de sécularisation massive. Processus quasi absent dans les sociétés ou domine le religieux. Et, en cas de clash, on peut déjà prédire ce qui va advenir. C'est navrant, mais inéluctable. Cela vaut d'ailleurs autant pour les pays musulmans que pour les zones ou les born again allumés flinguent les toubibs qui font leur travail. C'est le règne de la barbarie. L'Humanité devra se développer malgré eux, voire, les réduire au silence. Ce matin, j'ai fait 10 couloirs. Je continue avec les 2 cannes, car pendant des années, car pendant des mois mon schéma corporel s'est distordu. Maintenant que la structure est rétablie, je préfère , l'expérience sert à cela, restaurer et renforcer ma musculature, notamment en soignant la maitrise de l'énergie lors des transferts posturaux. Je dois me refaire une assise musculaire équilibrée por rétablir mon schéma corporel. Et je préfère prendre le temps. C'est un investissement à long terme Marc, tu nous manques. Tes mains me manquent. Allez, on attaque Clés. "La santé est en nous!" Sacré Thérése ! Pas besoin d'aller loin. J'ai l'impression que chaque article, entrefilet, membre de phrase, m'est destiné. Mais il me semble que j'en ai déjà écrit et commenté certains. Toute l'approche énergétique, j'ai donné. Le rapport entre les deux cerveaux ? Tout ma démarche sur le travail sur le cerveau par le livre, pour activer le cerveau gauche, avec les gens du livre, l'Arche de Néo, c'est cela ! Tout ce que j'énonce sur la "surprise"d'une mutation de masse qui va s'épanouir dans un siècle et demi, avec, en plus pour moi, la notion de mutation génétique, l'ensemble cogénérant un saut évolutif, c'est ce que je m(évertue à mettre en mots à travers l'hologramme ! Le chasseur qui croise un esprit et se retrouve chaman, "c'est comme ça,"résonne en moi. Je reviens aux cerveaux. Car c'est significatif. Au sens scientifique . La droite se sert de son cerveau droit, et plus on glisse à droite, plus c'est évident, jusqu'à la caricature. La droite est de droite. Là ou cela se corse, c'est que à gauche, l'extrême gauche, le PC, et une partie du PS ("Cours camarade, le nouveau monde est derriere toi!"), en gros, les marxistes, utilisent leur cerveau droit. Il ya une fenêtre d'opportunité, un point d'application, virtuel actuellement, en un lieu de tension entre le centre gauche, les libertaires et les écolos. Actuellement non visible. Autrement dit, la majorité de nos dirigeants actuels où putatifs, sont des handicapés mentaux ! Il y a du soucis à se faire. Ah ! J'oubliais ! Il y a aussi une frange du féminisme, intelligente et non sectaire. Pendant que j'y suis, quitte à en hérisser encore, la tension entre un homme et une femme, qui mène à la fusion et la reproduction naturelle, ne sera jamais celle entre deux individus du même sexe. Même si la science peut corriger, artificiellement et momentanément la rupture de phase. Mais, je précise, la camarde va faucher si large, que tou(te)s les petit(e)s seront les bienvenu(e)s. Et les parents avec. c'est dans l'intention de survie qu'il faudra être solidaires. Pourquoi tout cela ? Puisque, impétrant transducteur, fournisseur d'hologrammes, autodidacte, je m'offre à votre élection, la moindre des chose est de vous fournir matière à identification ; que vous sachiez à quoi vous en tenir à mon égard. Et, aussi, pour qu'un jour Agathe co-naisse son père. Elle a déjà quelques balises et quelques clés. Je lui souhaite d'avoir le gosier solide, et la comprenette agile. ce sera de son ressort. Nous ne sortons point de l'énergétique. En passant, l'équilibre entre mes surrénales et ma thyroïde me semble satisfaisant. Même après Absinthe. 19 h Après la sieste, après avoir prévenu, quand même, je suis sorti. D'une traite, jusqu'au jardin de l'Evêché. Je préfére jardin à parc, un peu prétentieux, bien que comme jardin....! Je me suis assis sur la murette, dos au boulevard, face au soleil, inspir-expir, à sentir la brise sur ma peau, observant la vacuité du monde et de mes pensées (comme cela, ça vous va ?). Puis je suis rentré par l'Armelerie, la place du Mazel, Camille Buffardel, la ruelleen face de l'épicerie, et tout droit sur la Beaume. Je me suis mis en relax, et j'ai épongé Clés. Savoureux. Savoureux, mais j'ai l'impression que je me suis mis en plein dans l'oeil du cyclone. dans l'oeil du tigre? Aussi ! Moi qui m'étais mis en marge du monde, j'ai comme dans l'idée que je suis en train de me coller dans nexus commac, et que je vais rééditer l'expérience du paratonnerre à plasma. Les Vignons étaient bien tranquilles, mais il n'est pas sur que cela dure. Sophie, qui me demanda, un jour, de la surprendre, tout en détestant le vagues, risque d'avoir recours à la cocculine. C'est plus fort que moi ! Au bout d'un moment, il faut que je l'ouvre. Je suis en train d'ouvrir la boite de Pandore. Mais je ne peux pas faire autre chose. J'ai écouté, vu. J'ai médité longtemps. J'ai appelé l'esprit. j'ai consulté le livre. Je ne suis pas formel sur tout ce que m'a raconté mon corps, et mon cortex préfrontal gauche, il parait que c'est scientifique, et je suis près à vérifier expérimentalement. J'ai compris que, quand on m'a posé ma première prothése, "mais à votre âge, qu'est ce que vous avez porté ?", la réponse jaillit dans ma tête :"Le Monde !"Et j'ajoute, après la rupture de cette même prothése (coté gauche, cerveau droit !) l'Humanité. Mais qu'est ce qui m'a pris ? Pourquoi avoir choisi cet ADN ? Si l'embryogénése résume l'ontogenèse, qu'est ce que je viens faire dans l'histoire ? Parce que jene crois pas que cela soit le fruit du hasard. De la nécessité ? Plutôt de la liberté comme choix ontologique de l'Humanité, et mieux, de l'individu dans (souligné) l'Humanité ! Si je continue, c'est les genoux qui,vont flancher. Comme dit Salomé, les Je-Nous. Parce que, en étant unique, je passe dans le multiple. Car j'ai du remonter avant l'hermaphrodite, au monocellulaire. A l'impulsion originelle qui stabilisa la fréquence. 9 hertz, à la louche. Pas trop largués ? Tout ce que je peux faire, c'est de raconter, pas d'étayer des théories. Je ne puis que vous raconter ma proprioception.. il y a des moments ou c'est carrément encombrant. C'est un peu comme le Nil, il y a des variations de flux. Parfois c'est la crue. Là, mon nilométre intérieur me laisse présager une crue hors du commun, dans le genre diluvienne. Un bidule planétaire. Cela fait plus de 35 ans que cette vision est en moi. cinq cycles. je commence à me faire vieux. Mes tempes sont blanches. Il est temps que le vieux radoteur énonce clairement ce qu'il éxit. Certains voudraient bien tirer un trait sur 68, la génération du baby boum. Elle a franchi le cap, et va encore vous asticoter, vous friser les oreilles. Vous vouliez nous mettre à la retraite !Mais il y a longtemps que nous avons compris qu'il n'y aura pas de retraite ! Il y a belle lurette que nous savons que nous devrons assurer notre propre survie ! L'Arche de Néo, pourquoi pensez vous que je l'ai conçue ? Comme un outil de survie ! Et fort égoïstement, d'abord pour ma pomme. Mais, j'ai aussi trés vite compris que, tout seul, je ne valais pas tripette. J'avais besoin des autres. J'ai besoin de vous. Autant que je pense que vous avez besoin de moi. Mais, même à plusieurs, ce n'était pas encore suffisant. Il fallait l'alliance organique avec le biotope. Avec l'Hôte ? Plus qu'organique. Ce sera, peut être la premiére tentative organisée, consciente. Une première dans "l'histoire" de l'Humanité ! Si cela ne vous effraye pas, nous allons avoir du pain sur la planche d'ici 2007. Je vois cela comme un réseau neural en création, d'abord, puis de sous réseaux qui entrent en relation, se reconnaissent, échangent. Tissent des liens (!). Vient ensuite la conscience. Alors le processus de matérialisation se fait, qui permet la minéralisation de la forme : Une matrice morphique, le squelette en quelque sorte ; l'émergence de l'organisme-égrégore, autoreproducteur, vient ensuite? Une structure dissipatrice d'energie autonome. L'hologramme vous convient-il ? C'est un processus métabolique qu'un obstétricien aura peut être du mal à gober, mais qu'il reconnaîtra. Car, si immodeste que cela paraisse, c'est bien de donner naissance à un égrégore qu'il s'agit ! Je hasarde même que c'est de la haute magie. Je pense que les compagnons qui véhiculent encore quelque chose sur le lugaçon comprendront. Ils ne seront pas de trop non plus. Au fait, parmi les organisme sapiants qui pourraient graviter autour de l'Arche, j'ai pensé au Centre Européen de Neurosciences Appliquées pour la Cristallisation de la Liberté Ecologique. Je trouve que pour un pôle scientifique, cela sonne bien. Ambitieux ? J'expérimente mon niveau de compétence; Pouvez vous en faire autant ? Nous aurons les moyens que nous mériterons. Nous libérerons notre propre énergie. Et nous prélèverons ce qui est raisonnablement tolérable dans notre environnement ? Et il faudra faire avec. C'est là qu'il faudra se montrer et intelligent, et cultivé, et prévoyant. Ce qui n'est pas insurmontable. Quelqu'un peut-i calculer quelle pression au cm carré il fallait pour faire lâcher 2 clous ? Il va falloir que je perde de la surcharge. Vous ne trouvez pas ce texte lourd ? Energétiquement parlant,cela s'entend ! Il y avait 6 cartouches dans la boite. Il n'y en a plus que deux ! Le flux se poursuit. Je vais tenter de goupiller quelque chose avec le berger des corps. Je vous expliquerai plus tard. Joseph. Un prénom de charpentier ! Il faudra que je lui pose la question. Je commence, par Jeanine Fontaine, Nos Trois Corps, et les Trois Mondes. Une intuition me vient. Quand j'étais gamin, je racontais à ma famille que j'avais 7 frères, dont un qui était curé. Et j'avais, parait -il, de grandes discutions avec eux. Et je fais la liaison avec la vision de Babeth, qui voyait sept chamans qui veillaient sur Agathe. Serait ce les même ? Y aurait-il transmission ? J'ai complètement occulté cette histoire de frères, rationalisant l'hypothèse que c'était pour contrer mes quatre frangines. Je présume que tout cela fut occulté lors de ma crise avec mon pére. Je me souviens encore de l'image de lui m dominant. Une décorporation intempestive sous l'effet de la terreur, suivie d'une réincarnation hâtive serait-elle à l'origine de cette incapacité à intégrer le réel, à m'y fondre ? C'est rigolo, c'est le premier bouquin de Fontaine que je lis. Enfin, il me semble. Parce que j'ai l'impression de l'avoir écrit. J'ai effectivement lu certains auteurs cités, et ils ont fait leur chemin en moi. Quand je parle de la voie du livre, c'est une pratique. Là ou je m'individue, c'est quand j'aborde la voix du livre. Qui rejoint l'hypothèse de l'hologramme du cortex pré frontal gauche. Je n'ai pas, où peu lu sur une transgression énergétique planétaire, en corrélation avec un processus d'accouchement d'une méta-entité, qui passe par une transgression énergétique intérieure liée à l'individuation. Pour l'Arche de Néo, énoncé en 1996, avec son tore et ses sept tourelles dodécagonales, il me semble être le premier. La dernière fois que j'ai fait appel à une lecture astrologique, c'était en 1976. Je réitère ce que j'écrivais à la fin du texte, si quelqu'un a envie de s'y plonger, grand bien lui fasse ! Je préfère ignorer pour conserver mon libre arbitre. AB +, vous convient-il ? Si vous avez été vous promener sur le site, vous savez déjà. Mais moi, je n'aie pas encore ouvert la porte. Le code est là. Et le processus sera lancé. Et cela sera gai. J'ai écrit gai. Pas autre chose ! Tout n'est encore que virtuel. Je suis entre deux monde. Je n'avais jamais vu cela de cette façon. C'est marrant de voir comment cela s'ordonne, prend forme. Est ce la créode qui me façonne, où l'inverse ? Où est ce une cogénération ? 16.06.06 7 h. Quelque chose vient de m'apparaître, à l'heure ou les boulangers défournent les croissants. Si, effectivement, nous allons vers une mutation, liée à la contraction cranio-faciale, cela va affecter notre cerveau, histoire de passer de la tribus et son environnement, à l'Humanité et son environnement. En effet, il y aura, obligatoirement résonance au niveau de l'ensemble lombo-sacro-iliaque. Trois voies se présentent à nous : La voie marsupiale, à mon avis trop risquée. La voie chirurgicale, trop coûteuse, la voie de l'allongement embryonnaire. Nous savons que nos petits naissent prématurés, car sinon, ils ne passeraient pas la filière pelvienne.. Hors, si nous naissons avec des cerveaux plus gros, il va falloir qu'ils passent quand même. J'entrevoie une hypothése. Contrairement à la majorité des paléontologues, je pense que nous avons digéré les néanderthaliens. Hors, eux avaient un bassin beaucoup plus solide et plus large que le notre. Ils étaient deux fois plus vieux, aussi, et n'oublions pas qu'ils disposaient de 1600 cm cubes, certains frôlant même 2000 cm cube. Il est possible que ceci soit une des cause de leur extinction. En adjoignant un petit coup de verticalisation qui, apparemment inachevée, nous vaut tant de maux de dos, avec un bassin plus large et les support qui vont avec, nous pourrions, peut être, gagner un mois, voire deux d'embryogenèse. Et avoir des petits plus finis à la parturition. Je pense que les génes qui permettraient ceux là sont actuellement en veilleuse, mais que la pression évolutive, et, pourquoi pas, pour reprendre les théories de Fontaine, une mise en phase des trois corps, pourraient activer les génes idoines. Nous déboucherions là, vraiment sur une nouvelle Humanité. Peut être plus adaptée à ce qui l'attend. Voila, c'était le croissant du jour. Au fait, pourquoi un siècle et demi ? Parce que les chamans sibériens disent que c'est le temps qu'il faudra pour réparer les dégâts du soviétisme. (La connerie marxiste, là c'est moi qui le dis !). Et les économistes disent qu'il faut un siècle et demi pour sortir d'une très grande dépression. Vu l'ampleur, il faudra peut être même deux siècles. Mais en anticipant, nous ramèneront, je l'espère le délai à 1,5 siècle. Si, en plus cela correspond aux calcul des astrlogues, grand bien leur fasse. Je reste pragmatique. Pour revenir à une inflection possible de l'ontogénése, il faudra aussi intégrer un parmétre. Les fouilles nous permettent de savoir que la transgression maritime d'il y a -+ 12.000ans, a réduit l'habitat des populations, il les a fait rapetisser pour s'adapter à l'offre. Tant les rhynos que les éléphants des iles de la Méditerranée orientale, qui ne dépassaient pas la taille d'un tapir, que les mammouth de l'île Wrangel, exterminés par les "esquimaux" vers -4.000 av JC, qui n'étaient pas beaucoup plus grands. Hors, la transgression énergétique va induire une nouvelle transgression maritime. Selon les évaluations disponibles : 4-6 mètres, en fourchette basse, et si les clastrates sont relâchés, 70 mètres en fourchette haute ! Imaginez Orange en port de mer, où Arles, peut prêter à sourire ! Même avec la fourchette basse, Paris n'est qu'à 16 mètres ! Notre territoire va drôlement se ratatiner ! Auquel cas, contrairement aux prédictions des "savants" en cour, nous allons rapetisser ! Demandez à un acteur moderne de entrer dans l'armure de Dugesclin, et vous comprendrez. Nous ne dépasserons sans doute pas 1,50 où 1,6 mètre ; nous nous serions des géants ! Plus petits, plus trapus, plus larges, plus verticaux, la sixième lombaire mobile sera peut être la règle, nous serons plus faits pour les tâches physiques, très terre à terre, tout en étant adaptés à une activité intellectuelle, énergétique plus intense. S spéculation oiseuse ! Une suggestion : Gravons la dans la pierre, où dans le nickel, et nes descendants jugerons. C'est honnête, non ? Grace à Einstein, nous savons que le temps est un produit de dégradation de l'énergie, et qu'il intervient dans l'évolution. Ne serai-il pas possible, les chamans le disent, qu'en maitrisant notre energie, nous soyons capables d'influer sur le temps ? C'est une hypothése que je fais mienne, en disant que l'Arche de Néo est une machine à voyager dans le temps. Avec un tore et sept tourelles (condensateurs ? ). Si fontaine dit juste, nous serions alors dans une gamme primaire. Manquerait alors la seconde gamme. A l'intérieur, dans le labyrinthe végétal, où à l'extérieur ? Et si les deux devaient exister pour la troisième gamme ? Mais là, je vais peut être trop vite, trop loin ! C'est peut être ce que je voyais avec mes sept toures musicales ceinturant l'Arche, l'enrobant dans une sorte de champs magnéto-hydrodynamique. Champs où chant ? Ce sont des images qui passent, des bribes d'hologrammes, à relier. A intégrer. Bon, la toilette est faite, les filles sont passées. On va faire des couloirs. 11 h 05 8 couloirs. Christophe est arrivé, avec le linge et la presse. On a été faire 2 retraites ensemble. Il me trouve bien, sérieusement minci, et presque droit. Il a filé au CMS, et je suis remonté. Comme les filles finissaient de passer la serpillière, en attendant que cela sèche, encore 5 couloirs. Record battu. Mais cela tire ! Croisé Joseph et Actis, qui revient de vacances, et JM, dans le couloir. RDV à 13 h30. 15 h10 Après moultes palpations, tensions-détentes, et réflexion, il semblerait qu'un des 4 faisceaux qui forment le quadriceps, le droit fémoral, soit hors d'usage, où absent ! Ce qui expliquerait cette saleté de déchirure musculaire, cette faiblesse, et cette douleur permanente dans la cuisse. Pendant l'examen, j'ai eu, au moment ou JM testait le point d'insertion, une bouffée d'émotion brutale, et j'ai pleuré. Comme si quelque chose venait de sortir, qui était enfoui. Comme cela est apparu sitôt la reprise de la verticalité, après l'opération, définir si c'est une suture qui a lâché où si il y a eu oubli, est impossible. Il faudra que je fasse avec. Notre bon pasteur est d'accord pour m'aider à monter un dossier pour mon AAH. J'arriverai peut être à être entendu, cette fois. En attendant, vu qu'il y a inflammation, je suis prié de lever le pied dans le couloir et sur le vélo. Pas plus de 6 ! Je suis trop volontaire , je veux trop pousser mon corps. En plus, il semble que j'ai la jambe gauche plus longue que la droite (?! ), ce qui expliquerait que je marche tordu, parce que je compense avec la tête. Et Christophe m'a dit que j'avais tendance à marcher sur la face externe. Jean Marc m'a fait une talonnette en polystyrène, en attendant mieux. Agathe n'est pas venue. Elle n'a pas du avoir le temps. Je l'aurai au bout du fil, tout à l'heure. J'avais une orange pour elle. J'ai donné le reste du ravitaillement à Christophe.Il aura encore fait chaud aujourd'hui, avec un peu de vent. Il parait que Romeyer fleurit. Sophie est ravie des fleurs que j'ai planté. C'est le printemps ! Mon printemps, il est entre des murs. Et la verdure est râre dans l'enceinte. Je l'ai eu, mon coup de fil. J'ai eu un grand coup de mou, de tristesse. Peut être le contre coup de tout à l'heure. Où de ne pas avoir vu ma choupinette. C'est long, une convalescence ! Au troisième j'avais le balcon et l'horizon, l'espace ! Les murs de la maternité sont d'origine. Délévés et gris. En plus, il y a des barreaux aux fenêtres du second ! Gentil pour les accouchées l'ambiance ! Ceci dit, la conception des doubles fenêtres reste, écologiquement économiques. Les doubles où triples vitrages modernes sont, certe performants, mais technologiquement lourds et coûteux. C'est tendance, mais coûteux. Lassale a gagné ! David contre Goliath. Et une déconfiture démocratique. Nous sommes dans une impasse. Etle civil reste impuissant. Il est temps de changer de mode. Cela mature en profondeur, dans la masse. Comme un levain. On ne voit rien. Et puis cela démarre. Et cela gonfle. Je vois la crise des banlieues, et du CPE comme des signes avant coureurs, des symptômes, de ce qui se produit en profondeur. Et les élections, ce transfert-anesthésique, peut prendre une tournure surprenante. Si les individus mobilisent leur puissance et la dirigent vers un but qui les servent ! j'ai lu un truc qui m'a fait bondir : "La droite, c'est le travail !" Comme si les gens de gauche ne travaillaient pas ! J'ai l'impression que, souvent, la droit excelle à faire travailler les autres ! Comme si le "travail" était une fin en soi ! La question que se refuse à poser la droit, c'est : Pour qui, pour quoi ? C'est pour elle ! !! Ce qui prédomine, à droite, c'est : Ma gueule d'abord. C'est bizarre ! La droit parle rarement de solidarité, sauf dans les programmes électoraux. L'hélicoptère en est le cas le plus éculé, et le plus navrant. De plus, ils ont, mais alors totalement, zappé le fait que la gauche avait majoritairement voté pour lui. Ce que j'avais écrit, à l'époque, s'est vérifié. Ils ont perdu toute légitimité. Toute puissance. K O debout Et la gauche, même si Ségoléne est sa meilleure chance, n'est pas mieux. Ils n'existent que par rejet des autres. Pas pour et par eux mêmes. Les autres, le problème est entendu. Il faut donc trouver autre chose. Au culot. Une autre énergétique. Bon, au graillon ! 19 h 05 Mon repas fut troublé par le dernier avatar de la maison de maçon. Le cirque dans toute son horreur ! Une collection-gallerie de "personnalités" qui en sont dépourvues, se caractérisants par leur capacité à aligner les lieux communs, et les niaiseries : Le degrés zéro de la pensée. J'ai quand même remarqué une candide, caution écolo dûment sélectionnée, à l'enthousiasme naïf, au milieu de cet océan de mercantilisme et d'inanité. Avec les deux augustes-pseudo coloniaux de service, se livrant avec un sadisme goguenard et pochard, à l'exercice d'un avilissement en constant escalade. C'est confondant ! Et je suis sur qu'ils font de l'audimat ! C'est calculé, programmé, bassement flatteur. A Télérama, ils doivent boire du petit lait !Et tous ces hebdos télé vont nous tenir en haleine sur leur trombines habitées par le néant. Et les tirelires vont sonner. C'est du Berlusconi ! La dérive dénote une vacance effroyable. C'est aussi inquiétant que la bombe islamique. Nous sommes dans la mouise. Avec un aveuglement effrayant. Personne n'ose lever le petit doigt. Parce que cela desservirait trop d'intérêts. Même si on refilait Lorie à Ahmadinejad, cela ne changerait rien. Ils cherchent l'affrontement pour se donner une chance de survie, en pensant qu'il n'y aura pas de réaction. Nous avons trop peur de l'affrontement pour nous y risquer. Comme avec les totalitaires du 20 éme siècle. C'est comme la stratégie de la télé, calculé, cynique, bas, en constant escalade. Il faudra un jour taper sur la table. Et casser la machine. Il n'y a pas d'autre possibilité. D'autant que, à mon avis, ils ont déjà fait leur marché. Manque la caution d'un nabbi pour allumer la mèche. Au siècle dernier, il y eut plus de 50 millions de morts. Dépasserons nous les millions ? Ce n'est même plus comparable. La croissance est exponentielle. Ce sont des centaines de mégatonnes qui vont être dissipées ! Probablement même des milliers. Et quelle sera la durée la période, du nuage de Massada ? Et il n'y aura rien à faire pendant des décennies. A par s'activer pour la survie. La Russie, avec son nouveau Tsar, a trop à perdre. La Chine est complice pour masquer son propre jeu, ses propres desseins. Et l'UE avec un angélisme aussi aveugle que coupable, manifeste la gloire de la conception anglo-saxonne, libérale, qui a prévalu jusqu'à maintenant. Une Europe déséquilibrée, amorphe. On a vu le résultat en 36, 37, 38, 39, 40. Nous allons considérer le résultat maintenant. Tes boys, Blair, tu ferais mieux de les rapatier. Tu n'as pas idée de ce qu'ils risquent ! Abandonner les iraqiens ? Aussi terrifiant que cela paraisse, je craint qu'il ne faille s'y résoudre. El Baradei?est en train d'entériner un autre Munich. Je n'ai rien contre les iraqiens, les iraniens, les palestiniens, les musulmans, c'est la folie de l'islamisme, comme opération de désespoir, que je dénonce. Ils ont tellement peur de disparaître, qu'ils préférent se doter, et donc s'en servir, de l'arme atomique : Se sanctuariser. Pensant se rendre invulnérables. Le hic, à ce jeu là, c'est que le bluff, en face de gens qui ont une suite à la couleur, est voué au tapis, et à tout perdre. Et c'est ce qui va se passer. Après le premier tour ! Poum !! Pour voir !!! En orient, perdre la face est terrible. Non seulement ils vont perdre la face, mais leur turban, leur robe et leurs babouches et leur barbe en prime. Ils devront accepter. Nous aussi, d'ailleurs. Je ne suis pas sur que le CEA, Areva, et tout le lobby nucléairocrate soient aussi marioles dans 7-8 ans. Parce que Tchernobyl(Absinthe), à côté, cela aura été de la roupie de sansonnet. De toute façon, le nucléaire, dans cent ans, c'est rappé. Alors autant se faire une raison tout de suite. Cela évitera le gaspillage, et bien des souffrances. Ah ! Les capsules d'iode, elles sont ou ? Nous devrions tous être pourvus ! Mais ce serait reconnaître le danger. Plutôt laisser des dizaines de milliers de gens se contaminer en silence, plutôt que de perdre sa place son pouvoir? Mais, comme d'habitude, gribouille tient le manche. et tout le monde fait semblant. Les scientifiques ? Dui payent leurs recherches, finance leurs études ? La recherche est à la botte, les scientifiques sous contrat. Et roule ma poule. La tirelire sonne. On trouvera bien un autre piégac technologique pour tenir les gogos en haleine ! A quand le prochain krach de la bulle immobilière ? La prochaine sublimation boursière ? Il faudra quoi pour leur désiller les yeux ? Cela est confondant ! Ce qui serait, presque, rassurant, serait que cela devienne de plus en plus frénétique, de moins en moins efficace. A ce niveau de compulsion, on se dit que l'issue approche. Parce que le sujet a perdu le controle, et ne peut plus contenir le désordre. Il s'effondre. Implose. Je ne prétend pas avoir tout compris. Mais nous verrons si mon diagnostique tient la route. Si je suis encore de ce monde. Comme disait l'autre : "Par les scrofules de Seth, j'aimerai devenir centenaire ! " Pour voir ! Bon, je vais lire un peu. 21 h 30 Je suis couché depuis déjà un certain temps. Et depuis ce temps, cela se répète chaque soir. J'ai des fourmillements dans la jambe gauche. Comme des décharges. Des démangeaisons. Le pied qui s'agite tout seul. Envie de replier la jambe (ce qui est difficile et douloureux ). Est ce l'influx nerveux qui reprend le trauma de 1 an de distorsion et l'opération ? Où simplement l'énergie qui se rétablit ? Sans doute les deux. Cela se rapproche des sensations lors du sevrage. Cette sensation de possession. En fait, lors du sevrage, cette sensation de possession, de dissociation, provient sans doute du "conflit" entre les différents niveaux énergétiques. L'énergie de la drogue a déphasé un des corps, et il y a conflit lors de la réintégration. C'est éprouvant. J'en atteste. On a vraiment la sensation de devenir fou. Je me souviens très bien, en 70, quand j'affrontais la camarde, de cette terreur de devenir fou. La panique de devoir assumer cet état tout le temps, "Je n'y arriverai pas !",de rester déphasé. De rester en enfer. La culpabilité de plein fouet ! Pourquoi ne parle -t-on jamais que des expériences lumineuses ? Hop ! On entre dans la paix ! Mais putain ! Pour arriver à la paix, il faut se tartiner l'enfer. Et personne ne vous l'apprend. Heureusement qu'il y en avaient deux qui m'ont refilé quelques balises. Parce que, démerdes toi ! Il semble que l'on se doive de rechercher un maître, qui vous guide vers la lumière, l'illumination. Que dalle ! Peau de balla et ballet de crin. A la sauvage. Par la voie du livre. J'ai ouvert ma voie tout seul. Quand j'étais môme, je rêvais d'être explorateur. De faire comme Jacqueline Auriol. En fait, j'ai réalisé mon rêve de gosse. J'ai exploré une planète. La mienne, la nôtre, la votre. J'ai décrypté un continent : Moi. Et je l'ai mis en relation avec le reste. Bonjours la réaction. Et c'est autrement puissant quede tenir un palonnier en allumant le pot ! Ce n'est mêm plus comparable. Je n'ai connu qu'une expérience qui s'en approche : Un orgasme partagé et consciemment prolongé. Une rencontre cosmique. Si j'en crois Fontaine, nos six corps ont du entrer en résonance à ce moment. Une pure extase. D'autant plus fabuleuse qu'elle était partagée. C'est de cet ordre. La sensation d'être en phase avec l'énergie du monde. Et de pouvoir modifier le point d'application. D'être Un, et Tout en même temps. D'être en modulation, de pouvoir jouer sur le clavier. Je fais tout pour me retrouver au cabanon ? Raté ! C'est trop tard ! C'est eux qui sont dissociés ! Voulez vous expérimenter la voie du livre ? Avec l'entraînement, vous trouverez la voix. C'est une pratique. A la portée de n'importe quel humain capable de lire et d'écrire. Et si on ne sait pas, il suffit d'écouter la lecture. Comme disait papa : "C'est vieux comme mes robes !"C'est la revisitation de tout ce qui a été appris et enseigné depuis la nuit des temps. Ici, parmi les cul terreux de ruraux, ces pedzouilles arriérés qui ont les mains sales et fleurent le fumier. ces pas modernes qu'il conviendrait de moderniser. Figurez vous que ces ruraux arriérés pourraient bien vous apprendre la civilisation ! Parce que quand votre modernité de ... va vous lâcher, quand vos idoles, ces démons enerbétiques, vont se mettre en rideau, votre casse croute, vos filets mignons, votre confort, vous allez aller les chercher ou ? Je vous assure qu'une crise de manque, qui vous rend marteau une semaine, à côté, c'est le petit Jésus en culotte de velours ! Vous allez faire n'importe quoi pour avoir votre dose ! Vous n'avez pas idée de ce que peut faire un camé pour que cela cesse. Et vous êtes de grands toxicos, energomanes. Je connais cette expérience de l'intérieur. Et je sais ce qui va se passer. Le texte de Patmos, à coté de ce qui nous attend, de ce qui attend les ruraux quand vous en serez à la colère, ce n'est qu'un doux euphémisme. Je peux voir ce qui va se passer dans les zones urbaines, les cités. Comment, comme une crue, cela va se propager sur les axes, les vallées. Une épidémie. C'est dans la fiction que l'on peut trouver des images. Barjavel était assez proche de la réalité. C'est le grand mérite de certains auteurs de SF, y compris en BD, de nous avoir présenté un miroir qu'ils avaent traversé. Ce qui me frappe aussi, c'est cette sorte de synchronicité entre les images qui émergent lors de certaines transes, et l'état général spirituel de l'ensemble. Car, quelque part, il y a interaction. Quelque part nous cogénérons le réel par le rêve. J'ai trés peur de ce que génèrent les drogues synthétiques actuelles; Ce sont de véritables vecteurs "diaboliques." Je me situe là en dehors de toute représentation religieuse. Je parle d'une réalité palpable. Interrogez ceux qui se collettent avec cette abomination que sont les méthamphétamines. Savez vous que c'est une des plus grosse exportation de la Corée du nord ? C'est un voyage sans retour. Vous êtes grillés ! Ces drogues agissent dans le monde de l'énergie. Et agissent par résonance sur l'ensemble. Il faut le voir pour le croire. Mais vous n'êtes pas obligés de me croire. Au fait, quelque chose me vient. A propos des différents cerveaux. Je réalise que, jusqu'à maintenant, on m'avait enseigné le contraire. Le cerveau gauche commandant le côté droit, était rationel, viril, yang. Alors que le cerveau droit, commandant le côté gauche, était intuitif, féminin, yin ! D'où vient cette inversion ? Y aurait -il des permutations lors des différents étages ? Des effets de double où de triple croisements, selon l'évolution et la maturation de l'esprit ? L'évolution de l'énergétique ! Est ce que les réseaux de neurones et de dendrites peuvent, par le corps calleux, passer de l'un à l'autre ? Tout en colonisant la partie la plus archaïque de notre cerveau ? Je pense que ce qui va sortir de la contraction cranio-faciale, c'est notre salut évolutif. Ce qui nous rendra vraiment humains. Ce qui nous rendra réceptifs à d'autres réalités, d'autres niveaux de complexités. Je veux bien croire tout ce que racontent les adeptes de l'ére du Verseau, mais cela me semble un peu trop simpliste. la New Age, autant que les épidémie Kabbaleuses et autres calembredaines me donnent des envies de claques. ce qui n'arrangerait rien, j'en conviens. Comme ... non j'arrête ! On va encore dire que je tire sur les ambulances, et qu'ils ont le droit de croire ce qu'ils veulent. Leur liberté. Il y a des moments ou leur liberté me gonfle, car elle pompe l'énergie de tout le monde. Ces groupes sont des goules qui siphonnent l'énergie de leurs victimes. Si je suis moi même une goule ? Bonne question ! Pour avoir la réponse, il faut essayer. Vous verrez dans quel état j'erre. Et dans quel état vous errerez. Oui, c'est mauvais. Mais, à question... réponse...! J'ai pris mon Stilnox voici 1/4 heure et ma jambe est calme. Sur quoi agit cette drogue ? Quel est son "jeu énergétique ?" Bon, on ferme. Bonne nuit. 18.04.06 9 h 25. J'y ai été mollo. Trois couloirs. En y repensant, quand j'ai dépassé 9 couloirs, j'ai senti une tension dans le dos et les épaules, que j'essayais de soulager par des mouvements du buste et des épaules. comme je compensais en me tordant les cervicales, c'est les dorsaux et les deltoïdes qui trinquaient. L'enfer est pavé de bonnes intentions ! Après, j'ai été faire une retraite. Il y avait toute l'équipe du CAT, avec ses pétaradantes machines. Je sortais pour la paix des pelouses et des plates bandes fleuries. J'ai eu l'odeur de l'herbe coupée, avec, en prime, les vapeurs d'hydrocarbures, et un niveau sonore digne d'un centre ville moderne. Par contre, j'ai apprécié deux grands arbres, à côté du parking, formant un réseau avec un troisième, dans le jardin arrière de l'ex hotel Buffardel, le musée, ou l'avifaune est riche. J'ai repéré un couple de tourterelles qui semble préparer la nidification, un petit à la poitrine rousse qui fait le tour des branches et en change très vite, un, avec un long bec et une grande queue, qui se colle la tête en bas pour chercher des bestioles dans l'écorce, en faisant Poc Poc, un petit pic, sans doute. Il n'y a pas encore bien de feuilles, alors ils ne sont pas trop dur à repérer. Pour appuis, la Golf est mieux que la Mégane. Et puis cela chantait. Il y a une sorte de circuit entre les trois arbres. Il y en a d'autres autour, plus petits, mais ces trois là sont vraiment les maîtres du biotope. J'ai envie de planter une forêt ! De partir d'un écosystème, même dégradé et appauvri, et de le remodeler pour en faire une entité dynamique qui soit une matrice, morphique, allez ! Un hôte riche et puissant, capable d'accueillir une communauté humaine autonome. Un ensemble intégré, doué d'homéostasie, d'homéorégulation, capable non seulement de se maintenir, mais d'évoluer, et de se reproduire. Il y en a un en train de s'énerver sur la tête de sa débrousailleuse, et il est aussi éruptif que sa machine. Et voila qu'il flanque tout par terre, casque compris, pour aller s'empailler avec un balayeur, avec un long manche (le balais !). Cela dure vingt secondes. et on reprend le boulot, en causant. Le premier est long et sec, l'autre plus petit et trapu. C'est le grans sec pétulant qui se retrouve contre le mur. La manipulation de l'énergie n'est pas la même. Tiens, je viens de voir passer Ivan et Christophe ! Pas vus ! Et je tiens que le diois est un prodigieux lieu de pouvoir pour réaliser l'expérience. C'est, apparemment un pays pauvre, manquant d'energie. Ce serait plutôt le contraire. L'énergie y est à profusion, et aurait même tendance à être destructrice, tellement elle est puissante. Observez les crêtes qui s'opposent, et visualisez ce qu'il a pu en être quand elles formaient un continuum. Quelle energie a été dissipée pour en arriver là ! Le sahara ne manque pas d'energie. Le problème, c'est la domination quasi absolue d'une energie. Le diois déborde d'energie. Et nos ancêtres le savaient fort bien. C'est le basculement de ces energies qui a rompu l'équilibre : Cette tricherie éhontée de la dissipation des energies fossiles, étape sans doute nécéssaire à l"évolution, nous a obligés à reconsidérer notre relation énergétique, spirituelle, ce n'est pas un gros mot, à notre environnement. Maintenant que les mécanistes patinent dans le yaourt, voici venu le temps de nous refonder, de nous remettre en phase avec l'énergie du lieux. Ce qui est le plus rigolo, c'est qu'il y a une variété et une qualité de semences dormantes incroyable dans le coin. Au moins autant que de livres ! Je dis au moins, parce que la résultante est toujours supérieure à la simple addition des unités. J'ai une petite idée sur la portée de la banque dioise. Quand elle va germer et entrer en résonance, il va y avoir carence de chapeaux et de casquettes. Si encore cela pouvait faire disparaître ces casquettes à crétins ! Le diois peut devenir un prodigieux jardin, capable d'accueillir 4-5 fois la population actuelle. Le cancer pavillonaire n'est pas irrémédiable, s'il n'est qu'un prémisse. Voici venu le temps des jardiniers ! Tiens, j'ai les doigts qui pèlent ! Signe d'une régénération ? Nous ne sommes pas propriétaires de la terre ! C'est nous qui lui appartenons ! Un acarien dermophage est-il propriétaire de notre corps ? Un morbac a-t-il des droits sur mes couilles ? Ce que je peux faire à ces petites bestioles, la Terre peut me le faire. Mais les acariens nous sont utiles. Et nous le sommes tout autant pour l'environnement. Les écologistes profonds, qui pensent que ce serait mieux sans nous, sont des cons profonds qui sont terrifiés par leur propre puissance. j'ai sufisement approché la santé, et le dysfonctionnement, pour savoir qu'à certains moments, il faut l'intervention d'un thérapeute pour rectifier le tir, rétablir l'équilibre. Et que le recours à la chirurgie peut être l'unique solution. Et il est évident que, nous, humains, avons un rôle fondamental dans la guérison de la Terre, pour son retour de couches, sortir de sa réaction immunitaire. Et c'est précisément parce que c'est le rôle qui nous est dévolu dans l'évolution, j'irai même dire que nous sommes programmés pour cela, que nous avons le devoir d'assumer cette tâche. Je n'ai pas pu tenir la main de ma mére quand elle est passée, car j'étais trop loin à cette époque, et ce n'était plus du ressort des moyens familiaux. Quand je l'ai vue pour la derniére fois, elle me prit pour son frère. Mais là, le problème se pose autrement. La Terre est notre Hôte. Et par notre évolution, nous nous trouvons en demeure d'assumer une place dans la cogénération de ses fonctions supérieures. Ils sont tellement imprégnés de leur culpabilité, une forme de rétro-action WASP, qu'ils se dénient toute humanité. Je n'ai nulle raison de culpabiliser sur ce qu'ont fait mes ancêtres, et ne ferai point de genuflections pécatives et ne tendrai point mes reins à des verges expiatoires. Je veux bien leur demander d'agréer mes sincères regrets. Mais je ne suis point comptable du passé. j'en assume la charge présente, individuellement. Et j'assumerai, dans la mesure de mes moyens, ma part de devenir. Que chacun en fasse autant ! Et vous serez surpris du résultat. Particulièrement en synergie ! Les jardins suspendus de Babylone sont entrés dans le mythe. Les jardins de Cordoue et de Grenade bercent encore les rêves de millions de gens. Les jardins diois passeront les siècles, et résonnerons pour des cycles dans l'Humanité. Le diois a une puissance de rêve fabuleuse qu'il puisera à sa source la plus profonde et la plus puissante. Celle du lieux. Et j'y ajouterai une autre, qui va le sublimer : La puissance du livre ! Celle qui à l'heure d'internet semble la plus négligeable. Parce que de cette insignifiance jaillira ce qui porta ceux qui portèrent Karnak, Les Pyramides, le Temple, Stonehenge, Carnac, Cluny, les Cathédrales, Citeaux, l'Esprit. A l'échelle d'un point sur la carte. Au delà des religions. Ce qui unit, et arrime, transporte. A l'échelle de l'Homme. Humblement. Je me répète ? Depuis quand a-t-on répété que cela ne pouvait pas durer ? C'était en quelle année, le rapport de Rome ? En quelle année le verre d'eau de Dumont ? Vous croyez encore aux promesses des politiciens ? Vous croyez aux retraites ? A la paix dans le monde ? Au socialisme avancé et à la dialectique matérialiste ? A l'infaillibilité pontificale, à la génération spontanée et à l'immatriculée contraception ?Posez vous les bonnes questions ? Je me répète ? Mais vous avez quoi dans et entre les oreilles? Vous arrive -t-il de réfléchir sans regarder la télé ? ?tes vous capables de penser tout seuls ? ?tes vous capables de faire votre religion, au sens étymologique du terme ; ce que les musulmans appelaient, jadis, l'Ijthihad (je ne garantie pas l'orthographe.) ? Avez vous un soupçon de ce c'est que l'Initiation, l'Individuation ? Vous qui pleurez misére et réclamez les ASSEDIC, la préservation des droits acquis, pouvez vous vivre avec moins de 50 euros par mois ? Sans eau et sans électricité ? Le Cachemire San Phucket, la Nouvelle Orléans, c'est loin ! Vous pensez vraiment que cela ne peut pas arriver ici ? Je me répète ? Mais vous ne changez pas ! j'ai consacré ma vie au livre, sans être rémunéré, et sans passer à la télé, sur une fréquence très étroite, j'en conviens. Mais le livre m'a ouvert les portes du monde, de la vie, de l'univers. Là ! Dans le trou du cul du monde ! Idéal pour observer. Ecouter. Voir. Pour parcourir la voie. j'ai été 18 ans au désert, et en éxil 53 ans. Et j'ai l'outrecuidance de dire : JE ! Et parce que je puis dire JE, j'ai le droit de parler de NOUS. Et pour cela, JE VOUS parle. Parce que j'ai suivi la voie du livre, j'utilise l'écriture. J'utilise les mots pour vous transmettre la voix. Le verbe qui module. Simple humain. Qui modèle. Que vous me croyez où pas, vous devrez choisir. Et vous devrez agir. Et vous devrez admettre et intégrer. Je le dis parce que je l'ai expérimenté. Après ? Après, vous verrez ! Ce sera autre chose. Mais ce sera votre expérience. Et ce sera l'expérience de l'Humanité. Vous intégrerez, et elle intégrera. Et la résonance se poursuivra en se modulant. Ne craignez pas le passage. c'est un ajustement de fréquence. Seulement. Un franchissement de champs, invisible avec les yeux, mais sensible. Allez, bonne nuit. Jeanine Fontaine, cela me revient maintenant ! La grande prêtresse de la sophro, dont on nous rabâchait les oreilles quand nous allions faire de la sophro toutes les semaines à Saillans, au début des années 90. tout cela restait fort théorique, à l'époque. Assez mode. C'était l'époque ou on "priait " avec les groupes Maggy Lebrun, à Crest, ou on faisait du taï chi. C'est marrant, ce livre, je l'ai récupéré au trésor de Trampoline, en 97, et je ne l'avais jamais ouvert. J'avais plus éprouvé la pratique de Claire Galland, avec qui Sophie fit un moment la route, mais elle avait fini par décrocher.. C'est comme repasser un vieux film en 9,5. Je sas que c'est à partir de l'architecture sacrée et tout ce que j'ai pu éponger alors, que l'hologramme du transducteur est apparue, et que j'aurais besoin de tout le savoir des enfants de Maitre Jacques et des compagnons si je veux le faire en pierre. Ceci est donc un appel d'offres. A l'époque c'était très intellectuel. Mais les transes, à Troô et à Arpajon avaient ouvert la voie. Les projets élaborés étaient sur la bonne voie, mais je n'arrivais pas à exprimer ce qui était sous jacent. Le basculement s'est fait en 94. Quand j'ai craqué. Gentes dioises et gentils diois, l'explicitent. Mais, flop ! Même le site sur Géocities avorta. Il fallait encore travailler sue l'hologramme. Et sur moi. Et je reconnais qu'il y avait du pain sur la planche. Mais je pense surtout que la situation n'était pas mure, pas assez dégradée. La chiraquie, cette baudruche obscène, était triomphante. Je croyais encore que par le jeu démocratique de la 5 éme, on pourrait y arriver. L' abomination reagano-thatcherienne était ailleurs. A relire mes textes de l'époques, c'était pourtant déjà clair. Mais il fallait 12 ans d'expérimentation in vivo, plein champs, pour mesurer l'étendue des dégâts. En 95-97, je pensais que l'on pourrait éviter l'extinction de masse, la Très Grande Dépression. je sais maintenant que c'était plié en 1968. Et le déni est toujours là. Mais il y a une fenêtre d'opportunité. En profitant de 2007. Une occasion d'accrétion, de cristallisation. En chimie, un jours, une cristallisation inédite se produit. Et hop ! Il y a résonance. Là, ce sera pareil. Mais à une autre échelle. Il suffit souvent d'un catalyseur, parfois une petite impureté, un dosage différent, où une petite modification de protocole. Une conjonction temporelle. Juste pour rappeller à quelque formatés dans leurs bureaux, que les diois, ce ne sont pas que des statistiques négligeables et non significatives, bonnes à passer à la trappe du progrès urbain. Ils sont zombifiés jusqu'à la moelle, et imaginent que l'on peut manipuler la réalité comme un tas d'objets. Ils n'ont absolument pas imprimé que leurs stats s'étaient inversées, et que, comme les intrants en agro-chimie, plus on en met, moins c'est efficace. Pis ! Cela amplifie le problème. Ah ! Les OGM ! Cherchez donc combien d'hectares, aux USA, seront devenus impropres à la culture dans 5 ans, à cause des OGM ! Il y a un moment ou c'est le système qui lâche. Et nous y sommes. On peut toujours ajouter de l'éther et du nitrométhane dans le réservoir d'un Solex, et se griser de vitesse. A un moment, le piston va se retrouver soudé au cylindre et à la bielle. Et bonjours l'atterrissage ! Bel oiseau que l'Airbus A 340 ! Mais le jour ou il va se crasher, et je ne sais pas pourquoi, mais ce sera filmé, l'image fera la tour de la Terre. Ce sera le cassage de bois le plus médiatisé . Et il sera un signe. Les transports aériens, plus lourds que l'air, sont déjà condamnés, parce que trop coûteux et trop polluants. Ils sont le fleuron de cette société libéra-techno-marchande. Ils en seront le crépuscule, comme le spatial, et bien d'autres activités. Nous allons faire naufrage, et la transgression maritime, induite par la transgression énergétique, va permettre à la Terre de laver ses plaies, de se débarrasser des parasites inconséquents. La thalasso planétaire, la douche décapante, les bains de boue, de poussière, si, si, demandez aux pékinois, les séances d'UV, ce sera la totale. Nous ne sommes que d'impudents commensaux. En gros. Nous avons un problème philosophique. Trop de gui fait crever l'arbre. Accepteriez vous de vous con-vertire, de changer votre point d'application ici, dans le diois, autour du translateur, et dans l'Arche de Néo ? Ma vision n'est pas parfaite, encore moins compléte. Elle comporte même de sacrés trous. je ne me risquerai pas à me réclamer d'une divine onction. Rien qu'une vue de l'esprit. Et cela peut suffire pour déménager, mettre en marche. Former une matrice. Former l'ADN d'un égrégore. Comme disait l'autre : "C'est ma vision, et je la partage !" Alors il faudra le manifester. Energétiquement. Je ne suis, pour l'instant, que le transducteur de moi même. Bon, je vais faire chauffer ma prothése, hors de la cage de Faraday, toucher la terre, un arbre? j'ai marché dans l'herbe, derrière le mur, j'ai salué le vieux mûrier. Il a été "élagué. "Vu sa taille, celle de ses charpentiéres, il doit bien avoir 1,5 siècle. Vu ses boursouflures, ses torsions, et sa circonférence, pas facile à embrasser ! Je l'ai salué, et lui ai présenté mes civilités. Je me suis aperçu que le troisième larron du trio repéré, était dans l'hôpital ! C'est un érable, qui doit, lui aussi, frôler le 1,5 siècles. Trés bel arbre, plus facile à embrasser. j'avais retiré mes savates, pour améliorer la mise à la terre. J'ai surtout senti, très vite, des tensions dans ma hanche. Je lui ai aussi demandé, d'avance, pardon, parce que Vendredi, ils vont l'élaguer. Puis je suis allé présenter mes respects aux deux autres, des jeunots tilleuls, qui rendent bien 1/2 siècle. Eux ont déjà été élagués. Du travail de bricolo du Dimanche. Un raccourcissement de la couronne, même pas régilier, sans forme. Peut être trop récent pour juger. La seule chose qui me semble bonne, c'est que cela va constituer plein de supports potentiels pour les nids. Une forte hausse de l'offre. Après le massacre sans vergogne pour l'érection des nouveaux bâtiments du lycée, ce ne serait pas un mal. Mine de rien, les hommes, les industries forestière, papetière en tête, sont en train de se livrer à un authentique génocide végétal, méthodique et irréversible. Et l'addition va tomber. Si la médecine fait des percées spectaculaires dans la reconstruction des tissus lésés, en ce qui concerne la peau de notre biome, il y a des pistes, mais à synergiser, et à grande échelle, cela va être une autre paire de manches. C'est, vous vous en doutiez peut être, un des rôle dévolu à l'Arche de Néo. Tâche essentielle si nous nous voulons espérer pouvoir stabiliser la transgression. Et je le répète, le diois sera un des point d'appuis sur la ligne de front. Peut être le premier. Pionniers ! Cela vous fait peur ? Colons, mais autrement, vous vous en sentez les épaules ? La rudesse et l'égoïsme des diois vous rebuterait elles ? Tout ce minéral, cette nudité squelettique affichée, cette débauche d'energie à apprivoiser, à civiliser, c'est un défi au dessus de vos forces ? Ceux qui dressèrent le cromlech de la cave, bien avant que les celtes imaginent même de se poser ici, ne se sont pas posé la question. Ils l'ont fait. Et vous le ferez ! Parce que vous n'êtes pas encore complètement morts. Parce que vous savez, au fond de vous, qu'il n'y a pas d'autre issue. La forêt-jardin-verger suspendue du diois, elle est à la portée de vos mains. Un archétype à l'échelle de la planète. Le modèle diois ! Cela vous confondrait de l'admettre ! Plutôt que de vous épuiser et de vous disperser dans des manifestations d'arrière garde, dissipez vous vers l'avenir. Ayez donc l'audace de vos désirs, de votre irrédentisme ! Dans la joie, au lieu de tirer des tristes mines d'hémorroïdaires et de coincés de la glotte. Dioises diois, il est temps de vous aérer les éponges et de vous relâcher les sphincters. Vous pouvez vous joindre à la grande chorale dioise. Enchanter le diois ? Faire passer le diois et ses habitants dans une autre fréquence, cela vous semble du paganisme ? Où une révolution de l'esprit ? Le diois qui chante. Le diois qui enchante. Le diois enchanté. La magie dioise. Peut être encore un peu tôt pour les édiles locales, l'Office du tourisme, la Communauté de commune ? Ce pourrait pourtant être une sacré matrice de développement. Structurante, comme ils disent ! Autoréalisatrice ! Mais cela n'est pas assez matériel, chiffrable, pour eux. Et elles. Des fois que cela leur échappe, que cela fasse de l'ombre à leur plan de carrière ! Faut pas les bousculer, les dioi(se)s ! faut pas déranger leurs sacro-saintes habitudes ! Faut pas troubler la quiétude des gens en place. Et puis, c'est bien connu, le diois, ce n'est plus qu'une question de temps. Autant s'y soumettre. Mais voilà ! Les flux ont changé ! C'est à y perdre son latin ! Cela ne cadre pas avec les stats. Quelles stats ? Nous ne sommes pas que de la matière inorganique. Les périphériques et les satellites de votre machinerie sont en train de se mettre en carafe, massivement. Hé ! Dans le diois, on a un modèle organique, arrimé, à proposer. C'est nouveau ! Cela vient de sortir ! Et c'est vous qui resterez sans voix, et cela va vous arrêter au derrière, comme disait ma grand mére, qui avait une sacré voix, elle. Mais, qui suis-je pour parler ainsi du diois, aux dioi(se)s ? Quelqu'un que personne n'attendait. Une incongruité. Une sorte d'anti-mulet qui ne connaît même pas sa mesure. Une "Fondation" dioise ? Vous jugerez. Gaïa en pays diois ! Spéculation littéraire à tendance délirante ! Overdose livresque ! Qui sait ? Vous savez vous ? Vous pouvez dire JE ? Si le diois disait JE-NOUS ! Faites donc votre JE-NOUS flection ! Inspir-expir. Et du fond du ventre, lâchez le son. Enchantez le monde. Modulez donc, en diois, "la note qui fera chanter." ?tes vous prêt(e)s à embarquer pour la grande traversée ? Franchir l'onde ? Le dépouillement ? La paix joyeuse ? Mots banaux sur une feuille de papier. Puissance voilée en suspend, formante, matricielle et matriciante. 16 h La belleAnnes est passée. Que c'est agréable d'avoir une visite pleine ! L'échange s'est fait, franc, direct, coeur à coeur. Elle m'a demandé ou j'en était. Elle a su. Comme elle sortait d'un stage de CNV, elle a reçu. Les mots venaient bien. Ce ne fut pas la totale, mais elle a eu un échantillon. Puis ce fut l'heure de monter. Elle m'a accompagné jusqu'au bout. J'avais réglé à 50 w, et j'ai commença à 40 tours. En douce, en surveillant une dame qui faisait un trois metres haies, JM m'a fait passer à 60 w. Je les ai senti passer. Mais j'ai continué, et je suis passé à 50 tours. Puis monté à 80, 85 en crête; Tenu 30 secondes, redescendu à 40. Poussée, relâche. Et l'autre qui me demandait si j'avais chaud ! J'avais le survêtement ouvert et le front brillant. J'ai tenu 1/2 heure. J'ai pris un verre d'eau. Puis je suis redescendu lire en relax. Je me suis carré le coussin entre les jambes, et j'ai remonté la gauche. Cela tirait un peu, mais c'est passé. j'ai basculé à droite, et j'ai lâché prise, en inspir -expir ventral. Quand je suis revenu sur le dos, une heure s'était écoulée. Je tenais toujours en inspir-expir, et cela faisait longtemps, mes papilles nasales ont du avoir le temps de se nettoyer, je me suis senti. C'est diantrement érotique. Entrer dans les sens, c'est toute une biochimie, tout le monde des phéromones, que nous, mammifères formatés, oublions un peu trop. Bien trop primitif, animal, pour être respectable. C'est pourtant la base de nos relations, de nos échanges. Et comme nous nous y prenons comme des pieds, nous prenons râteaux sur gamelles. Et nous nous piétinons les uns les autres. Et tout le monde est frustré. C'est du moins mon expérience, mais j'ai l'impression qu'elle est trés répandue. Annes m'a laissé un papier sur la CNV, d'après Marshall Rosenberg. Il y avait eu un, et même plusieurs articles dans le CI. Mais il m'est venu que cela se superposait avec la Communication Non Verbale. La premiére étant une version articulée, sublimée de la seconde. d'accord pour civilisée. Mais ne s'excluant pas. Tant s'en faut. La premiére ne peut que s'appuyer sur l'approfondissement de la seconde. Cela vient. La guêpe, l'infirmière, m'a fait ma piqûre. Je pense que je vais passer mon Samedimanche à la maison. Je vais annoncer cela à Sophie. C'est d'ailleurs bientôt l'heure. Top ! 17 h45 Petite promenade par la petite porte, rue de la Citadelle. Il y avait une jeune femme au milieu de la rue, en train de débiter des pommes en quartiers. Je lui au demandé si c'était pour une tarte me répondit que c'était pour un crumble. Alors nous avons devisé. Elle fait partie de l'équipe du Tchaï. L'intercession de Annes facilite les choses. Je suis invité à déguster le crumble. Le vent du sud souffle. Cela s'amoncelle au nord. Les premiers roulements manifestent la charge qui s'accumule. La décharge fera du bien. La terre a soif. je ne pleure pas les beaux jours qui viennent de s'écouler. j'en ai aimé la douceur et la chaleur : Une energie bénéfique pour reprendre vie. Et puis, avec mes espadrilles, je crains l'humidité. S'il mouille, je chausserai les sandales. Il faudra les boucler. Donc plier la jambe. j'y arriverai. Ce fut une bien agréable après midi. ! J'espère pouvoir visiter mon jardin, s'il n'est pas trop détrempé. En revenant tout à l'heure, j'ai croisé Christelle dans le couloir, ce qui est normal, vu qu'elle est à cet étage. Elle s'est proposée de me conduire. je lui aurais sauté au cou. Une voisine aimable !! Et gracieuse ! Une étrangère. Ca y est, voila les gouttes. La terre va prendre un grand inspir. Je réfléchissait, tout à l'heure. Editer mes "Epîtres aux dioi(se)s", où une lettre, plus neutre ? Oser, l'épître , oser le livre. Sur A3 plié. Aux gens du livre. Méditations d'un transducteur qui passa le jugement, appella l'allié, séjourna au désert, s'accrocha au diois, y fructifia. Un peu long comme exergue. Mais imagé. Méditations d'un transducteur serait plus sobre. Plus percutant. Plus dépouillé. Quel coût ? Quel prix ? Voila que je raisonne en commercial ! I l faudrait le logo imaginé en 97, avec le labyrinthe et le transducteur. Il y en a qui vont grimper aux murs. Il faudra que les textes soient accessibles sur la toile. Trouver mon niveau de compétence. Ce qui implique de ne pas faire l'impasse sur mes incompétences, mon ignorance. Ne pas me prendreau sérieux. Me connaissant, cela va être dur. Oser un tripode avec l'ancien site, celui sur Free, et un blog. Avec un nom de domaine? Si mon dossier de surendettement passe, c'est jouable. Compter un abonnement. On ne pourra pas me reprocher de ne rien avoir tenté. Surtout pas de ne pas avoir annoncé la couleur. j'aurai laissé des traces. Si cela passe, il y a des trombines que je reverrai, et cela pourrait être comique. Il est bien tôt, et je baille. C'est Cachou qui va me faire la fête, et les minettes aussi ! Déjà plus de trois semaines ! Plus que deux. Le plus dur est passé. Je sens qu'un cap est franchi. Comme disait Blanc :"j'ai peut être une ouverture." Depuis que je tournais dans mon labyrinthe, j'entrevoie la sortie. Ce qui veut dire que je suis parvenu au coeur, et que je l'ai dépassé. Intéressante image. Si elle prend sens pour vous. Le coloc plonge. Quel cheminement ! Et sans filet. Le naufragé. Le nombre de fois ou j'ai cru que c'était la sortie ! Le nombre de fois ou j'ai pris un râteau ! Le nombre de fois ou j'ai déçu Sophie ! Ou j'ai tout gâché ! Ou j'ai plongé. Combien de renaissances ? Et puis là, il me semble que j'ai atteint la terre ferme. Je suis tout couturé. Mais j'ai atteint la verticalité. Et je suis entier, même si je ne suis plus en origine. L es chevaux, jusqu'à il y a peu, étaient envoyés à la casse en cas de fracture, à cause de la fluidité de leur moëlle. Maintenant, on arrive à faire. Je me sens un peu comme un cheval de course qui aurait eu trois pattes brisées,et qui réaliserait qu'il va pouvoir galoper, après des années de soins. En fait, ce serait plutôt un percheron. Je sens que moi, je ne galoperai plus, physiquement. Mais dans l'esprit, je peux valoir un attelage à plusieurs paires. Pour l'immense majorité, cela est dépourvu de sens. Ils ne connaissent que des poneys des salles de manége, où des clubs de rando. Ils ne savent pas la puissance que peuvent développer trois où quatre paires de traits lourds ! Il faut les avoir vu à la manoeuvre. Ceux qui savent me comprennent. Ils ne savent pas ce que peuvent faire cent bonhommes, mais les bonnes femmes, ce n'est pas mal non plus, coordonné(e)s sur un travail. Ils ne savent d'ailleurs pas grand chose. Il faut bien convenir que rien ne les y a préparé non plus. Ce qui veut dire qu'il y aura beaucoup de casse. Même avec beaucoup d'amour et de patience. Les rêves de vie facile, de job d'avenir, de tune facile, de CDI, fracassés, en miettes ! Des ampoules aux paluches, le dos en compote, des repas frugaux,plus de baladeur, de DVD. La dure réalité. Une remise en phase brutale. Au fait, Jeannette a appelé. Des petits cons ont cassé le Bastidon. Méthodiquement. Au pic et à la pince monseigneur. Pour, finalement, ne piquer que quelques bouteilles. Lamentable ! Il y en a qui n'ont vraiment rien à foutre . Pour le plaisir de casser ! Et je ne peux même pas leur jeter la pierre. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est cette violence aveugle, bornée. Contre les riches, encore ! Mais la frangine, elle a commencé à basser à 16 ans. En s'expatriant. Pour se vouer aux autres. Alors sa retraite, elle ne l'a pas volée.. Pour ceux qui n'ont jamais travaillé, n'ont jamais été et n'ont jamais eu, c'est peut être encore trop ! Ce qui en dit long sur l'état de notre société. Comment réagiront-ils tou(te)s ceux là, quand le système va imploser, balayé par la transgression ? Comment réagirons nous, nous même ? Comment affronterons nous la violence ? Devrons nous prendredes vies ? Quelle sera la limite du tolérable, et ou commencera l'intolérable ? J'ai beau avoir choisi une voie douce, si je sens que ma gamine est en danger, je sais que je peux prendre une vie. J'ai déjà pris des vies animales pour manger. Alors une vie humaine pour survivre ? Qu'ont fait ces sportifs dont l'avion s'était écrasé dans les Andes ? Face à l'impensable, tout devient possible. Ceux qui ont traversé les camps nazis, les camps soviétiques, où les camps orientaux ont trouvé la réponse. Je repense à Liberman. J'ai idée de ce que nous allons affronter. Mais avec quelle intensité, et sur quelle durée, je n'ai pas de formule formatée. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il y a une sortie, et qu'elle vaut le déplacement. Qu'elle est sur plusieurs mondes, et que les clés sont entre vos mains (et dans votre esprit ), et que ceux qui prendront le départ ne verront sans doute pas la terre promise. Sauf a exploser les normes de longévité. Je crois que sept générations se succéderont avant que cela ne s'accomplisse. Sans confiner aux délire du sieur Lalane. Restons sur Terre. Entre humains. Ce sera déjà bien. Bon, je connais les conventions littéraires. J'ai lu Platon, j'ai lu la SF. Je suis du livre. Et justement ! C'est là qu'il y a une bifurcation. Nous constituons le premier clade ayant une mémoire écrite, en plus d'une mémoire génétique. Et c'est là dessus que se jouera la différence. Gentes et gentils diois du livre, l'avenir nous appartient. Car vous avez le livre. Votre queste commence. Vous êtes le clade qui écrira l'histoire de l'Humanité. Bonne nuit. Annes me posa la question :"Mais pourquoi le diois ?" Voila la réponse : "A cause du livre !" Rêvez !!! Nuit électrique, lourde. Difficile de dormir. je tombe la veste de pyjama. Je tourne et retourne. Finalement, je finis par glisser dans une sorte de béjat cotonneux. Et plaf ! Lumière ! Six heures moins le quart, c'est la prise de sang ! Tendez le bras ! Levez, je pose le garrot ! Il est temps que vous sortiez, vos veines sont sclérosées. Tu parles, après plusieurs années de prises de sang et de saignées hebdomadaires, je le sais que j'ai des bras de toxico. Avec même présence d'opiacés ! Si je me faisais rafler, avec ma gueule, je me retrouverais au zonzon vite fait. "Faites voir l'avant bras, tournez le poignet." Avec l'hémochromatose, c'est plus facile à dire qu'a faire. "Je pique ! Ca va ? Voila ! Vous pouvez vous rendormir."Avec un réveil en fanfare pareil ? Tiens, voila le chariot qui s'approche. Elles vont piquer la carafe, et dans 1/4 d'heure, ce sera la petit déj. Le coloc ronfle. Il n'est pas contrariant, le Dominique ! Il va faire partie du lot de libérés. Cela va faire partie de la purge de printemps. Madame Roche est déjà repartie à La Chapelle. Madame Grisal est en instance de décollage. Madame Domecq (?) est sur un siège ejectable pour La Beaume. Le kiné part en vacance. Actis est en stage. Le charpentier tient la barre. Et moi, je vais rester. Le service va être calme. Les filles ne seront pas charette. Raté ! Il y en a une qui est malade. 36,2 13/8 63 Bonnes constantes. La nuit ne fut pas si mauvaise. Allez, en place pour le quadrille ! La cour est déjà sèche. C'est Maryse qui remplace Sonia, au débotté. Celle là, avec son humour décapant, ses blagues à l'emporte pièce, et sa gentillesse bougonne, c'est vraiment un des piliers, au propre et au figuré, du service. Quand elle prendra sa retraite, cela fera un vide. Vide, cela me fait penser à la politique. Dans le théâtre de marionettes japonais, toutes les figures sont des archétypes, des esprits, comme avec Guignol. Mais au Japon, entre chaque représentation, le manipulateur les couvre d'un linge, pour que des esprits malins ne vienne les posséder, et déforme leur esprit. En France, nous sommes des esprits forts, et les marionettes politiques sont également des archétypes. Avec des "esprits" différents. Mais ils sont en représentation permanente, entre les questions au gouvernement, les plateaux TV, les conférences de presse, les déclarations, les discutions. Et ils ne prennent jamais le temps de se couvrir. C'est pour cela que les esprits maléfiques, les démons de la politique et de la langue de bois les parasitent très vite. C'est pour cela qu'ils passent leur temps à nous débiter des conneries, tout et son contraire, n'importe quoi pourvu que cela passe au JT. A y regarder de plus près, nous avons une collection de succubes incroyable. A considérer la courbe des adhésions, surtout de jeunes, dans les succubes's bands, et les déclarations des impétrants, c'est franchement inquiétant ! La contamination spirituelle, en cas de crise, frôle l'exponentielles. Propagation explosive. Il n'y a pas de chaire de psycho-pathologie sociale et politique en France ! Il n'y aurait guère de financements. Il faudra lancer cela à l'Arche. Il y aura des grincement de dents et des acouphènes, pour le coup. A suivre. L'hologramme s'affine. La cité recherche, étudie, s'affirme. Cap sur l'Université Polytechniques transtechniques et transondulatoire. L'Université du troisième millénaire pour Homo Sapiens 3. L'Homme triple. Si je passe le cap, il va y avoir de l'animation. Comme disait Darth Vador :" Il y a de l'agitation dans la force !" Bien involontairement, quoique, certains acteurs ont, il me semble, bien balisé le terrain. Cela reste de ésotérisme de supermarché, à l'américaine, vitesse-action, Chock & Stupor. Pour dire, des semences, un peu OGM, ont été diffusées. Ou venues sur pieds. Pour revenir à l'Université, je sentirai bien des trucs genre Sciences- frontières, et à lancer Trans-frontières. Les champs sont vastes. Et se chevauchent. J'entend le hurlement de la tronce. Pauvre érable !Je vais aller le voir. je vois les moignons d'ici ! Et il y a une voix de femme qui appelle :"Au secours ! "Ambiance. Je suis venu. J'ai vu. j'ai été ému. Ils étaient trois dans les branches, comme de gros écureuils à moteur, au bout de leur sécurité. Si encore ils avaent fait cela en dormance ! Mais là, en pleine sève, couvert de fleurs ! J'ai imaginé si l'on m'avait opéré à vif ! 1 /3 au moins, de la ramure, de la biomasse. Sans désinfection ni pansement. Après, on s'étonne des infections ! Je suis resté là, à lui offrir compassion et bienveillance. J'ai apaisé mes envies de les traiter de bouchers sadiques. Ils ne faisaient que ce pour quoi ils étaient payés. Au moins, la broyeuse réduira tout, et cela fera du compost, qui nourrira d'autres plantes;Un raccourci mécaniste. Je retournerai le voir cet après midi. Quand il sera seul. Une opération à vif, sur un mammifère, ils réagiraient. Mais un arbre ! Ca ne bouge pas. Cela ne crie pas. Ce n'est qu'un arbre, un végétal ! Nous ne sommes pas du même monde. Le coeur et l'esprit bien cloisonnés ! C'est tellement plus rassurant ! Ils sont pourtant l'élément le plus puissant de la biomasse terrestre. Ceux qui activent le plus d'energie et d'éléments, sur l'épaisseur la plus importante. La couche biotique, la pellicule qui constitue la vie sur Terre, fait entre 15 et 40 centimètres, en intégrant les deux côtés de l'interface. Les arbres amplifie le système, entre 15-60 mètres. Parfois 150 mètres ! Imaginez un 18 cylindres en H. Débranchez 14 où 16 cylindres. Je n'ai rien contre la prairie "openfield". Mais cela reste un écosystème pauvre. Même si c'est déjà sacrément complexe. Parce que, même si vous ne voyez rien en dessous, et ce n'est pas triste, entre le sol et la conopée, c'est une explosion de vie. Insectes, oiseaux, mammifères, c'est une ménagerie fabuleuse. Qui vibre dans une gamme de fréquence incroyable. Ce que nous oublions, c'est que nous en faisons partie. Tout verticalisés que nous soyons, avec nos enormes cortex et nos artefacts. En nous attaquant au systéme arboré, c'est notre biotope que nous réduisons. C'est ce qui s'appelle scier la branche sur laquelle on est assis ! Il ne s'agit pas de ne plus jamais couper d'arbres. Mais de ne le faire qu'en sachant vraiment ce qu'on fait. Jadis, c'étaient des païens. Ils vénéraient les arbres. Ils avaient des bosquets des vergers sacrés. Le grand couillon de Charles Magne a fait abattre l'Emmenmuïl des saxons ; il avait sans doute prés de 2000 ans ! Une entité végétale vénérable. Quitte à paraître ravi, je crois qu'il faudrait revenir à une forme de sacralisation du monde végétal, des arbres. Pour ne parler que d'eux. Dans mon hologramme, le cimetière-verger s'approche assez des vergers sacrés, ou les corps sont en interaction, ou on laisse la place au spirituel, à d'autres nuances énergétiques. Plus le système arboré sera grand et diversifié, plus il sera résistant. L'arbre et la sylviculture auront une place importante dans l'Arche. Il faudra donc une grande maîtrise de la structure minérale du système, parce qu'il conditionne la maîtrise de l'élément eau. C'est toute la structure de l'environnement qu'il faut revoir pour apprivoiser l'énergie. Et là, c'est du jardinage de haute volée. Il faut maîtriser le minéral, l'eau, pour jouer sur la lumière, l'air, avant de pouvoir agir sur le végétal. Il faudra être patient et humble. Ce qui implique un sérieux déphasage pour ceux qui embarqueront. Un changement de point d'application. Je ne voie que le livre pour réaliser cela. En douceur. Avec le moins de distorsion collatérales malsaines. Je ne voie que le livre pour opérer cette transmutation sensible. Pour la cogérer. Gentes et gentils diois du livre, me comprendrez vous ? Arriverez vous à battre votre briquet pour que l'étincelle se dépose sur l'amadou,et à laisser l'esprit souffler dessus, pour que la flamme perdure pour les siècles à venir, même si,la tempête ronfle et sape tout. Ce n'est pas un petit fardeau que je vous refile. Mais on n'affronte que ce que l'on est capable d'affronter. Et j'ai foi dans le livre et dans les gens du livre ! Je vais me renseigner sur le processus pour passer en fondation. Les Enfants de Parissont en train de le faire. Cela peut être une formule énergétique simple et puissante, capable de monter en puissance. En court-circuitant la propriété individuelle. Sans glisser dans le collectivisme. En restant multiple et capable d'évoluer. Une structure dissipatrice d'energie opérative, attractive, agglutinante, mais pas coercitive. 12 h 10 Le coloc a mis la radio, RMC. Tiens ! On subodore que quelque chose pourrait se produire en 2007. C'est dans l'air du temps. L'irruption du JE dans la sphére civile. Le changement de paradigme. Penser que JE puisse avoir un rôle à jouer me semble toujours incongru. Et en même temps, cela me trotte dans l'esprit depuis 67. Quarante ans pour y venir, hors des sentiers battus. Une energie qui vient de loin. Qui a eu le temps de croître en sous terrain. Un peu comme ces mycélium qui se développent, invisibles, et qui, profitant d'une variation énergétique, se mettent à pousser "comme des champignons," et sèment des spores par millions. J'y pense, la mycologie et ses applications feront partie des ressources de l'Arche de Néo. Ce n'est pas Claude Bourguignon qui me démentira ! 14 h 10 1/2 heure de vélo, à 60 w, 70 t/mn. Il y avait de l'air, et j'avais tombé le survet. Pendant mon heure de sieste, et ma 1/2 heure de pédalage, je cogitais. Actuellement, l'UE est un gros pantin, à peu près dépourvu d'unité autre que marchande, le rêve anglo-saxon, et dépourvu de système immunitaire. Je ne ferais pas un topo sur la philosophie des arts martiaux, mais je pense que l'UE va devoir constituer, et vite, une force militaire. Je ne suis pas militaire, mais je crois appréhender quelques ressorts énergétiques. Le temps des grosses unités mécanisées est révolu. Je crois plutôt à la tactique du coup énergétique bien placé, allié à la vitesse de déplacement. La puissance d'impact mobile. Et pouvant frapper en profondeur. Je pense donc à une super FAR. L'industrie de l'UE peut parfaitement fournir l'équipement, et la France n'est pas la plus mal placée. L'UE possède un savoir technologique qui vaut largement celui des USA, si on se décide à la mettre en synergie et à y mettre les moyens. Je crois que nous pourrions aligner 10 First Cav en moins de 4 ans. Autre volet, la projection. La force aérienne. Là, je signale de suite, que je suis, dans les dix ans qui viennent, pour l'abandon de l'arme nucléaire. Trop coûteuse, et à effet secondaires insupportables. Pour rappel, je signale que dès 1943, si mes souvenirs sont bons, la Grand Bretagne avait mis en service une bombe de 10 tonnes, dite sismique, qui mit a mal bon nombre d'ouvrages hydroélectriques en Allemagne en 44, tous les nids de V7 pointés sur l'Angleterre, quelques bunkers de la Kriegsmarine, invulnérables. !!! Quand les alliés débarquèrent, ils trouvèrent les U Boats sur les quais. C'est bien le diable si nous ne sommes pas capables de refaire les plans, de les améliorer. Nos technologies ont sacrément progressé. Nous savons faire des brisants 10 fois plus puissants que l TNT. Nous sommes capables de fabriquer des chemises perforantes tout à fait performantes, pour 15-20 mètres de roche. Nous pouvons militariser, en quelques années, une flotte de A 340, de A380, entre autres, capables de transporter à plus de 8.000 km, entre 5 et 10 de ces joujoux de plus de 10 tonnes, à même d'excaver, où du moins de mettre très à mal, n'importe quelle unité stratégique bien enterrée, où de défoncer une zone pétrolifère, un stationnement de pasdarans ! Sans radiation ! Terrifiant, certes, mais assumable. Tant qu'il y aura encore un risque de guerre, après 2020, si cela se passe bien, il faudra conserver la force SNLE. Les systèmes Air Air d'attaque et de défense, leures compris sont tels que, actuellement, une supériorité aérienne peut faire la différence. Pour mémoire, Malte constitua un atout maître pour l'Angleterre. A condition de le sécuriser, Djibouti pourrait s'avérer un atout aussi précieux. l'équivalant de Diégo Garcia : Une plate forme de projection redoutable. Mettant le Pakistan et le SingKiang à portée. Hypothése fumeuse ? Pas tant que cela ! Si, comme je le pense, la hargne entre islamistes chiites et islamistes sunnites va à son terme, il pourrait y avoir deux fronts. Je ne suis pas convaincu du tout par les embrassades et les déclarations tonitruantes sur l'unité de l'Islam, et la solidarité entre arabes et perses. Les coups de yatagans dans le dos sont une constante dans l'Islam. Et les sunnites, avec mille justifications, qui redoutent une puissance chiite, revoyez l'histoire, c'est quasi congénital, pourraient déplorer et condamner, peut être même aider, à une mise au pas des mollahs iraniens chiites qui forment un bloc Le cas du Pakistan est différent. La communauté sunnite est très volatile et instable, et elle est , techniquement arriérée. Il suffirait de peu et de se tenir à l'abris des éclaboussures. Prendre garde aux projections. Parmi les puissances militaires significatives, en UE, il y a la France et l'Angleterre. Et l'Allemagne. La Russie, malgré tout son potentiel, n'est quà peine capable de projeter l'équivalant d'une petite division de l'ex armée rouge. Et une unité mécanisée entretenue au Kosovo. En cas de besoin, elle a un potentiel d'armement très respectable, c'est le personnel compétent qui manque. Il y a l'Inde, en progrès très net, même si elle a un retard énorme, mais en avance sur le Pakistan. Un allié probable. La Chine, un poids lourd en croissance, se modernisant très rapidement. Mais encore peu redoutable. Un budget de R&D de plus de 15 % du PNB. Atteindra une masse critique vers 2012. Probablement un ennemi à surveiller. Très belliqueux. En face, faible numériquement, mais en avance technologique, Taiwan. Ne pas minimiser. Allié à soutenir. Il y a encore les Forces d'Autodéfense japonaises. Encore sous le choc de 45. Modernes. Gros potentiel. En principe alliées. Si les étasunis n'ont pas encore mis au pas la Corée du nord, ce n'est pas tant à cause de son potentiel nucléaire, quà cause de son grand voisin, la Chine, fort chatouilleuse quant à son pré carré ! Et grand partenaire commercial, et grand souscripteur. Cela lubrifie bien. j'ai suivi l'hypothèse ambiante, en misant sur des avions classiques. Ils restent d'indécrottables gloutons, et des pollueurs très actifs. Il y a une hypothése, à mon sens, bien plus moderne : Les plus légers que l'air. Les dirigeables. les techniques que nous avons élaborées pour l'aéronautique sont recyclables. Selon les études qui me sont passées par les mains, il est possible de développer des porteurs de 100, voir 200 tonnes. La coque, peut être un feuilleté titane -Kevlar, pourrait encaisser des différences de pressions considérables. Sous reserve d'une bonne infrastructure. Ils sont lents ! Cela dépend. En vol atmosphérique, deux turbo propulseurs seraient suffisants. En passant en vol stratosphérique, en utilisant les courants du même nom, deux stato-réacteurs (vous n'avez pas oublié Leduc ?), pourraient prendre le relais et apporter la maniabilité. Je veux bien que la charge utile, avec tous les équipements pour sécuriser de tels vols, surtout en cas de militarisation, ne peut dépasser 100 tonnes. Mais cela laisse une jolie marge ! Imaginez, pure hypothése, un engin décollant de Vasssieux, allant livrer 100 tonnes de colis à 12.000 km, et revenant, sans étape, se reposer à Vassieux ! Les engins, susceptibles de plafonner à près de 30.000 mètres, dotés des équipements embarqués actuellement sur les satellites, feraient de prodigieux observateurs. Tant pour surveiller le traffic maritime, que pour "écouter" et "observer", que pour explorer les composantes géo-climatiques ! Dotés d'une autonomie de plusieurs semaines, pouvant atterrir et redécoller, ce seraient, à mon avis, une technologie d'avenir. Mieux : Il pourraient servir de vecteurs primaires réutilisables pour des missions spatiales ! Ils pourraient constituer de véritables stations subspatiale récupérables, qui pourraient servir de relais avec des installations spatiales plus éloignées. Une étape entre la forteresse volante et l'ISS. Certainement plus économique, plus durable, plus utile. Pour cet usage, des unités de liquéfaction du méthane, à haute sécurité, serait souhaitables. On sait produire du méthane. Et on se passera du triste tsar constipé. Et des enturbannés tout aussi constipés. Je suppose qu'un mini-Odélio pourrait développer assez d'energie pour assurer la réfrigération, et un second pour la compression. On peut installer cela dans le diois. Encore une fois, il ne s'agit pas d'alimenter un gazoduc, façon Gazprom, mais quelques dizaines de milliers de litres, pour une activité spécifique. Car là aussi, il ne faut pas se leurrer. Nous allons devoir diviser notre consommation énergétique par 6 où7. L'usage d'une flotte aérienne est trés lourd et trés coûteux. Cela ne peut, en aucune façon, être utilisé pour déplacer, à bas prix, des millions de vacanciers en mal de curiosités. Les transports aériens sont très energivores, et ne peuvent, en aucun cas, être des transports de masse. Il faudra bien l'accepter. Même en vol atmosphérique lent, 400 km/h, un vol transatlantique restera minoritaire, comme une croisière sur un transatlantique de luxe. Mis à part que cela ne prendra que 24 h, qu'il n'y aura pas de décalage horaire, et que le confort et l'espace seront égal où supérieur à celui d'un TGV, ou on aura moins déchéance de chopper une phlébite, puisqu'on pourra marcher, s'activer. Peut être plus proche d'un ferry. Mais, militarisée, avec toute la technologie déployée en aéronautique,,une flotte aérienne, dotée de moyens AA, AT, et AM, pourrait constituer un atout stratégique évident. Mais seule, une structure dissipatrice d'energie de la taille de l'UE peut l'envisager. D'où nécessité d'une intégration, d'une mise en phase nécéssaire socio-politique. Et donc de défense. Sous réserve d'être clair et honnête, c'est jouable. je le dis. Mais cela va froisser bien des intérets et des habitudes. Au fait, la Suéde est neutre, la Suisse aussi, mais personne n'aurait l'idée d'aller les chatouiller. Par contre il y a un coût. Si on suprime l'atome, où du moins que l'on ne le poursuit pas, il y a d'autres filières énergétiques plus écologiques, et cela peut faire de sacrées économies. Il y a bien des gouffres à pognon que l'on peut éponger, en commençant par cesser de gaspiller. Mais, là encore, il s'agit de changer de fréquence ! En terme de force de frappe, théorique, la France est encore, avec l'Angleterre, capable de mettre à genoux la Chine. C'est ahurissant, déplacé et inconvenant, choquant, mais il faut quand même le savoir. Ce qui se passerait après, comme disait l'autre, c'est une autre paire de manches. c'est aléatoire. Mais à analyser. Si la Chine s'effondre, la Corée du nord ne survivra pas plus d'une semaine. Des puissances comme l'Indonésie, bien trop absorbée par des problèmes internes ne sont pas secondaires. A priori pas de notre côté. Exception : L'Australie. Technologiquement bien placée, mais pas dans une démarche d'expansion. Encore que ...Peut jouer un rôle clé vu sa situation. Gros potentiel si la décision est prise. A priori allié si elle résiste aux sirénes commerciales chinoises. Dans cet échiquier, les USA sont à la limite, presque, de leurs capacités, dans le mode actuel de gouvernement. Mais il ne faut pas les sous estimer. Ils disposent d'un arsenal classique et ABC sans concurrence? Très en avance en R&D. Mais à la merci d'un clash énergétique. Mais le géant qui dort, la puissance potentielle, c'est l'UE. Manque l'esprit, la volonté : La conscience. Suffisamment pour devenir respectable. Et respectée. Je ne parle pas d'une puissance impériale, expensive, agressive. Maître de sa puissance. Un Senseï, je crois. Quelque chose comme le Shin Taï Do. Capable de briser la cohérence de cent mètres de rocher ! Quand les mollahs ont viré le Shah, qui avait commencé à vraiment réduire leur pouvoir temporel, et ont établi le Vélayat y Faqui, la suprématie du religieux, ils ont cru, comme le vieux grincheux constipé et coincé l'avait dit, que cela allait être la parousie. Mais l'Irak, avec notre bénédiction, a mis ce rêve à mal. Et depuis, c'est la chute permanente. La débacle. Economique et sociale. S'il n'y avait pas la perfusion pétrolière, le régime aurait déjà explosé. Mais il y a le pétrole. Et les orientaux ne craignent rien tant que perdre la face. Alors sur le modèle chinois, ils ont choisi le joker militaire nucléaire, pensant se rendre indéboulonnables. Irréversibles. Puisque l'Islam doit triompher. C'est écrit. Enfin, c'est ce qu'ils font dire au Livre. Et, en douce, pour justifier la possession et l'usage de l'arme nucléaire, ils mitonnent un Maadhi. Opérationnel vers 2008. Je ne suis pas sur que les sunnites apprécient outre mesure. Car, évidement, il ne confirmera pas la sunna. La charria, sans doute, mais toutes les "tendances" vont être sous fatwas. Là, l'émulsion va monter, assurément, à partir de 2008 et va atteindre une masse critique vers 2010. Le hiatus de deux ans avec la Chine, qui ne sera pas prête, elle, avant 2012, peut provoquer une retombée de la mayonnaise. Ce peut être une occasion stratégique positive, limitant les dégâts. 05.04.06 20h 20.05.06 27.05.06 05.06.06 15h45 18.05.06 20.05.06 27.05.06 31.05.06 22.06.06 25.06.06 06.07.06 09.07.06 08.07.06 17.08 17h20 La Lande. 19.08.06 23h45. 05.09.06 19.09.06 24.09.06 26.09.06 30.09.06 01.10.06 06.10.06 15.09.06. 05.09.06 15.09.06. 17.09.06 19.09.06 Jean Loup Pintaux 19.09.06 24.09.06 25.09.06 01.10.06 02.10.06 06.10.06 08.10.06 10.10.06 16.10.06 17.10 12h34 17.10.06 29.10.06 21.10.06 22.10.06 16h30 03.11.06 10.11.06 24.10.06 7h30 10.11.06 25.11.06 19.09.06 21.10.06 12.12.06 15.12.06 19.12.06 28 12 06. 29 12 06 30 12 06 |
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